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Nivollet-Montgriffon

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Nivollet-Montgriffon
Nivollet-Montgriffon
Le village de Nivollet vu du Mont Luisandre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité CC de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Emmanuel Simonnet
2023-2026
Code postal 01230
Code commune 01277
Démographie
Population
municipale
115 hab. (2021 en évolution de −2,54 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 28″ nord, 5° 26′ 45″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 833 m
Superficie 8,24 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Législatives 5e circonscription de l'Ain
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Nivollet-Montgriffon
Géolocalisation sur la carte : France
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Nivollet-Montgriffon
Géolocalisation sur la carte : Ain
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Nivollet-Montgriffon
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Nivollet-Montgriffon

Nivollet-Montgriffon est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Vue générale de Niovollrt.

Nivollet Montgriffon est une commune situiée à vol d'oiseau à 11 km au nord-est d'Ambérieu-en-Bugey, 30 km au sud-est de Bourgoin-Jallieu, 20 km au sud-ouest de Nantua, 30 km au sud-ouest de Valserhône et 33 km au nord-ouest de Belley.

La commune fait partie de la région naturelle et historique du Bugey dans le massif du Jura.

Elle se trouve dans la zone d'emploi de Belley et le bassin de vie d'Ambérieu-en-Bugey[I 1].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 8,24 km2 ; son altitude varie de 440 à 833 mètres[1].

Le village de Montgriffon se situe sur un plateau incliné vers l'ouest et surplombant la vallée de la Mandorne. Le village culmine à une altitude moyenne de 800 mètres. Le point culminant de la commune, qui se situe au lieu-dit Veuillant (« voir loin » en patois bugiste[réf. souhaitée]), s'élève à 833 mètres ; il offre un panorama sur la Dombes et la Bresse.

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La commune est drainée essentiellement par le Riez.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 580 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Rambert-en-Bugey à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 512,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Nivollet-Montgriffon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), prairies (19,3 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Les deux villages de Nivollet et de Montgriffon sont distants de 5 km mais forment une même commune sur le plan administratif.

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 99, alors qu'il était de 101 en 2015 et de 100 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 57,5 % étaient des résidences principales, 28,7 % des résidences secondaires et 13,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,8 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nivollet-Montgriffon en 2020 en comparaison avec celle de l'Ain et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,7 %) supérieure à celle du département (5,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Nivollet-Montgriffon en 2020.
Typologie Nivollet-Montgriffon[I 3] Ain[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 57,5 86,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 28,7 5,5 9,7
Logements vacants (en %) 13,8 8,2 8,2

Le nom de Montgriffon était à l'origine le nom du château. Le village actuel s'appelait Planafay. Le changement de nom a eu lieu lors du ralliement à Nivollet, en 1800. Au début, Montgriffon était le chef-lieu mais Nivollet l'est devenu en 1883 en même temps que le rajout de du nouveau chef-lieu dans le nom de la commune.

Ancien mur d'enceinte du château fort de Montgriffon.

En 1375, la seigneurie de Montgriffon appartenait à Hugues seigneur de Gramont, Lompnès et Montferrand. La branche des Gramont dont le château se situe à Ceyzérieu faillit avec Philippe de Gramont seigneur de Montgriffon et des Echelles.

Temps modernes

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Par décret datant du la seigneurie est léguée à Éléonore de Varey puis par second mariage à Étienne de Fetans, seigneur d'Arbuzenier dont les héritiers l'aliénèrent à la maison de Moyria, baron de Chatillon-de-Corneille.

Jean Philibert de Moyria obtient l'autorisation dans sa terre d'une fourche patibulaire comme consécration de ses droits de haute, moyenne et basse justice.

Au XVIIIe siècle, le fief revient à la famille Reverdy de Montberard puis Trollier et enfin Orsel de la Tour. À cette époque, la seigneurie n'était plus qu'une dépendance de la baronnie de Chatillon-de-Corneille.[réf. nécessaire]

Le hameau de Nivollet est d'abord une dépendance de l'abbaye de Saint-Rambert-en-Bugey, puis une annexe de Saint-Jérôme.

Révolution française et Empire

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Lors du Consulat, les villages de Montgriffon et de Nivollet sont réunis pour former une seule commune[réf. nécessaire].

Époque contemporaine

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Le , Montgriffon prend la dénomination Nivollet-Montgriffon est le chef-lieu est déplacé à Nivollet[12].

Au printemps 1943, le STO est étendu au monde rural. Dans une ferme abandonnée, cachée au fond des gorges de Nivollet-Montgriffon, quelques réfractaires de l'Ain suivent un entrainement destiné à en faire des militaires. Ils s'initient, entre autres, aux techniques de guérilla. Ce camp, dit « des Gorges », a été créé par Henri Romans-Petit, un ancien de Saint-Cyr. Démobilisé en 1940, ce futur commandant des FFI de l'Ain se charge durant tout l'été 1943 de préparer au combat les maquis de la région. À l'automne, l'Ain compte 350 maquisards affiliés à l'Armée secrète.[réf. souhaitée]

Politique et administration

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Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Belley du département de l'Ain[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Rambert-en-Bugey[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ambérieu-en-Bugey[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Ain depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].

Intercommunalité

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Nivollet-Montgriffon était membre de la petite communauté de communes de la Vallée de l'Albarine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné le au sein de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, dont est désormais membre la commune[I 1].

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1815 Philippe Mathieu    
1815 1818 Laurent Mollard    
1818 1832 François Mathieu    
1832 1838 François Boccard    
1838 1843 Alexis Mathieu    
1843 1848 François Boccard    
1848 1860 Jean Claude Ravet    
1860 1876 Joseph Ravet    
1876 1881 Joseph Antoine Mollard    
1881 1892 Charles Ravet    
1892 1900 Joseph Alban Ravet    
1900 1908 Claude Marie Ravet    
1908 1944 Emile Mollard    
1945 1947 Louis Tardy    
novembre 1947 mars 1965 Francisque Mollard    
mars 1965 mars 1977 Edmond Bigot    
mars 1977 mars 1983 Jean-Marie Mollard    
mars 1983 février 2023[14] Jean-Claude Lherbe   Agriculteur
Mort en fonction
avril 2023[15] En cours
(au 29 janvier 2024[16])
Emmanuel Simonnet   Agriculteur

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 1], en évolution de −2,54 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
219432473538592474542475494
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
435447428380374357349362354
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
349309292269241212192157138
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
11310381636687127139119
2018 2021 - - - - - - -
119115-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieu et monuments

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Le col du Cendrier (793 m).
  • Stèle des Maquis de l'Ain.
  • Stèle à Marius Chavant[20], fusillé par les Allemands au milieu de Montgriffon[21].
  • Stèle Auguste Girod.
  • L'église Saint-Léger de Nivollet est érigée sous le vocable de saint Léger, évêque d'Autun. Cette chapelle fut une ancienne annexe de Saint-Jérôme.
  • L'église Sainte-Anne de Montgriffon est érigée sous le vocable de sainte Anne. Elle est composée d'une seule chapelle latérale. La nef est lambrissée et la chapelle voutée. Le chœur date probablement du Moyen Âge. La rénovation de l'église date de 1821.
  • Le château fort de Montgriffon : il ne reste aujourd'hui que des vestiges peu visibles. en effet le site est envahi par la nature et ne bénéficie à l'heure actuelle d'aucun projet de sauvegarde. Au XIVe siècle, le château comportait encore des remparts, des fossés et un pont-levis. À la veille de la Révolution, en 1789, l'ensemble des papiers d'Orcel de la Tour, châtelain et propriétaire ont été brûlés. Il est possible qu'il eût existé un vieux Montgriffon au lieu-dit « sous le Courtellet ».
  • Le col du Cendrier (793 mètres).

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Nivollet-Montgriffon et Saint-Rambert-en-Bugey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey », sur la commune de Saint-Rambert-en-Bugey - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey », sur la commune de Saint-Rambert-en-Bugey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Bulletin des lois de la République française n°754, t. XII-XXVI, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Décret n°13116 du Président de la République française du 3 janvier 1883 », p. 415-416
  13. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  14. F. B., « En fonction depuis 40 ans, le maire de Nivollet-Montgriffon est décédé », Le Progrès,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  15. Alain Baudry, « Emmanuel Simonnet est le nouveau maire de la commune », Le Progrès,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  16. Patrick Albert, « Voirie, santé et église parmi les projets de l’année », Le Progrès,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Jean-Louis Ponnavoy, « CHAVANT Marius, Eugène », Le Maitron en ligne - Dictionnaire biographique des fusillés, guillotinés, exécutés, massacrés 1940-1944 (consulté le ) « Né le 28 avril 1896 à Boyeux-Saint Jérôme (Ain), exécuté sommairement le 9 février 1944 à Nivollet-Montgriffon (Ain) ; cultivateur propriétaire ; adjoint au maire de Montgriffon ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’intérieur ».
  21. Corinne Lugoboni, « Stèle à la mémoire de Marius Chavant, Nivollet-Montgriffon (Ain) », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).