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Noyant-la-Gravoyère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Noyant-la-Gravoyère
Noyant-la-Gravoyère
Rue principale de Noyant-la-Gravoyère.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Commune Segré-en-Anjou Bleu
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Daniel Brossier
2020-2026
Code postal 49520
Code commune 49229
Démographie
Gentilé Noyantais
Population 1 894 hab. (2014)
Densité 159 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 17″ nord, 0° 57′ 14″ ouest
Altitude 97 m
Min. 32 m
Max. 102 m
Superficie 11,91 km2
Élections
Départementales Segré
Historique
Fusion 15 décembre 2016
Commune(s) d'intégration Segré-en-Anjou Bleu
Localisation
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Noyant-la-Gravoyère
Géolocalisation sur la carte : France
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Noyant-la-Gravoyère
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Noyant-la-Gravoyère
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Noyant-la-Gravoyère

Noyant-la-Gravoyère est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Elle est depuis le [1] intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.

Géographie

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Localisation

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Commune angevine du Segréen, Noyant-la-Gravoyère se situe au nord de Bourg-d'Iré, sur la route D 775, Pouancé - Segré[2].

Hydrographie

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Plusieurs étangs se trouvent sur la commune : l'étang de la Coudre, l'étang de Saint-Blaise et l'étang de la Corbinière sont formées par le ruisseau du Misengrain. La limite sud de la commune est formée par la Verzée, dans lequel se jette le ruisseau de la Dionnais[3]. L'ensemble hydrographique formé par le Misengrain et ses étangs a été classé en ZNIEFF par l'INPN[4].

Une première mention de Noyant-la-Gravoyère apparaît en 1177 sous la dénomination de Noientum. On retrouve Nioent en 1264, Nogentum en 1419, puis Noyens la Gravierre en 1585, Noyant-la-Gravaire en 1651 et Noyant-la-Gravelle en 1705[3].

Le terme Noyant proviendrait du mot gallo-romain noventium, dérivé de l'adjectif celte noviento, « nouveau ». Cette dénomination désigne alors une cité nouvelle pendant la période gallo-romaine. De la même origine provienne les communes de Noyant et Noyant-la-Plaine[5].

L'ajout Gravoyère, plus tardif, provient de la déformation de gravière, ayant pour origine l'ancien mot celte grava désignant une petite pierre. L'ajout de ce terme est lié aux nombreuses exploitations de roches diverses à Noyant, dont l'exploitation de schiste avec les ardoisières de Misengrain et de La Gatelière, ainsi que des mines de fer proches[6].

Antiquité, Moyen Âge et Ancien Régime

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La commune de Noyant-la-Gravoyère est située le long de l'ancienne voie romaine reliant Angers à Rennes. Une ancienne borne milliaire au lieu-dit la Gatelière a disparu à la fin du XVIIIe siècle[7].

En 1177, l'église de Noyant est aux mains de laïques et est racheté par Geoffroy La Mouche, évêque d'Angers. L'église est donné en collation au chapitre d'Angers, et semble être un centre paroissial. Au XVe siècle, lors de la fondation du prieuré Saint-Blaise, chapelle du fief seigneurial de La Gravoyère, elle n'est plus qu'une annexe de la cure du Bourg-d'Iré[8].

Au XVIIe siècle, on trouve sur le territoire de l'actuelle commune un nombre important d'ouvriers du bois et de l'ardoise. Le 10 octobre 1636, lors du mariage de Renée Lailler et Charles de Scépeaux, les fiefs de la Roche et de la Gravoyère sont réunis. En 1789, le territoire dépend du bailliage et de l'élection d'Angers, ainsi que du grenier à sel de Pouancé. Si Noyant est alors une communauté taillable distincte, elle n'est que succursale du Bourg-d'Iré[7].

Révolution et XIXe siècle

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Lors de la Révolution, le vicaire du Bourg-d'Iré desservant Noyant refuse de prêter serment et est déporté jusqu'en 1800. Lors des troubles de la Chouannerie, la commune est décrite comme ralliée aux chouans. Le maire lui-même accueille le vicaire du Bourg-d'Iré avant sa déportation pour communier 200 personnes. Le culte est ensuite célébré clandestinement par le curé de Saulgé-l'Hôpital. En 1795, les chouans des environs de Noyant étaient dirigés par un certain Robier, dit Pique-en-Bois[7].

En 1803, Noyant-la-Gravoyère est érigée en paroisse. En 1840, une école mixte est tenue dans la commune par une sœur religieuse de Saint-Charles. En 1875, une école de garçon est construite[8].

XXe siècle : apogée puis déclin des mines

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En 1912, la mine de fer du Bois I est ouverte par la société des mines de fer de Segré[7]. Lors de la Première Guerre mondiale, la commune perd 68 hommes. 17 autres habitants décèderont lors de la Seconde Guerre mondiale. L'entre-deux-guerres voit la construction de l'ensemble scolaire public et mixte en 1932, nommé par la suite René Brossard du nom de l'instituteur résistant de Segré arrêté en juin 1943, emprisonné au Pré-Pigeon à Angers aux côtés d'Adrien Tigeot, et mort en prison le 23 octobre de la même année[8].

En août-septembre 1921, une équipe de bénévoles encadrée, entre autres, par l'abbé Levesque, aménage un vélodrome[9] en bordure de la route de Segré à Pouancé (à l'angle des rues Constant Gérard et Ludovic Ménard)[10]. Début octobre, il est affilié à l'Union Vélocipédique de France[11]. Les premières courses officielles ont lieu le 9 octobre[12]. Il est abandonné au bout de quelques années. Les courses qui s'y déroulaient étaient organisées par "La Noyantaise", société sportive plus connue pour ses activités de gymnastique[13].

En janvier 1934, à l'initiative de Léon Dohin, ardoisier et ancien champion régional, la société Cycliste "La Joyeuse" est recréée. Il donne un terrain lui appartenant situé au lieu-dit "La Promenade" afin d'y aménager un nouveau vélodrome[14]. La piste en terre battue est réalisée uniquement par des bénévoles. Dès la première saison, trois réunions cyclistes y sont organisées. Chaque année, la piste est remaniée : Ainsi, en 1935, le virage Est est refait et en 1936 le tracé est entièrement modifié.

En 1938, le vélodrome de La Promenade, comme on l'appelle alors, est doté d'une tribune en bois[15]. La popularité et l'attrait du vélodrome grandissent, la plus importante course réunissant 400 compétiteurs en 1942[7].

Début 1951, une nouvelle rangée de gradins en ardoise est aménagée face aux tribunes existantes avec l'aide d'une soixantaine de bénévoles[16]. Le 18 novembre, l'assemblée du comité d'Anjou de la Fédération française de cyclisme, réunie à Nantes, décide que les Championnats d'Anjou 1952 auront lieu sur le vélodrome de Noyant-la-Gravoyère[17]. À la suite de cette annonce, une assemblée extraordinaire de « La Joyeuse » se tient le 23 décembre[18]. Il est décidé de remplacer la piste en terre battue par une piste en ciment. Des plans sont réalisés par Jean Alibert, ingénieur et géomètre des mines de fer. Il prend pour modèle le vélodrome de Milan.

En 1952, on inaugure le vélodrome en ciment qui porte désormais le nom de Georges Paillard, champion cycliste natif de Sainte-Gemmes-d'Andigné.

L'école maternelle public et mixte ouvre en 1978[8].

En 1979, on compte encore 411 employés aux ardoisières de Misengrain, produisant 17 000 tonnes d'ardoises, soit 23 % de la production du département tandis que la mine du Bois I produit 11 400 tonnes de fer par mois, employant 253 ouvriers. Les difficultés économiques s'accumulent pour l'industrie minière, entraînant la fermeture de la mine de fer du Bois I en 1985, puis la liquidation de la Société des Ardoisières d'Anjou en 1986, avec pour conséquence la fermeture des ardoisières et le licenciement de 310 employés. Malgré une reprise annoncée en janvier 1987[7] et effective en 1989 par les Ardoisières d'Angers avec un effectif restreint de 98 employés, la mine ferme définitivement en 1999.

En 1986, la commune mise sur le tourisme pour faire face aux difficultés induites par les fermetures des mines. Le parc de loisirs Saint-Blaise, près de l'étang du même nom, est construit en juin 1986 avec l'aide de bénévoles. L'année suivante, la commune réaménage l'ancien site ardoisier de la Gatelière pour créer la Mine bleue[7], qui ouvre ses portes en 1991. Faute de rentabilité, le site ferme en 2000, avant d'être repris par la société société FD Tourisme qui le rouvre en 2007. L'entreprise mise en liquidation judiciaire fin 2013, la Mine bleue est depuis gérée par le Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.

Politique et administration

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Façade de la mairie.
Façade de la mairie.

Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le Noyant-la-Gravoyère constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2016 août 2018 Jean-Noël Gaultier[19]    
août 2018 en cours Daniel Brossier[20],[21]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1792 René Dumesnil   Élu député en 1789
1792 1792 Jacques Poullain    
1793 1794 François Dutitre   Officier public
1795 1799 René Buisson   Officier public
1800 1807 Pierre Buisson    
janvier 1808 septembre 1812 Charles-Clovis Brillet de Candé   Démissionnaire en septembre 1812
septembre 1812 août 1830 (Jean) Prosper Brillet de Candé    
1830 avril 1831 René François Buisson    
avril 1831 février 1835 Rémy Buisson    
février 1835 août 1840 René François Buisson    
août 1840 août 1848 René Yves François Jallot    
août 1848 août 1854 Julien Gaultier   Mort en fonction
novembre 1854 septembre 1857 (Clovis) Antonin Brillet de Candé   Mort en fonction
octobre 1857 octobre 1862 René François Buisson    
octobre 1862 novembre 1870 Alexis Chevrollier    
novembre 1870 avril 1883 Auguste Ligot    
avril 1883 août 1894 (Amédée) Paul Brillet de Candé   Démissionnaire en août 1894
août 1894 janvier 1907 Pierre Brillet de Candé   Révoqué en janvier 1907
février 1907 juin 1914 Jean Desmats   Mort en fonction
juillet 1914 mai 1925 Pierre Brillet de Candé    
mai 1925 mai 1929 René Gicquel    
mai 1929 octobre 1933 Henri Sabran   Démissionnaire en octobre 1933
octobre 1933 mai 1945 Constant Guiot    
mai 1945 octobre 1947 Alfred Coutinot    
octobre 1947 mars 1971 Guillaume Brillet de Candé    
mars 1971 mars 1977 Serge Gohier    
mars 1977 mars 2014 Daniel Dupuis PS puis PRG Ancien conseiller général
mars 2014 décembre 2016 Jean-Noël Gaultier[23]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative

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La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[24], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 1 894 habitants, en évolution de +2,49 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
443270322404481478468478500
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4935196086356638168518231 021
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3251 4951 3931 4491 9301 8711 6221 6061 837
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
1 9611 9321 8741 9631 8131 7611 7671 8481 894
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 23,7 %) ;
  • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 30 %).
Pyramide des âges à Noyant-la-Gravoyère en 2008 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
8,2 
75 à 89 ans
12,5 
15,2 
60 à 74 ans
16,3 
22,0 
45 à 59 ans
20,5 
18,3 
30 à 44 ans
17,9 
17,4 
15 à 29 ans
15,0 
18,7 
0 à 14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[30].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Sur 85 établissements présents sur la commune à fin 2010, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 48 % de celui du commerce et des services et 20 % du secteur de l'administration et de la santé[31].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de La Roche.
  • Château de la Gravoyère, site archéologique de l'ancien fief de la Gravoyère.
  • La Mine bleue, ancienne mine d'ardoise ; elle constituait, lorsqu'elle était encore en service de 1916 à 1986, le principal employeur de la commune. Dans les années 1990, elle fut transformée en musée naturel, permettant au public de découvrir le lieu où travaillaient autrefois les mineurs. En 2007, après dix ans de fermeture, le site touristique de la Mine Bleue, racheté par le syndicat mixte Pays du Haut-Anjou Segréen (devenu Pays Anjou Bleu) a rouvert, proposant une visite de ce site ardoisier, avec descente en funiculaire à 130 mètres sous terre, nouvelle scénographie et d'autres attractions[32].
  • Le Vélodrome Georges Paillard[33],[34].
  • Salle des Parageots. Ancien cinéma bâti par des mineurs ardoisiers. Cette salle accueille aujourd'hui différents évènements : théâtre, concerts, résidences, ateliers, etc[35]. L'association Chaou Baou y a régulièrement organisé des concerts entre 2006 et 2015[36].
  • Cité jardin. Dans les années 1920, une cité ouvrière est construite pour les ouvriers des ardoisières. Elle est composée de pavillons semblables mais tous différents, équipés de toilettes et d'eau courante voire d'électricité et implantés le long de rues courbes. Ce modèle se distingue des corons à l'anglaise et des pavillons doubles ou quadruples rencontré dans les bourgs miniers alentour.

Personnalités liées à la commune

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  • Bertrand Roiné (1981- ), handballeur formé au club sportif Noyant-Bel-Air.

Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876), 545 p. (BNF 40869771, lire en ligne), p. 38-41
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676, lire en ligne), p. 19-20.
  • Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 398 p. (BNF 39295447), p. 122-123.
  • Pierre Dauffy, Noyant-la-Gravoyère d'hier et d'aujourd'hui, Angers, Imprimerie Topgraphic, 1997, 168 p.
  • Pascal Dollé, Noyant-la-Gravoyère autrefois, fascicules 1 à 6, Noyant-la-Gravoyère, 2021-2024
  • Pascal Dollé, Courtes biographies des 68 soldats qui ont leurs noms gravés sur le monument aux morts de la commune, juillet 2023, 155 p.
  • Pascal Dollé, Courtes biographies des 18 mineurs qui sont décédés à la suite de l'accident de la carrière de Misengrain du 15 novembre 1888, octobre 2023, 42 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. IGN et BRGM, Géoportail Noyant-la-Gravoyère (49), consulté le 7 octobre 2012.
  3. a et b Port 1989, p. 38.
  4. ZNIEFF 520220045 - RUISSEAU DE MISENGRAIN ET SES ETANGS.
  5. Augereau 2004, p. 122.
  6. Augereau 2004, p. 123.
  7. a b c d e f et g Port 1989, p. 40.
  8. a b c et d Port 1989, p. 39.
  9. Pascal Dollé, "Le vélodrome oublié de Noyant-la-Gravoyère", Noyant-la-Gravoyère autrefois, fascicule n°1, décembre 2021, pp.17-19.
  10. « Une fête sportive à Noyant-la-Gravoyère », La Gazette de Château-Gontier,‎
  11. « Union vélocipédique de France: le vélodrome de Noyant-la-Gravoyère », Le Petit Courrier,‎ .
  12. « Noyant-la-Gravoyère : Les grandes courses vélocipédiques », Le Nouvelliste,‎ .
  13. « La grande première: Vélodrome de Noyant-la-Gravoyère », Le Petit Courrier,‎ .
  14. « Le vélodrome de Noyant-la-Gravoyère : Comment une vingtaine de sportifs dévoués l'édifièrent en entier de leur travail personnel », Le Petit Courrier,‎ .
  15. « Au vélodrome de Noyant-la-Gravoyère », La Gazette de Château-Gontier,‎ .
  16. « Noyant-la-Gravoyère: L'activité à "La Joyeuse" », Le Segréen,‎ .
  17. « Les Championnats d'Anjou sur piste le 25 mai 1952 à Noyant-la-Gravoyère », Le Segréen,‎ .
  18. « Noyant-la-Gravoyère: A "La Joyeuse" », Le Segréen,‎ .
  19. « Segré-en-Anjou-Bleu Jean-Noël Gaultier passe la main », sur Le Courrier de l'Ouest, .
  20. « Noyant la Gravoyère », sur Mairie de Segré-en-Anjou-Bleu (consulté le ).
  21. « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  22. Maires successifs, dont Port 1989, p. 39, maires de 1789 à 1989.
  23. Ouest-France, Jean-Noël Gaultier prend la suite de Daniel Dupuis, article du 2 avril 2014.
  24. Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013
  25. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  29. « Évolution et structure de la population à Noyant-la-Gravoyère en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  31. Insee, Statistiques locales du territoire de Noyant-la-Gravoyère (49), consultées le 5 mai 2013.
  32. Site de la Mine Bleue.
  33. Noyant-la-Gravoyère : le vélodrome sur le site patrimoineduhautanjouavaloriser.fr
  34. Le Monde du 6 septembre 2020
  35. « Chaou Baou » (version du sur Internet Archive), consulté le 23 octobre 2012.
  36. « Chaou Baou », sur WikiAnjou (wiki-anjou.fr), (consulté le ).