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Merrey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Merrey
Merrey
La gare.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Jean-Pierre Emprin
2020-2026
Code postal 52240
Code commune 52320
Démographie
Population
municipale
90 hab. (2021 en évolution de −17,43 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 19″ nord, 5° 35′ 30″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 421 m
Superficie 6,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poissons
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Merrey
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Merrey
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Merrey
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Merrey

Merrey est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

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Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Grand-Étang, le ruisseau de Maulain et le ruisseau du Soilleron[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Merrey[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Val-de-Meuse », sur la commune de Val-de-Meuse à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 917,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Merrey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,1 %), terres arables (14,6 %), forêts (12,9 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

« En 1789, la cure de Merrey, du doyenné d'Is au diocèse de Langres, était à la nomination de l'évêque. La paroisse, de la généralité de Bourgogne, ressortissait du bailliage de Dijon. La seigneurie appartenait aux Choiseul (Maison de Choiseul) de la branche de Daillecourt. Cette illustre maison l'avait toujours possédée depuis le XIVe siècle. Le premier seigneur de Merrey, dont il soit fait mention dans les chartes, est Béranger, qui vivait dans la première moitié du XIIe siècle. Il participa à la donation des Gouttes à Morimond, et vivait encore en 1153. Le nom latin de la paroisse était alors Moereium et en français Mairé. Les seigneurs de Breuvannes avaient des droits sur la seigneurie, car Wiard donna le droit de pâture aux moines de Morimond, en 1144. En 1269, le chevalier Olry, seigneur de Merrey, fonda son anniversaire à Morimond ; il eut pour successeur son fils Girard. Un autre seigneur de Merrey, du même nom de Girard et probablement fils du précédent, épousa Agnès de Clefmont et fut enterré à Auberive. En 1338, sa femme ratifia, dans sa maison de Gratedos[14], toutes les donations faites par son mari. C'est sans doute à cette époque que la seigneurie de Merrey passa en la possession des Clefmont (Maison de Clefmont), d'où elle échut successivement aux branches d'Aigremont, de Meuse, de Beaupré et de Daillecourt. »[15]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001   Eric Thériot    
  En cours Jean-Pierre Emprin    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 90 habitants[Note 3], en évolution de −17,43 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301272277271247245243252250
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
194210214235220270258275234
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
222237259294244222256230180
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
187166167135137137134133114
2018 2021 - - - - - - -
9690-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Lieux et monuments

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la Gare en 1938

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Merrey » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Merrey », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Merrey et Val-de-Meuse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Val-de-Meuse », sur la commune de Val-de-Meuse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Val-de-Meuse », sur la commune de Val-de-Meuse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Merrey ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes », sur cths.fr, (consulté le ) : « Grattedos, — Grattedos, 1456 (arch. Haute-Marne, G. 592). — La forte maison de Gratte Doux, 1464 (Arch. nat., P. 1743, n° 330 bis). — Grathedos, 1481 (arch. Haute-Marne, G. 592). — Gratedoz, 1607 (arch. Haute-Marne, G. 592). — Château de Gratedos, 1710 (arch. Haute-Marne, G. 592). moulin, commune d'Aprey ; ancien fief, avec château fort, commune de Villiers-lez-Aprey, section B. ».
  15. Emile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne : dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique, Chaumont, mio dadant, , 650 p. (lire en ligne).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.