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Marius Paquereaux

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Marius Paquereaux, né le à Paris et mort le à Juvisy-sur-Orge, est un homme politique français.

Ouvrier, Marius Paquereaux commence sa carrière politique comme conseiller municipal d'Auvers-sur-Oise, élu sous l'étiquette radicale-socialiste, avant de rejoindre, en 1918, la SFIO. Il devient alors un des proches collaborateurs de Marcel Cachin, qui lui ouvre les portes de la commission administrative permanente en 1919[1].

En 1920, il suit la majorité du Congrès de Tours et rejoint donc le Parti communiste. Il est alors chargé d'organiser, comme secrétaire, la fédération de Seine-et-Oise. En 1921, il entre au comité directeur du parti puis, l'année suivante, au bureau politique [1].

Début 1923, sa participation à la conférence d'Essen (Allemagne), qui condamne l’occupation de la Ruhr par les armées française et belge, lui vaut une incarcération, qui se solde par un non-lieu en mars. Mais l'année suivante, le congrès du parti ne lui renouvelle pas ses mandats au comité directeur, et il doit donc quitter le bureau politique. En Seine-et-Oise, il est remplacé par Alice Brisset, alors âgée d'à peine 30 ans[1].

Il conserve cependant quelques responsabilités, notamment au sein de la commission coopérative du parti, ou de l'ARAC[Quoi ?].

En 1928, il est élu maire d'Athis-Mons, et réélu en 1929 après annulation de la première élection[2]. Il est également élu conseiller général de Seine-et-Oise, pour le canton de Longjumeau de 1928 à 1934[1].

Il est cependant exclu du parti en 1930, pour « mise en rapport avec des adversaires politiques », et rejoint le Parti d'unité prolétarienne. À Athis-Mons, la lutte est alors rude entre Paquereaux et les responsables restés fidèles à la direction du PCF. Les diverses mises en minorité conduisent à des annulations d'élections, et il perd définitivement son siège de maire en 1935[1].

En 1936, il se rapproche de l'USR et se présente sous cette étiquette aux législatives, sans être élu[1].

Il adhère ensuite au Parti populaire français[3], animé par un autre exclu du PCF, Jacques Doriot, dont il assure l'intérim à la direction du parti lorsque celui-ci est mobilisé. Il est cependant exclu du PPF par Doriot à son retour à la vie civile, en . Il adhère alors du Front Révolutionnaire National, puis au RNP en 1942[1].

Il est tué lors d'un attentat du Front national en 1943[1].

Références

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Liens externes

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