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Margaret Pole

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Margaret Pole
Bienheureuse catholique
Description de l'image Unknown woman, formerly known as Margaret Pole, Countess of Salisbury from NPG retouched.jpg.

Titre

Comtesse de Salisbury


(26 ans, 6 mois et 28 jours)

Prédécesseur Édouard de Middleham
Successeur Titre confisqué
Biographie
Dynastie Maison d'York
Nom de naissance Margaret Plantagenêt
Naissance
Château de Farleigh (Somerset)
Décès (à 67 ans)
Londres
Père Georges Plantagenêt
Mère Isabelle Neville
Conjoint Richard Pole
Enfants Henry Pole
Arthur Pole
Ursula Pole
Reginald Pole
Geoffrey Pole
Religion Catholicisme
Description de l'image Arms Margaret Pole, Countess of Salisbury.svg.

La bienheureuse Margaret Pole, 8e comtesse de Salisbury, dite aussi « Margaret Plantagenêt », née le au château de Farleigh (en) (Somerset), et exécutée le à la tour de Londres, est la seconde fille de Georges Plantagenêt[1], duc de Clarence et d'Isabelle Neville, la fille de Richard Neville, comte de Warwick.

Relations avec Henri VIII

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De par son grand-père paternel, Richard Plantagenêt, elle est héritière de la maison d'York, la principale maison royale encore susceptible de faire de l'ombre à celle des Tudors et de contester ainsi le trône à son représentant, le roi Henri VIII. Margaret et Henri sont cousins. En effet, tous deux descendent des fils d'Édouard III : Lionel d'Anvers, duc de Clarence pour Margaret ; Jean de Gand, duc de Lancastre et Edmond de Langley, duc d'York (ainsi que Lionel d'Anvers) pour Henri. De plus, le père de Margaret, Georges Plantagenêt, était le frère du grand-père maternel d'Henri VIII, Édouard IV.

Mais Margaret a surtout le tort d'être catholique. Reginald, l'un de ses fils issu de son mariage avec Richard Pole, est même devenu un éminent clerc de l'Église catholique romaine. Cependant, lorsque celui-ci refuse de consentir au divorce du roi avec Catherine d'Aragon et s'en prend à la politique d'Henri, il s'attire les foudres du monarque. Margaret et un certain nombre de membres de sa famille, dont le frère de Reginald, Henry Pole, 1er baron Montagu, sont alors victimes de représailles royales.

La comtesse de Salisbury est, pour sa part, emprisonnée à la tour de Londres pendant plusieurs années dans des conditions de détention très dures, avant d'y être décapitée au matin du à l'âge de 67 ans, devant 150 témoins.

L’histoire de l’exécution réelle est plutôt horrible, bien qu’elle ait parfois été faussement embellie avec des histoires du bourreau poursuivant Margaret avec une hache. Il n’y avait pas de poursuite, mais Margaret a eu le malheur d’avoir un homme de hache inexpérimenté qui était, selon le Calendrier des documents d’État, « un jeune misérable et maladroit ... qui lui a littéralement coupé la tête et les épaules en morceaux de la manière la plus pitoyable »[2].

Considérée comme martyre par l'Église catholique, Margaret Pole a été béatifiée en 1886 par le pape Léon XIII. Elle est fêtée le 28 mai[3].

Descendance

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De son mariage avec Sir Richard Pole (en), Margaret eut cinq enfants :

Margaret Pole dans les médias

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À la télévision

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Littérature

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La malédiction du roi par Philippa Gregory lui est consacré.

Elle apparait dans The Mirror & the Light, par Hilary Mantel, troisième tome de la vie de Thomas Cromwell.

Notes et références

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  1. Frère des rois Édouard IV et Richard III d'Angleterre.
  2. « Margaret Pole », sur tudorhistory.org (consulté le )
  3. Bienheureuse Margaret Pole, martyre en Angleterre (✝ 1541), fête le 28 mai, Nominis.
  4. Ce dernier est lui-même l'ancêtre de Sir Edward Pakenham, dont la sœur Catherine se maria avec Arthur Wellesley, futur Duc de Wellington.

Liens externes

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