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Monodora myristica

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Monodora myristica
Description de cette image, également commentée ci-après
Fleur de Monodora myristica
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Magnoliidées
Ordre Magnoliales
Famille Annonaceae
Genre Monodora

Espèce

Monodora myristica
(Gaertn.) Dunal, 1817[1]

Synonymes

  • Annona myristica Gaertn.[1] [2]
  • Monodora borealis Scott-Elliot[1]
  • Monodora claessensii De Wild.[1]
  • Monodora grandiflora Benth.[1]

Monodora myristica (Gaertn.) Dunal est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Annonaceae. C'est un arbre présent dans les forêts tropicales humides d'Afrique de l'Ouest. On l'appelle aussi « Faux muscadier », « Muscadier du Gabon » ou encore « Muscade calebasse ».

Description

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Cet arbre peut atteindre jusqu'à 35 m de hauteur et 2 m de diamètre. Ses branches sont étalées horizontalement, son feuillage est dense et son écorce de couleur grise.

Les feuilles, caduques et de forme elliptique peuvent mesurer jusqu'à 45 cm de long et 20 cm de large. Elles sont rougeâtres à violettes lors de leur apparition avant de prendre une couleur verte légèrement bleutée.

Les fleurs, semblables à des orchidées, sont pendantes et parfumées. Les sépales sont tachetées de rouge. La corolle est formée de six pétales frisés. Les trois pétales intérieurs sont presque triangulaires et forment un cône jaunâtre marbré de rouge à l’extérieur et vert à l’intérieur. Ces caractéristiques font de Monodora myristica un arbre ornemental exceptionnel.

Les fruits, sphériques et de couleur verte peuvent atteindre 15 cm de diamètre. La pulpe épaisse et blanchâtre renferme un grand nombre de graines brun clair d'environ 1,5 cm de long[3].

Reproduction

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La dissémination de ses graines est facilitée par les éléphants, celles-ci étant capables de germer dans les excréments d'éléphant[4].

Répartition

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Son aire de répartition s'étend sur toute l'Afrique tropicale, de la Sierra Léone à l'Angola et à l'Ouganda [5]. Il a été introduit en Jamaïque ainsi qu'à d'autres endroits des Caraïbes [6] au XVIIIe siècle.

Graines de Monodora myristica.

D'un point de vue économique, les graines constituent la partie de la plante la plus importante. Elles sont utilisées comme épices et remèdes. Elles sont un ingrédient récurrent de la cuisine camerounaise, où elles sont connues sont le nom de pèbè.

En cuisine, les graines font office de substitut de la noix de muscade. Les noix sont d'abord grillées afin de dégager plus d'arômes puis réduites en poudre [7]. Au NigeriaMonodora myristica est principalement cultivé, la graine est appelée ehuru ou abo-lakoshe[8].

En médecine traditionnelle centrafricaine, les graines, les racines et l'écorce sont utilisées dans le traitement de nombreuses pathologies: maux de ventre, maux de tête, maux de dents, fièvre, hypertension, diarrhée et parasites intestinaux. L'huile essentielle obtenue par hydrodistillation des graines est connue pour son activité antispasmodique.

Des études menées in vitro ont également mis en évidence les propriétés antioxydantes de Monodora myristica liées à la présence de certains composés phénoliques et flavonoïdes.

Liste des formes

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Selon Catalogue of Life (20 septembre 2017)[9] :

  • forme Monodora myristica f. atypica Tisser. & Sillans

Notes et références

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  1. a b c d et e The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 20 septembre 2017
  2. USDA, Agricultural Research Service, National Plant Germplasm System. Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxonomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland., consulté le 20 septembre 2017
  3. Walker, André, « Plantes aromatiques offerte par les Gabonais aux mânes de leurs ancêtres. », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 14, no 150,‎ , p. 102–106 (DOI 10.3406/jatba.1934.5335, lire en ligne, consulté le ).
  4. D.-Y. Alexandre, « Le rôle disséminateur des éléphants en forêt de Taï, Côte-d'Ivoire », Revue d'Écologie, no 1,‎ , p. 47–72 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le ).
  5. http://www.fao.org/forestry/19984-0986218e205fec3eb2e1f40f40c0af0fc.pdf
  6. « papiliorama.ch/encyclopedia-de… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « NameBright - Coming Soon », sur abbayedzogbegan.com (consulté le ).
  8. « Monodora myristica - Jungle Tropicale », sur jungletropicale.com via Internet Archive, (consulté le ).
  9. Catalogue of Life Checklist, consulté le 20 septembre 2017

Bibliographie

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  • Nwozo S.O., Kasumu T.F., Oyinloye B.E. Dzotan J.K., Touani F.K., Kuete V. 2015. African Nutmeg (Monodora Myristica) Lowers Cholesterol and Modulates Lipid Peroxidation in Experimentally Induced Hypercholesterolemic Male Wistar Rats. International Journal of Biomedical Science,11(2): 86–92.
  • Erukainure O.L., Oke O.V.,Owolabi F.O., Kayode F.O., Umanhonlen E.E., Aliyu M. 2012. Chemical properties of Monodora myristica and its protective potentials against free radicals in vitro. Oxidants and Antioxidants in Medical Science,1(2):127-132.
  • Koudou J., Alkikokou K., Gbeassor M., Bessiere J.M. 2001. Composition chimique et activité anti-contracturante de l'huile essentielle de Monodora Myristica Gaertn de la République Centrafricaine. Pharmacopée et médecine traditionnelle africaine, 1:59-67.
  • Akinwunmi K.F., Oyedapo O.O. 2013. Evaluation of antioxidant potentials of Monodora myristica(Gaertn) dunel seeds. African journal of food science, 7(9): 317-324.
  • [Eyog Matig et al. 2006] Oscar Eyog Matig, Ousseynou Ndoye, Joseph Kengue et Abdon Awono (éds.), Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI (International Plant Genetic Resources Institute), , 220 p. (ISBN 978-92-9043-707-9 et 92-9043-707-3, lire en ligne [sur books.google.fr]), p. 34-35.

Liens externes

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