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Lagrâce-Dieu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lagrâce-Dieu
Lagrâce-Dieu
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais
Maire
Mandat
Joël Cazajus
2020-2026
Code postal 31190
Code commune 31264
Démographie
Gentilé Gracieux-divins
Population
municipale
561 hab. (2021 en évolution de −2,77 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 25″ nord, 1° 25′ 18″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 321 m
Superficie 8,52 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auterive
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lagrâce-Dieu
Géolocalisation sur la carte : France
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Lagrâce-Dieu
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
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Lagrâce-Dieu
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lagrâce-Dieu

Lagrâce-Dieu est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Mouillonne, le ruisseau le Rauzé et par divers autres petits cours d'eau.

Lagrâce-Dieu est une commune rurale qui compte 561 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Gracieux-Divins ou Gracieuses-Divines.

Géographie

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Localisation

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La commune de Lagrâce-Dieu se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 15 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 5 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Auterive[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Puydaniel (1,0 km), Mauressac (2,1 km), Auribail (3,4 km), Miremont (3,4 km), Grazac (4,2 km), Auterive (4,5 km), Esperce (5,0 km), Caujac (5,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Lagrâce-Dieu fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].

Lagrâce-Dieu est limitrophe de six autres communes[6]. Les communes limitrophes sont Miremont, Puydaniel, Auribail, Auterive, Esperce et Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Communes limitrophes de Lagrâce-Dieu
Auribail Miremont
Saint-Sulpice-sur-Lèze Lagrâce-Dieu Auterive
Esperce Puydaniel

Relief et géologie

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La superficie de la commune est de 852 hectares. Elle est située dans la vallée de la Mouillonne et sur des coteaux boisés du Volvestre, étagés de 181 mètres pour le lieu-dit la Pradasse à 321 mètres[7] pour Le Roussel. La commune a la forme d'un parallélogramme de 6 400 mètres de long sur 2 000 mètres de large.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lagrâce-Dieu.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Mouillonne, le ruisseau le rauzé, la Mercé, le Rivet, le ruisseau de Bouthaère et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Mouillonne, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 10 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 19 km à vol d'oiseau[13], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].

Au , Lagrâce-Dieu est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,6 %), forêts (26,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès par la route départementale D 622, et le réseau Arc-en-ciel.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lagrâce-Dieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mouillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[23],[21].

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Lagrâce-Dieu est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Coteaux de l'Ariège. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24],[25]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lagrâce-Dieu.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 204 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 204 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2002, 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

C'est vers le XIIIe siècle que l'on a donné le nom de « Lagrâce-Dieu ». L'abbaye de la localité avait une relique de saint Jean nommée Grâce de Dieu. La commune était formée anciennement de deux territoires entièrement distincts: Lagrâce-Dieu et Magrens. À la fin de la Révolution de 1789 Lagrâce-Dieu et Magrens ne forment qu'un seul village: Rozé rebaptisé Lagrâce-Dieu en 1791.

À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la révolution française, Lagrâce-Dieu faisait partie du diocèse de Rieux

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1989 Célestin Dussol ..  
1989 1992 Roger Dejean ..  
1992 2014 Claire Gilabert ..  
2014 En cours Joël Cazajus SE Cadre

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 561 habitants[Note 3], en évolution de −2,77 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
272355389397443462468520515
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
531514501504456437436430336
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
350349310309344350345249262
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
212205207201247269326361433
2014 2019 2021 - - - - - -
562557561------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
Rang de la commune dans le département 365 378 338 294 305 276 255 229
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Service public

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Enseignement

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Lagrâce-Dieu fait partie de l'académie de Toulouse.

1826 : Les registres de délibération du conseil municipal de Lagrâce-Dieu portent témoignage de l’existence d’une école déjà présente en 1826. Au budget, voté le , il est noté dans le registre des comptes au titre de dépenses que le logement et le traitement d’un instituteur s’élèvent à 80 F. (archives municipales de Lagrâce-Dieu).

1839 : Monsieur le maire explique qu’en exécution de l’ordonnance royale du , le conseil municipal doit délibérer, chaque année, au mois de mai, sur l’entretien de l’école primaire communale, sur le taux de rétribution mensuelle et le traitement fixe à accorder à l’instituteur. La somme allouée à l’instituteur est de 132 francs et 90 centimes par les fonds de la commune. Les parents doivent rétribuer mensuellement l’instituteur, seuls les parents indigents ne payent pas de rétribution.

1989 : La classe unique de Lagrâce-Dieu compte 9 élèves. L’école de Puydaniel est fermée déjà depuis quelques années.

1995 : Une classe enfantine (classe maternelle à plusieurs cours) est ouverte à Lagrâce-Dieu. Les locaux sont celui de l’ancien presbytère. 1997 : Une deuxième classe primaire est ouverte à Lagrâce-Dieu.

1999 : Une deuxième classe maternelle est ouverte à Lagrâce-Dieu. 2001 : L’école de Puydaniel est rouverte.

2003 : L’école de Puydaniel compte 20 élèves. L’école de Lagrâce-Dieu compte 72 élèves. Ces deux écoles sont gérées par le SIVOM regroupant les mairies de Lagrâce-Dieu, Mauressac et Puydaniel.

2005 : L’école de Puydaniel compte 23 élèves. L’école de Lagrâce-Dieu compte 92 élèves. Le conseil municipal de Mauressac envisage la construction et l’ouverture d’une école maternelle sur sa commune en 2007.

2009 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 160 enfants. Il y a maintenant 7 classes: 3 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel directrice du RPI : L’école de Lagrâce-Dieu : 65 élèves, l’école de Puydaniel : 21 élèves et l’école de Mauressac : 74 élèves.

2011 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 180 enfants. Il y a 8 classes: 4 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel. L’école de Lagrâce-Dieu : 89 élèves, l’école de Puydaniel : 15 élèves et l’école de Mauressac : 76 élèves.

2013 : le RPI de Lagrâce-Dieu/Puydaniel/Mauressac compte 194 enfants Il y a 8 classes : 4 classes à Lagrâce-Dieu, 3 classes à Mauressac et 1 classe à Puydaniel. L’école de Lagrâce-Dieu : 94 élèves, l’école de Puydaniel : 24 élèves et l’école de Mauressac : 76 élèves.

Culture et festivité

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Foyer rural, comité des fêtes

Activités sportives

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Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[38].

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 197 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 558 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 000 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,3 % 6,6 % 6,8 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 355 personnes, parmi lesquelles on compte 85,5 % d'actifs (78,6 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 14,5 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 286, soit un indicateur de concentration d'emploi de 11,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 74,5 %[I 11].

Sur ces 286 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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25 établissements[Note 6] sont implantés à Lagrâce-Dieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 25 entreprises implantées à Lagrâce-Dieu), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 14 9 8 7
SAU[Note 8] (ha) 693 812 724 797

La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 797 ha[41],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Tombeau de Sicard de Miremont

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Description : Une série de quadrilobes dans le goût du XIIIe siècle se développe sur les flancs du tombeau renfermant chacun un écusson chargé d'une pièce héraldique alternativement répétée. C'est tantôt une croix péronée tantôt un lion rampant. L'écusson du milieu est seul chargé de pal. Sicard de Miremont (Sicardus de Miremonte) probablement fils de Bernard un des témoins nommés dans le traité de paix entre Saint Louis et Raymond VII de Toulouse (1229) joua un certain rôle dans les événements qui suivirent la croisade contre les Albigeois. Il figure dans un hommage au dernier Raymond et fut un des commissaires chargés de recueillir les serments de fidélité dans le Toulousain l'Albigeois le Rouergue le Quercy et l'Agenais (1243). On le trouve l'année suivante comme témoin des hommages des comtes d'Astarac et de Comminges. Il rend au comte Raymond Totum jus et dominumin castro sanctoe gvelloe. En 1261 Roger-Bernard II de Foix jure paréage et fidélité : Dominus castri de Saverduns et nobilis véris éjus Dum Castro penéluit et de Sicardus de Miramonte.

On voit à Miremont, peu distant de Lagrâce-Dieu le tombeau d'Honor de Durfort, femme de Sicard de Miremont.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lagrâce-Dieu » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Lagrâce-Dieu ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lagrâce-Dieu » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lagrâce-Dieu » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources

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