[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Lacajunte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lacajunte
Lacajunte
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire
Mandat
Christian Boulin
2020-2026
Code postal 40320
Code commune 40136
Démographie
Population
municipale
152 hab. (2021 en évolution de −0,65 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 39″ nord, 0° 25′ 26″ ouest
Altitude Min. 94 m
Max. 174 m
Superficie 5,63 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lacajunte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lacajunte
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Lacajunte
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Lacajunte
Liens
Site web Site officiel de Lacajunte

Lacajunte (La Cau Junta, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Au sud-est du département, la commune est limitrophe de celui des Pyrénées-Atlantiques.

Commune située dans le Tursan, dans le vignoble du même nom.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Arboucave, Philondenx, Pimbo, Puyol-Cazalet et Malaussanne.

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Pyrénées atlantiques »0[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 120 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Urgons à 6,27 km à vol d'oiseau[6], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Lacajunte est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), forêts (10,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lacajunte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gabas et le Louts. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacajunte.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 18,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 77 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 27 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Protohistoire

[modifier | modifier le code]

Pierre-Eudoxe Dubalen fouille un tumulus sur . junte[21].

Entre Thèze (Pyrénées-Atlantiques) et Lacajunte, le plateau forme un couloir étroit et la densité de tumulus y est importante ; les tertres y sont regroupés en nécropoles[22].

Ainsi, sur Lacajunte au lieu-dit landes de Cazaou se trouve un site comprenant un grand tumulus isolé, haut d'environ 2 m encore en 1987 ; une nécropole de 7 tertres plus petits et presque arasés (en 1987) que les anciennes études nomment « de Fratis » ; et une mare fossile avec un déversoir emmenant l'eau au ruisseau du Lous[23].

G. Fabre (1943) mentionne succinctement dans la lande Prorès un grand tumulus[24] déjà fouillé en 1912 par l'abbé Beaumont et Joseph de Laporterie[25] ; elle cite Vidal : « [le tumulus] offrait dans son ensemble un aspect chaotique de charbons, de cendres de lames d'épées plantées verticalement et une masse considérable de scories de fer ; remarque importante, pas trace d'ossements, c'était sûrement une forge. Dans le quartier Ouest de ce tertre, non affecté par la brûlerie[26] », Dubalen a découvert quelques urnes ; l'une d'elles, recouverte d'une coupe et contenant un petit vase, serait un vestige de tombe[24].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Michel Dubaquier    
mars 2008 En cours Christian Boulin DVD Retraité armée de l'air
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[27].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29]. En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 1], en évolution de −0,65 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
272283301314293325339342330
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
342308296264291276281263267
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
256259250225203188200180168
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
193196170152160136132131146
2017 2021 - - - - - - -
153152-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Il existe un club de football dans la commune : Football club Lacajunte Tursan.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Lacajunte Blason
D'or au pin de sinople, au lévrier de gueules accolé d'argent et attaché au tronc de l'arbre par une chaîne du même; au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accosté de deux étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Lacajunte et Urgons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Urgons » (commune d'Urgons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Urgons » (commune d'Urgons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Lacajunte ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lacajunte », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. [Simonet 2014] Aurélien Simonet, « Brassempouy (Landes). Présentation du site et des collections Dubalen et de Laporterie » (chap. 1), Bulletin e la Fédération Archéologique des Pyrénées occidentales et des Landes, no 6 (hors série) « Archéologie des Pyrénées occidentales et des Landes. Brassempouy. Les collections Dubalen et de Laporterie »,‎ , p. 7-17 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ), voir résumé.
  22. [Didierjean 1989] François Didierjean, « Apport de l'archéologie aérienne à l'étude des nécropoles tumulaires des Chalosses », dans Les Landes - Forêt - Thermalisme (Actes du 40e congrès d'études régionales, Dax, 3-5 avril 1987), Fédération Historique du Sud-Ouest, , 435 p. (lire en ligne [PDF] sur clubdubalen.fr), p. 73-82. Voir p. 79.
  23. Didierjean 1989, p. 78, fig. 3.
  24. a et b [Fabre 1943] Gabrielle Fabre, « Contribution à l'étude du protohistorique du Sud-Ouest de la France », Gallia, t. 1, no 1,‎ , p. 43-79 (lire en ligne [sur persee]), p. 61-62.
  25. [Simonet 2015] Aurélien Simonet, « Brassempouy (Landes). Présentation du site et des collections Dubalen et de Laporterie » (chap. 1), Bulletin de la Fédération Archéologique des Pyrénées occidentales et des Landes, no 6 (hors série) « Archéologie des Pyrénées occidentales et des Landes. Brassempouy. Les collections Dubalen et de Laporterie »,‎ , p. 7-17 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ). Voir Résumé.
  26. [Vidal 1927] André Vidal, « (titre chapitre ?) », dans Nos Landes. Vision d'Ensemble sur le Pays Landais (collectif de 20 auteurs dont les fondateurs d'Hossegor, J.-H. Rosny jeune, Barranx, Dubalen, Claude Fayet, André Vidal,…), Mont-de-Marsan, éd. David Chabas, , XII-374 p. Cité dans Fabre 1943, p. 61.
  27. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.