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Octavian Smigelschi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Octavian Smigelschi
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Ludoș (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
BudapestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Mouvement
Maîtres
Carl Dörschlag (d), Bertalan SzékelyVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Peintre d'icônes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Carl Dörschlag (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Octavian ou Octav Smigelschi (nom également écrit Smigelski, Smighelschi, Szmigelszki ou Szmigelschi ; en hongrois : Szmigelszki Oktáv), né le à Ludoș (hu) et mort le à Budapest, est un peintre austro-hongrois originaire de Transylvanie.

Octavian Smigelschi naît le à Ludoș[1] en Transylvanie, autrefois province de l'Empire austro-hongrois, et désormais en Roumanie. Son père, Mihaïl Śmigielski, est un polonais réfugié en Transylvanie à la suite de l'échec de l'insurrection de Grande-Pologne de 1848 et sa mère est d'origine macédonienne. Octavian Smigelschi s'est marié avec Marie Trinchieri, d'origine italienne. Ils ont eu une fille, Anamaria, artiste plasticienne et graphiste à la carrière internationale.

Octavian Smigelschi fréquente l'école dans son village natal et, en 1880, il est inscrit au lycée hongrois à Sibiu. C'est là qu'il se lie d'amitié avec Fritz Schullerus, et tous deux suivent des cours d'art chez Carl Dörschlag, un immigrant allemand. Après avoir obtenu son diplôme en 1884, il obtient une bourse publique pour étudier à l'Université hongroise des beaux-arts à Budapest, dirigée par Bertalan Székely avec Schullerus[2]. Il termine son apprentissage à Budapest en 1889[3]. L'année suivante, il sollicite une bourse en Roumanie, expliquant que la Hongrie étouffe sa créativité[4]. Finalement intégré par le système éducatif hongrois, il est nommé professeur d'art dans la ville de Banská Štiavnica, une ville de la Haute-Hongrie (Slovaquie )[2].

Paysanne roumaine.

En 1890, il tient sa première exposition à Sibiu, aux côtés de Schullerus et d'un autre compatriote saxon de Transylvanie. En 1892, il est engagé pour enseigner l'art au Lycée d'État de Dumbrăveni. Il occupe ce poste jusqu'en 1911, date à laquelle il se retire pour se consacrer à la peinture.

Smigelschi a beaucoup voyagé. Il est allé à Venise et Ravenne en 1898-1899 pour y étudier les fresques et mosaïques byzantines. Il a étudié les représentations religieuses de nombreuses églises et monastères roumains.

L'œuvre de Smigelschi comprend un nombre important d'œuvres couvrant tous les genres : les portraits, paysages ruraux roumains, les compositions symboliques et religieuses, les représentations animalières et les études de costume. Mais sa principale contribution s'est concrétisée dans la peinture monumentale de fresques religieuses en particulier dans la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité de Sibiu. Il a décoré de nombreuses autres églises roumaines. Il souhaitait la création d'un art monumental de caractère national-roumain à la fois religieux et profane[5],[6].

Il meurt le à Budapest[1].

Sélection d'œuvres

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  • Portrait de fille, collection privée.
  • Paysan, Musée national Brukenthal de Sibiu.
  • Autoportrait, Musée national Brukenthal de Sibiu.
  • Mihaïl Smigelschi père, collection privée.

Une exposition « Octavian Smigelschi - entre tradition et innovation » lui est consacrée au Palais Braunstein à Jassy en Roumanie en novembre 2023.

Notes et références

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  1. a et b (en) « Smigelschi, Octavian », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. a et b Gogâlea, p. 16
  3. Păcurariu, p. 27
  4. Gogâlea, p. 7
  5. Notice explicative de l'exposition de Jassy (11/2023) : « Octavian Smigelschi - entre tradition et innnovation »
  6. Adriana Sotropa, Héritages de Byzance en Europe du sud-est à l'époque moderne et contemporaine, Athènes, Olivier Delouis, Anne Couderc et Petre Guran, (lire en ligne), p. 377

Liens externes

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