Jean Pierre Guiard
Jean Pierre Guiard | ||
Naissance | Méral (Mayenne) |
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Décès | (à 79 ans) Saint-Pavin-des-Champs (Sarthe) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1783 – 1815 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
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Jean Pierre Guiard, ou Guyard, né le à Méral (Mayenne), mort le à Saint-Pavin-des-Champs (Sarthe), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre en service le , comme soldat au régiment de Provence, et il obtient son congé le .
Il reprend du service le , en tant que sous-lieutenant au 1er bataillon de volontaires de la Mayenne, et il devient adjudant-major le . De 1792 à l’an X, il combat avec les armées du Nord de l’Ouest, de Sambre-et-Meuse, d’Angleterre du Rhin, de Naples, d’Italie et des Grisons.
Il reçoit son brevet de capitaine de grenadiers le , au 73e régiment d’infanterie de ligne, avec lequel il fait toutes les campagnes de la liberté. Le , à l’affaire de Nervi, il avance avec son bataillon au milieu des chasseurs d’Asper, et il reçoit un coup de feu qui lui traverse la poitrine.
Le , lors d’une charge de son régiment à la Bataille de Hohenlinden, il contribue puissamment à la prise d’un parc d’artillerie de 105 pièces de canon. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1805, il fait la campagne d'Autriche au sein de la Grande Armée, et il est nommé chef de bataillon le , au 60e régiment d’infanterie de ligne. Il fait les campagnes de Prusse et de Pologne de 1806 et 1807, et il se distingue les 5 et , à la bataille de Wagram, ainsi que les 10 et à la Bataille de Znaïm.
Major en second le , il devient major titulaire au 23e régiment d’infanterie le . Sa conduite à la bataille de Lützen le , lui vaut le grade de colonel en second le suivant au 135e régiment d’infanterie de ligne. Il se fait remarquer aussi à Bautzen les 20 et , à Goldberg le , à Leipzig du 16 au , et à Hanau les 30 et .
Pendant la campagne de France de 1814, il combat avec le plus grand courage, et après l’abdication de l’Empereur, il est mis en non activité le . Pendant les Cent-Jours, Napoléon lui confie le commandement de Schlestadt, et après la bataille de Waterloo, il est remis en non activité. Il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Saint-Pavin-des-Champs.
Sources
[modifier | modifier le code]- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 174.
- « Cote LH/1226/9 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 196-197.