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Jean III de Trazegnies

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Jean III de Trazegnies
Gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550) - Église Saint-Martin (Trazegnies)
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Père
Mère
Sibylle de Ligne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Isabelle de Werchin, Heiress of Liestres et Merlimont (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Détail du gisant de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550)[1] - Église Saint-Martin (Trazegnies).
Détail de la partie basse (transi) du Gisant[2] de Jean III de Trazegnies et de son épouse Isabeau de Werchin (1550)[3] - Église Saint-Martin (Trazegnies)
Le lion et le chien - détails aux pieds des gisants de Jean III et de son épouse Isabeau de Werchin[4]
Le collier de la Toison d’or.

Le baron Jean III de Trazegnies, comte d'Autreppes, (1470 - † 1550)[5], conseiller et grand chambellan de Charles Quint, gouverneur et châtelain d'Ath de 1540 à 1550, grand-bailli du roman pays de Brabant, capitaine général du pays et comté de Hainaut, chevalier de l'ordre illustre de la Toison d'or[6], est envoyé au Portugal pour épouser Isabelle de Portugal au nom de l'empereur[7].

Généalogie

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Son petit-fils, le marquis[8] Charles II de Trazegnies, mort en 1635, pair de Hainaut, est sénéchal héréditaire de Liège

Jean III est le fils de Jean II († 1513), sire et baron de Trazegnies qui épousera Sibylle de Ligne le .

bandé d'or et d'azur de six pièces, à l'ombre de lion de sable, brochant sur le tout, à la bordure engrêlée de gueules.

  • « Tan que vive »[9]

Bibliographie

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  • Roger Brunet, Généalogie et histoire de la famille de Trazegnies, Préfacée par le marquis de Trazegnies, 1996

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Détail du gisant : La dame est couronnée, les cheveux tressés en nattes sont enserrés dans une résille d'apparat. La très riche robe est retenue par une curieuse ceinture lâche terminée par une chaînette. Jean III est nu-tête, cuirassé et revêtu du tabard blasonné, vêtement ample, descendant jusqu'aux genoux, qui se mettait dessus l'armure. Il porte le collier de la Toison d'Or.
  2. Le mot « gisant » vient de gésir « être allongé ».
  3. Entre les colonnettes, s'allonge un cadavre mi-décharné, un squelette, le portrait de la Mort. Il est entouré d'inscriptions en caractères gothiques: elles servent de commentaires. On y lit ces mots :

    Mors omnia solvit.
    Nascentes morimur,
    Mors ultirna linea rerum.
    Ortus cuncta suos repetunt matremque requirunt,
    Et redit ad nihilum quod fuit antea nihil.

    Charlé de Tyberchamps : Notice descriptive et historique des principaux châteaux

  4. Au Moyen Âge, aux pieds des gisants de dame, on trouve fréquemment des chiens, signe de fidélité. Mais cette fidélité représente plutôt celle du chien-guide dans les royaumes souterrains de la mort. Le lion, souvent aux pieds des hommes, représente la puissance, la force, mais aussi la Résurrection, car une légende assurait que le lionceau n’ouvrait les yeux que trois jours après sa naissance.
  5. « Katalog der Deutschen Nationalbibliothek », sur portal.dnb.de (consulté le )
  6. en 1515 (brevet no 149)
  7. Charles Quint se marie le avec sa cousine l'infante Isabelle de Portugal (1503-1539), sœur du roi Jean III de Portugal
  8. La terre de Trazegnies fut érigée en marquisat le 8 février 1614
  9. La devise « TAN-QUE-VIVE »