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Jeux pervers (film, 1968)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jeux pervers

Titre original The Magus
Réalisation Guy Green
Scénario John Fowles
Acteurs principaux
Sociétés de production Blazer Films
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Drame, fantastique
Durée 117 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Jeux pervers (The Magus) est un film fantastique britannique réalisé par Guy Green et sorti en 1968. Le scénario, écrit par John Fowles, est basé sur son roman du même nom.

Nicholas Urfe est un écrivain anglais en crise existentielle qui décide d'accepter un poste de professeur anglophone dans la lointaine île grecque de Phraxos, il souhaite aussi mettre un terme à sa liaison avec Anne, une hôtesse de l'air française. En arrivant sur l'île, Nicholas rencontre le richissime et mystérieux Maurice Conchis (surnommé le « Magus », ou magicien), que les habitants ne connaissent pas sous ce nom parce que l'homme en question est décédé pendant la Seconde Guerre mondiale après avoir été accusé de collaborer avec les envahisseurs nazis. Nicholas continue à rendre visite à Conchis et découvre dans sa maison la présence d'une femme, la belle Américaine Lily. Dès lors, le passé et le présent, la réalité et les fantasmes, se mélangent sans que Nicholas parvienne à savoir où est la vérité.

Fiche technique

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Distribution

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Réception critique

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  • Duel au sommet entre deux acteurs de légende, Michael Caine et Anthony Quinn, ce thriller à l'atmosphère troublante entraîne dans un jeu de manipulation psychologique, brouillant les frontières entre réalité et cauchemar, « sorte de labyrinthe dont la sortie n'est pas indiquée à la fin »[1].
  • Le film a été un désastre critique. Fowles a été extrêmement déçu, et a attribué la responsabilité de cet échec au réalisateur Guy Green[2], bien qu'il eût écrit lui-même le scénario du film. Michael Caine a déclaré que c'était l'un des pires films dans lesquels il avait été impliqué, parce que personne ne savait de quoi il s'agissait. Candice Bergen a déclaré lors d'une interview sur le film : « Je ne savais pas quoi faire et personne ne me l'a dit. Je ne pouvais pas ressembler à une représentation. »
  • Quand on a demandé à Woody Allen ce qu'il changerait à sa vie s'il avait l'opportunité de la revivre, il a répondu en plaisantant qu'il ferait « tout exactement pareil, sauf qu['il] n'irai[t] pas voir The Magus »[3].

Notes et références

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  1. Jean Tulard (sous la dir. de), Guide des films, vol. 2, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2005, p. 1754.
  2. John Fowles, The French Lieutenant's Diary, Granta #86, 2004, (ISBN 0-903141-69-8).
  3. (en) Claire and Constantine Verevis Perkins, B is for bad cinema : aesthetics, politics, and cultural value, Albany, SUNY Press, , 197-212 p. (ISBN 978-1-4384-4995-1, lire en ligne).

Liens externes

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