Hures-la-Parade
Hures-la-Parade | |||||
Le village d'Hures et son église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Florac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Gorges Causses Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Vincent Pratlong 2021-2026 |
||||
Code postal | 48150 | ||||
Code commune | 48074 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Huriens, Huriennes | ||||
Population municipale |
221 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 14′ 45″ nord, 3° 21′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 501 m Max. 1 204 m |
||||
Superficie | 88,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Florac Trois Rivières | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
modifier |
Hures-la-Parade est une commune française née de la fusion en 1971 des anciennes communes de Hures et de La Parade. Elle est située sur le causse Méjean, dans le sud-ouest du département de la Lozère, en région Occitanie.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Jonte, le ravin des Bastides et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse Méjean », « les Cévennes » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Hures-la-Parade est une commune rurale qui compte 221 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Huriens ou Huriennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Dans le quart sud-ouest du département de la Lozère, sur le causse Méjean, la commune de Hures-la-Parade s'étend sur 88,59 km2. Elle est bordée au sud sur environ sept kilomètres par la Jonte et ses gorges et est limitrophe du département de l'Aveyron. Avec moins de trois habitants par kilomètre carré, sa densité de population est l'une des plus faibles de France.
L'altitude minimale, 501 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où la Jonte quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Pierre-des-Tripiers et de Veyreau. L'altitude maximale avec 1 204 mètres est située à l'extrême est, en limite de la commune de Vebron[Carte 1].
Traversé par la route départementale (RD) 986, le bourg de la Parade où se trouve la mairie est situé, en distances orthodromiques, vingt-sept kilomètres au nord-est de Millau. Le petit bourg de Hures est situé six kilomètres plus à l'est.
La commune est également desservie par la RD 63 qui dessert l'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie (code OACI des aéroports : LFNO), et la RD 996, qui longe la Jonte.
Sur les hauteurs du causse Méjean, le territoire communal est parcouru par deux sentiers de grande randonnée : entre Saint-Pierre-des-Tripiers et Meyrueis, le GR 6 traverse la commune d'ouest en est sur environ sept kilomètres, passant à proximité de l'aven Armand ; entre Mas-Saint-Chély et Gatuzières, le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, présent sous balisage "GR 60" dans la commune, traverse celle-ci sur près de cinq kilomètres, du nord vers le sud-est.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hures-la-Parade est limitrophe de neuf autres communes, dont celle de Veyreau dans le département de l'Aveyron. Au nord-est, son territoire est limitrophe sur 500 mètres de celui de Massegros Causses Gorges.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 102 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].
Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- le « causse Méjean », d'une superficie de 1 269 ha, un site avec des milieux représentatifs des habitats naturels caussenards à dominante dolomitique présentant un Mesobromion riche en orchidées[15]
et deux au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[16] ;
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :
- la « colline de Fretma » (38 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
- les « gorges de la Jonte » (2 578 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aveyron et quatre dans la Lozère[20] ;
- les « pelouses de la serre Gaoujac » (379 ha)[21] ;
- la « plaine de Chanet » (1 573 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
- les « plaines de Saubert et de la combette » (537 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :
- le « causse Méjean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du département[24] ;
- les « gorges de la Jonte » (4 568 ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Aveyron et six dans la Lozère[25].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hures-la-Parade est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,1 %), forêts (26,4 %), terres arables (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune comprend, en plus des deux villages principaux de Hures et de la Parade, de nombreux hameaux et lieux-dits : Aumières, Cazeneuve, Drigas, Hyelzas, la Bégude Blanche, la Borie, la Retournade, le Bedos, le Buffre, le Villaret, les Avens, les Douzes, les Hérans, les Horts, Nivoliers et Saubert...
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Hures-la-Parade est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jonte. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[29],[27].
Hures-la-Parade est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[30]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[30],[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 43,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]En , un violent combat opposa les maquisards du groupe Bir-Hakeim aux troupes nazies. Le commandant Barot et la plupart de ses hommes sont tués lors d'un combat.
C'est au cours des années 1950 que l'électrification a eu lieu sur le causse Méjean et que les habitants de la commune ont pu se voir équipés de l'électricité.
Les travaux d'adduction d'eau potable ont eu lieu dans les années 1960, mettant en œuvre un vaste chantier de canalisations qui sera poursuivi dix années durant.
C'est sur la commune que s'est installée depuis 1990 l'association TAKH qui y a introduit des chevaux de Przewalski dans le but de sauver cette espèce de chevaux sauvages.
Une rave party réunissant 10 000 personnes s'est déroulée en sur la commune, provoquant un certain émoi compte tenu de la pandémie de Covid-19[35],[36].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune d'Hures-la-Parade est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Florac Trois Rivières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Florac, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 2].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois Rivières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de Hures-la-Parade sont appelés les Huriens.
La commune a atteint son plus bas niveau démographique en 1968 avec 71 habitants. Depuis lors, la population n'a fait que croître, hormis un fléchissement après 2013.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 6], en évolution de −19,34 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école de la commune est située à La Parade. Ce regroupement pédagogique a permis le maintien de la seule école du causse Méjean en 1983.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 226 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 590 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,3 % | 5,8 % | 6,2 % |
Département[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 11].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 63,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités
[modifier | modifier le code]L'agriculture confortée par le tourisme vert est l'activité principale de la commune, qui possède aussi sur son territoire l'aven Armand.
Le moulin de la Borie, restauré en 2017, a permis de créer un pôle économique impliquant des agriculteurs qui produisent des céréales, un meunier qui transforme ces céréales au moulin et des boulangers qui fabriquent du pain avec la farine ainsi transformée.
Les métiers de l'artisanat sont aussi présents sur le territoire que ce soit l'artisanat d'art ou d'ouvrage (charpentier, maçon...).
La fromagerie le Fédou[44] collecte du lait de brebis sur le causse Méjean, fabrique affine et commercialise ces fromages ambassadeurs du terroir.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- L'enceinte protohistorique de la Rode, ou de Drigas, ou de Hures, pourrait dater du VIe siècle av. J.-C.[45].
- Sur le territoire communal ont été répertoriés cinq dolmens : le dolmen des Avens[46], le dolmen du Cerrière[47], le dolmen de Drigas[48], la tombe du Géant[49] située à proximité de l'aven Armand et le Tombeu dau Geïon[50], ainsi que trois menhirs : menhir de Parade[51], le menhir de la Plaine de Chanet[52] et le Plo de Saubert[53], et un tumulus : celui du Plo de Saubert[54].
- La Ferme caussenarde d'autrefois[55], au hameau de Hyelzas, créée en 1973 par Armand et Marie Pratlong, est un écomusée où le visiteur peut découvrir la vie des paysans du causse Méjean jusqu'en 1946, dans des bâtiments typiques de l'architecture caussenarde des XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd'hui, elle est ouverte au public d'avril à octobre inclus ; ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants qui y accueillent les visiteurs.
- L'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie, également appelé Florac-Chanet, comporte trois pistes non revêtues. D'usage restreint, il est principalement utilisé pour le vol à voile entre avril et octobre[56]. Il est situé à l'intersection des routes départementales D 16 et D 63, dans le nord-est de la commune.
-
L'enceinte protohistorique de la Rode.
-
La tombe du Géant.
-
L'une des fermes caussenardes d'autrefois.
-
Sentier après le passage d'un troupeau de brebis.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Le roc Saint Gervais, situé aux Douzes dans les gorges de la Jonte, est un site naturel sanctifié.
- L'église Saint-Privat d'Hures.
- La chapelle Notre-Dame de Hyelzas.
- La chapelle Saint-Gervais-et-Saint-Protais des Douzes.
- L'église Saint-Ilère de La Parade.
- La croix du Buffre, croix du XIIe siècle inscrite au titre des monuments historiques en 1948[57].
-
Le roc Saint-Gervais.
-
La chapelle Saint-Gervais-et-Saint-Protais des Douzes.
-
La croix du Buffre.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]La commune à trois sites naturels classés[58] :
- l'aven Armand, une cavité souterraine site classé depuis le . Ouverte au public, elle est située dans le sud de la commune ;
- la grotte Amélineau, site classé depuis le , mais qui n'est pas ouverte au public ;
- le site des gorges du Tarn et de la Jonte, classé depuis le ; en effet, le territoire communal est entièrement bordé au sud sur sept kilomètres par la Jonte — et par ses gorges — qui sert de limite communale et départementale avec la commune de Veyreau, dans le département de l'Aveyron.
Par ailleurs, près du lieu-dit le Villaret, l'association TAKH a introduit des chevaux de Przewalski[59].
-
La « forêt de stalagmites » de l'aven Armand.
-
Les gorges de la Jonte vues depuis le roc Saint-Gervais. Toute la partie à gauche de la vallée est située sur la commune de Hures-la-Parade.
-
Chevaux de Przewalski sur le causse Méjean.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « 1204 » sur Géoportail (consulté le 31 mars 2020)..
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Hures-la-Parade ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Hures-la-Parade » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hures-la-Parade et Saint-Pierre-des-Tripiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-des-Tripiers » (commune de Saint-Pierre-des-Tripiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-des-Tripiers » (commune de Saint-Pierre-des-Tripiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
- « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
- « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Hures-la-Parade », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101379 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9110105 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Hures-la-Parade », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « colline de Fretma » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Jonte » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « pelouses de la serre Gaoujac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de Chanet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « plaines de Saubert et de la combette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse Méjean » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Jonte » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Hures-la-Parade », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur lozere.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Hures-la-Parade », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « En pleine épidémie de coronavirus, plus de 10 000 personnes se rassemblent pour une rave-party en Lozère », La Dépêche du midi, (lire en ligne).
- « Coronavirus: dans le Sud de la France, une rave-party géante qui inquiète », Libération, (lire en ligne).
- « communauté de communes Gorges Causses Cévennes - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de la Lozère (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Lozère : le maire de Hures-la-Parade André Baret a posé sa démission, Midi libre, , consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Fédou Fromagerie de Hyelzas.
- L'enceinte protohistorique de la Rode, Le chemin de Saint-Guilhem, consulté le .
- Dolmen des Avens, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Dolmen du Cerrière, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Dolmen de Drigas (B), Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Dolmen dit la Tombe du Géant, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Dolmen dit le Tombeu dau Geïon, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Menhir de Parade, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Menhir de la Plaine de Chanet, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Menhir dit Plo de Saubert, Mégalithes du monde, consulté le 31 mars 2020.
- Tumulus du Plo de Saubert, Mégalithes du monde, consulté le .
- Bienvenue à la Ferme Caussenarde d'Autrefois
- Service de l'information aéronautique (SIA) (carte VAC), Fiche descriptive officielle du terrain d'aviation - FLORAC SAINTE ENIMIE - LFNO(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur sia.aviation-civile.gouv.fr (consulté le ).
- « Croix du Buffre », notice no PA00132966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [PDF] Fichier national des sites classés, ministère de la Transition écologique et solidaire, 29 décembre 2019, consulté le 30 mars 2020.
- L'association TAKH et les chevaux de Przewalski, Office de tourisme Gorges du Tarn Causses Cévennes, consulté le .