Henri Stoll
Henri Stoll | |
Henri Stoll en 2011. | |
Fonctions | |
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Maire de Kaysersberg Vignoble | |
– (5 mois et 23 jours) |
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Prédécesseur | Nouvelle commune |
Successeur | Pascal Lohr |
Maire de Kaysersberg | |
– (14 ans, 9 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Louis Bund |
Successeur | Commune supprimée |
Conseiller général du Haut-Rhin | |
– (11 ans) |
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Prédécesseur | Jean-Paul Schmitt |
Successeur | Canton supprimé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Française |
Parti politique | Les Verts (1989-2010) EÉLV (depuis 2010) |
Profession | Professeur |
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Henri Stoll, né le , est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ancien professeur au lycée Camille Sée de Colmar dans les années 90, il su faire preuve de beaucoup de démagogie pour se faire apprécier des élèves les plus populaires. Henri Stoll est membre des Verts depuis 1989. C'est cette année-là qu'il décroche son premier mandat politique en tant que conseiller municipal d'opposition à Kaysersberg, dont il sera élu maire en 1995 et réélu par la suite (2001, 2008). Il devient 1er vice-président de la communauté de communes de la vallée de Kaysersberg et est conseiller général du Haut-Rhin depuis 2004.
En , il annonce sa candidature à l'élection primaire d'Europe Écologie Les Verts, qui doit désigner le candidat de ce parti à l'élection présidentielle. Il précise : « Je représente la base des écolos, les gens simples, dont une partie ne se retrouve pas dans les images de l'écologie spectacle »[1]. À l'issue du premier tour, il termine troisième avec 5,02 %[2].
Henri Stoll est appelé à comparaître le à la suite d'une plainte déposée par le conseiller général de Saint-Amarin Jean-Jacques Weber, pour avoir déclaré à deux reprises que son élection était « à vomir », en faisant référence à ses ennuis judiciaires du passé[3].
Candidat dans la deuxième circonscription du Haut-Rhin lors des élections législatives de 2012, il est soutenu dès le premier tour par EELV, le PS et le MEI. Avec 21,15 %, il est largement distancé au premier tour par l'UMP Jean-Louis Christ (45,92 %) mais accède au second tour[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anne-Charlotte Dusseaulx, « EELV : Henri Stoll, "l'écolo alsacien" », sur leJDD.fr, (consulté le ).
- Rodolphe Geisler, « Éva Joly rate de peu la majorité absolue au 1er tour », Le Figaro, .
- J.-F. S., Stoll face à JJW en septembre, L'Alsace.fr, .
- Résultat sur Le Monde.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Francis Lichtlé, « Henri Stoll », in Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 47, p. 4958.