Henri Laurens
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6387-6400, 14s, -)[1] |
Henri Laurens, né le à Paris où il est mort le , est un sculpteur, peintre, dessinateur et graveur cubiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]D’abord tailleur de pierre, Henri Laurens devient artisan sculpteur. En 1899, il étudie le dessin et l'influence d'Auguste Rodin est perceptible. Éprouvé par une tuberculose osseuse qui le touche en 1902, Henri Laurens se fait amputer d'une jambe sept ans plus tard.
Par la suite, il est attiré par le groupe des artistes à Montparnasse et à partir de 1911, il commence à sculpter dans le style cubiste. Ami de Juan Gris et de Pablo Picasso, qui reconnaîtra son influence, il influence aussi Georges Braque qui le considère comme un frère.
« La sculpture de Laurens est pour moi, plus que toute autre, une véritable projection de lui-même dans l'espace, un peu comme une ombre à trois dimensions. Sa manière même de respirer, de toucher, de sentir, de penser devient objet, devient sculpture », déclare Alberto Giacometti en [2].
Graveur, Laurens a produit à partir de 1917 des eaux-fortes, des pointes sèches, des gravures sur bois, ainsi que des lithographies, à partir des années 1950. De nombreux ouvrages sont illustrés à partir de ses bois[3].
Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse. Sa tombe est décorée de l’une de ses œuvres, La Douleur.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- 1914-1918 : La Guitare, Cologne, musée Ludwig.
- 1915 : Le Clown, bois polychrome, hauteur 53 cm, Stockholm, Moderna Museet[4].
- 1918 :
- Guitare, verre et pipe, Cologne, musée Ludwig ;
- Compotier aux raisins, métal et bois polychrome, hauteur 68 cm, collection de M. et Mme Claude Laurens[4] ;
- Bouteille et verre, tôle et bois polychromes, Paris, musée national d'art moderne.
- 1918-1919 : Tête, pierre polychrome, Paris, musée national d'art moderne.
- 1920 : La Guitare, Bielefeld, Kunsthalle.
- 1921 :
- Femme à l'éventail, terre cuite, 41 × 33 cm, collection particulière[5] ;
- Femme à l'éventail, bronze, Copenhague, Statens Museum for Kunst.
- 1922 : Panier de fruits, terre cuite polychrome, 27 × 38 cm, Paris, musée national d'art moderne[6].
- 1924 : Tombe de Louis Tachard, calcaire, 105 × 250 × 200 cm, Paris, cimetière du Montparnasse[7] ;
- 1927 : Femme allongée, bronze, Copenhague, Statens Museum for Kunst.
- 1931: Femme assise, musée des beaux-arts de Lyon.
- 1932 : Grande Maternité, bronze, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, parc de sculptures.
- 1933 : Baigneuse, ou La Vague, bronze, Copenhague, Statens Museum for Kunst.
- 1938 : La Grande Musicienne, Rotterdam.
- vers 1940 : Petite métamorphose, plâtre, Pinacothèque nationale d'Athènes[8].
- 1940-1941 : L'Adieu, Cologne, musée Ludwig.
- 1944 : l'Aurore, musée des beaux-arts de Lyon.
- 1946-1947 : Bouteille de rhum, bois et tôle polychromes, musée de Grenoble.
- 1948 : L'Automne, Paris, musée national d'art moderne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LAURENS Henri (consulté le )
- Extrait de Labyrinthe, no 4, cité dans Beaux Arts magazine, no 68, mai 1989, p. 64.
- « Laurens, Henri », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1820-1950, AMG-Flammarion, 1985, pp. 181-182.
- Reproduction dans Beaux Arts magazine, op. cit., p. 64.
- Reproduction dans Beaux Arts magazine, op. cit., p. 60.
- Reproduction dans Beaux Arts magazine, op. cit., p. 62.
- Didier Rykner, « Un tombeau d’Henri Laurens au cimetière Montparnasse menacé de vente », La Tribune de l'Art, (lire en ligne)
- (en) « Small Metamorphosis », notice sur nationalgallery.gr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Iconographie
[modifier | modifier le code]- Reportage à l'atelier du peintre en , par Yvonne Chevalier, dont trois portraits, lieu de conservation Centre Georges Pompidou
- Henri Laurens, reportage effectué à l'occasion du vernissage de l'exposition de l'artiste, du au , dont des vues du dîner avec Fernand Léger, Calder, Georges Braque soit 9 tirages originaux noir et blanc, par Yvonne Chevalier (1899-1982), lieu de conservation Centre Georges Pompidou
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- " Henri Laurens ", Revue artistique et littéraire Le Point, XXXIII, Juillet 1946, 6ème Année.
- (en) « Henri Laurens », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Pierre Guénégan, préface de Susan L. Ball, Le Purisme & son influence internationale - annuaire de 50 artistes emblématiques, 335 pages illustrées, Editions Lanwell & Leeds Ltd, St Alban, Hertfordshire, England, 2019, (ISBN 978-2-9700494-8-7)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Art Institute of Chicago
- Art UK
- Artists of the World Online
- Bénézit
- British Museum
- Collection de peintures de l'État de Bavière
- Galerie nationale de Finlande
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'Orsay
- Musée national centre d'art Reina Sofía
- Musée national du Victoria
- Musée Städel
- Museum of Modern Art
- MutualArt
- National Gallery of Art
- RKDartists
- Tate
- Union List of Artist Names
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Henri Laurens » sur la base Joconde.
- Sculpteur français du XXe siècle
- Sculpteur parisien
- Peintre français du XXe siècle
- Peintre cubiste français
- Graveur français du XXe siècle
- Illustrateur français du XXe siècle
- Naissance en février 1885
- Naissance dans le 10e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1954
- Décès dans le 14e arrondissement de Paris
- Décès à 69 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 7)