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Heilles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Heilles
Heilles
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Sébastien Fernet
2020-2026
Code postal 60250
Code commune 60307
Démographie
Gentilé Heillois, Heilloises
Population
municipale
655 hab. (2021 en évolution de +5,31 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 06″ nord, 2° 15′ 46″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 123 m
Superficie 6,01 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Heilles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Heilles
Géolocalisation sur la carte : Oise
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Heilles
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Heilles

Heilles est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Heillois et les Heilloises.

Géographie

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Localisation

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Heilles est un gros village picard du Pays de Thelle de la vallée du Thérain, situé à 62 kilomètres au sud d'Amiens, à 17 kilomètres à l'est de Beauvais, à 42 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 53 kilomètres au nord de Paris[1].

En 1835, Louis Graves indiquait que « le territoire s'avance dans la vallée jusqu'au bord du Thérain et s'étend vers le midi sur le plateau de Mouchy-le-Châtel ; les lieux habités sont situés sur la pente boisée de ce plateau ; un ravin sépare, le territoire de celui de Mouy; un autre ravin descendant de Mouchy occupe la région occidentale ; c'est dans ce dernier que le chef-lieu, formé de plusieurs rues, est bâti ; il comprend quatre-vingt maisons[2] ».

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Saint-Félix, Hermes, Hondainville, Mouchy-le-Châtel et Mouy.

Communes limitrophes d’Heilles
Hermes Saint-Félix
Heilles Hondainville
Mouchy-le-Châtel Mouy

Géologie et relief

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La commune s'étend entre 41 mètres sur les bords du Thérain et 123 mètres d'altitude à la limite sud du territoire. Son étendue s'étire du fond de la vallée Thérain jusqu'au plateau de Thelle, au sud. Le val Saint-Jean, formant la limite avec Mouy naît sur ce plateau pour rejoindre la vallée du Thérain.

L'église paroissiale et la mairie se situent à 50 mètres d'altitude, le hameau de Mouchy-la-Ville à 45 mètres d'altitude et la chapelle et la conciergerie du domaine du château de Mouchy se trouvent à 55 mètres d'altitude. La gare d'Heilles - Mouchy se situe à 44 mètres d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Thérain, le cours d'eau 01 des Polardes[4],[5],[Carte 1].

La commune se trouve sur la rive droite du Thérain, cours d'eau naissant à Grumesnil et se jetant dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent : c'est donc un sous-affluent de la Seine,. Son lit, géré par le syndicat des intercommunalités de la vallée du Thérain[6], constitue une courte partie de la limite nord du territoire communal.

Le ruisseau Saint-Jean, prenant sa source dans la vallée du même nom, coule à proximité du hameau de Mouchy-la-Ville pour rejoindre Mouy. Quelques ruisseaux intermittents débutent au lavoir, rue de la Croix-du-chêne pour rejoindre le fond de la vallée du Thérain. L'ancien bassin du domaine du château de Morainval existe toujours, au fond de la vallée du Thérain. Une mare située dans la même zone se trouve près des lieux-dits « le Grand Cochon » et « les Garennes ». Deux petits bassins se trouvent au nord du village[3].

L'ensemble des cours d'eau représente 2 hectares auxquels il faut ajouter un hectare de zones marécageuses dans la vallée du Thérain, près de la ligne de Creil à Beauvais[7].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 18 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Hormis les espaces bâtis établis sur 6 % de la surface communale (36 hectares), le territoire est composé à 55,2 % d'espaces boisés sur près de 333 hectares qui s'étendent dans le fond de la vallée du Thérain jusqu'aux coteaux du plateau du pays de Thelle comme les bois Logis et de Carny. Le terroir compte également 24,3 % de cultures sur près de 147 hectares ainsi que 13,3 % de vergers et prairies sur 80 hectares. Les délaissés urbains et ruraux représentent 3.5 hectares[15],[3]. La vallée du Thérain, les marais d'Heilles et de Mouchy ainsi que les coteaux du plateau de Thelle constituent plusieurs corridors écologiques potentiels[16].

Au , Heilles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,8 %), terres arables (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), zones urbanisées (5 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Hameaux et lieux-dits

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En dehors du chef-lieu, Mouchy-la-Ville est le seul hameau de la commune, à l'est. Le seul écart habité est constitué par des quelques habitations aux abords de la gare[3].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 270, alors qu'il était de 261 en 2013 et de 250 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 6,3 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Heilles en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Heilles en 2018.
Typologie Heilles[I 2] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,1 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,6 7,1 8,2

Voies de communication et transports

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Infrastructures routières

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Carrefour entre les RD 89 et RD 512.

La commune est desservie par deux routes départementales, la RD 89 et la RD 512 :

  • La route départementale 89, de Mouchy-le-Châtel à Saint-Félix et de Hondainville à Ansacq, traverse le village par les rues Fortin-Hermann et de la gare avant de rejoindre la commune de Saint-Félix par le franchissement du Thérain.
  • La route départementale 512, de Hermes à Mouy, traverse également le chef-lieu par la rue de la Croix-du-chêne, croise la D 89 et prend la rue de l'Église. Elle se dirige ensuite vers le hameau de Mouchy-la-Ville qu'elle traverse par la rue d'Heilles. Son itinéraire rejoint ensuite la commune de Mouy.

La route départementale 137 (de Noailles à Maimbeville par Mouy et Liancourt) constitue une partie de la limite communale sud. Quelques routes communales relient les différentes agglomérations comme entre la D 137 et le village, entre cette même route et Mouchy-la-Ville ainsi qu'entre ce hameau et la ferme Saint-Jean (commune de Mouy)[3].

Transports en commun

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La gare d'Heilles - Mouchy.

La gare d'Heilles - Mouchy, située sur la ligne de Creil à Beauvais, est desservie par la ligne P32 du TER Hauts-de-France reliant Beauvais à Creil[19].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6101 et 6143 du réseau interurbain de l'Oise[20]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6646) dessert le village et Mouchy-la-Ville jusqu'à Berthecourt[20].

Les habitants peuvent bénéficier du réseau Pass'Thelle Bus, service de transport à la demande géré par la communauté de communes du pays de Thelle depuis la gare de Mouy - Bury[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Une partie de la commune se situe en zone inondable[22]. Les zones les plus basses du territoire se trouvent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[23].

La commune se situe en zone de sismicité 1[22].

Le lieu s'est appelé Hilga vers 875, Helles en 1207 puis Heilles-sous-Mouchy en 1541[7].

Le nom Heilles est dérivé de Hilga qui est un prénom féminin viking[réf. nécessaire].

Ancien Régime

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carte de Cassini du XVIIIe siècle.

La paroisse de Heilles était sous le patronage du chapitre de Saint-Michel de Beauvais, qui percevait un tiers des dîmes et celui de Mouchy les deux autres tiers, le curé ne recevant de ses paroissiens que « vingt-quatre mines de blé ; douze mines d'avoine, un cochon, une toison et un oison »[W 1].

Mouchy-le-Châtel était au Moyen Âge une baronnie importante de Picardie, dotée d'un château-fort. Au XIIe siècle, Dreux, seigneur du lieu, qui participe à la révolte du baron de Montmorency contre le roi Louis VI, voit son château assiégé et détruit par le roi. Ultérieuremnt, la seigneurie est détenue par les maisons de Trie et de Maricourt, puis dans celle de Noailles[W 2]

Au XVIe siècle, le hameau de Mouchy-la-Ville comptait une église, et un moulin à eau était installé sur le Thérain. On notait également une féculerie et quelques boutonniers[7].

« Heilles, ancienne dépendance de la baronnie de Mouchy-le-Chatel , était compris dans la distribution des secours qui provenaient de l'établissement de charité fondé, en 1630, par René de Méricourt, seigneur et baron de Mouchy-le-Châtel, pour toutes les paroisses de cette baronnie et qui étaient remis sur la liste des indigents qui était présentée par le bureau de Heilles à L'autorité particulière de Mouchy[W 3] »

Époque contemporaine

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En 1835, on compte à Heilles un moulin à eau, un moulin à foulon , une féculerie, une fabriqua de boutons. Une grande partie de la population est occupée à le culture maraichère[2].

En 1857, la ligne de Creil à Beauvais est mise en service ainsi que la gare d'Heilles - Mouchy, facilitant les déplacements vers Beauvais, Creil et Paris et donnant un dynamisme à la vallée du Thérain[W 4].

En 1873, la commune est propriétaire d'une mairie-école, de l'église et de son presbytère, d'une chapelle dite du Dieu-de-Pitié, située au point le plus élevé du village jouxtant le parc du château de Mouchy, de marais et d'une pompe à incendie[W 5].

En 1900, la commune comptait deux cafés[7].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise

Elle fait partie depuis 1793 du canton de Mouy[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Mouy porté de 11 à 35 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[26],[27].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [28].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[29],[W 6]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
An III   M. Dubus   Agent municipal
An III   M. Delattre   Agent municipal
1799 1815 M. Morizot    
1815 1853 M. Wattigny    
1853 1868 M. Millière    
1868   Alexandre Pillon    
Les données manquantes sont à compléter.
1983 mars 2008 M. Claude Ogez[30]
(1934-2019)
  Agriculteur en retraite
mars 2008[7] juillet 2020 Christian Van Parys[31] radié- UMP[32] Retraité
Vice-président de la CC Thelloise (2017 → 2020)
juillet 2020[33] En cours
(au 6 juin 2023)
Sébastien Fernet   Artisan

Équipements et services publics

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Enseignement

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En 2016, la commune dispose d'une école publique scolarisant une vingtaine d'élèves en maternelle et une trentaine en primaire. Le département assure le transport scolaire d'enfants vers Mouchy-le-Châtel[7].

La commune s'est dotée en 2016 d'un plateau multisports, situé derrière la mairie- école, à côté du court de tennis, financé au ¾ par le Département[34].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 655 habitants[Note 2], en évolution de +5,31 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600502508437434428436434447
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
414427433416413423442437383
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
373351402322357327298287331
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
394334370489577577587590624
2018 2021 - - - - - - -
624655-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 318 hommes pour 306 femmes, soit un taux de 50,96 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
3,1 
75-89 ans
4,6 
21,1 
60-74 ans
17,0 
20,4 
45-59 ans
24,2 
22,0 
30-44 ans
19,9 
11,9 
15-29 ans
12,4 
21,4 
0-14 ans
21,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

L'église Saint-Martin est affiliée à la paroisse catholique Sainte-Claire de Mouy, et les messes dominicales n'y sont célébrées que quatre à cinq fois par an, le samedi à 18 h 30.

La commune ne compte plus, en 2019, qu'un commerce de proximité, l'Auberge Les Tilleuls[40] où se trouve un point Poste[41], un dépôt de paniers de légumes, et où l'on propose des brochures touristiques, ainsi qu'un dépôt de livres[42].

On y trouve également des exploitants forestiers, un centre équestre et plusieurs artisans[7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte deux monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Martin (inscrite monument historique en 1993[43]) :
    Son clocher central est roman et date de la première moitié du XIIe siècle, mais la base est reprise en sous-œuvre vers le milieu du XVIe siècle, et a perdu son caractère roman. La reprise a permis de relier les croisillons du transept à la fois au chœur et à la nef par des passages berrichons, cas unique dans la région.
    Le chœur est reconstruit au milieu ou pendant la seconde moitié du XIIIe siècle dans un style gothique rayonnant un peu rustique, avec des chapiteaux et des clés de voûte sans décor sculpté. Il est néanmoins intéressant pour représenter l'un des rares exemples de l'application de ce style à des petites églises rurales. Le transept est réalisé peu de temps après, et apparemment n'a pas été voûté. La nef unique, rebâtie à la même époque, conserve son plafond lambrissé d'origine, tandis que les croisillons sont dotées de voûtes factices pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Le croisillon nord subit des remaniements plus importants, et est presque exclusivement néo-gothique. Du bas-côté nord de la nef, ne subsistent plus que les grandes arcades bouchées.
    En 2016, une souscription publique est lancée pour financer la restauration du clocher, dont les travaux sont estimés à 83 700 , première tranche d'un programme global de restauration de près d'un million d'euros, somme hors de proportion pour une commune de six cents habitants[44]
  • Entrée du château de Mouchy-le-Châtel (XIXe siècle) comprenant une conciergerie, une chapelle néo-gothique et une entrée décorée de deux figures masculines au torse musculeux, la taille drapée d'étoffe et une peau de bête sur le dos, représentant des Atlantes, ainsi nommés par référence au titan grec Atlas qui portait le ciel sur son dos.
    Ces atlantes se trouvent de chaque côté du portail dont les montants sont ouvragés et comportent dans leur partie inférieure une assise large aux bossages particulièrement soignés. L'ensemble est précédé d'une douve de pierre. Cet ensemble fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 2003[45],[46].

On peut également noter :

  • Château de Morainval et tour néogothique et son jardin comprenant un bassin, inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[47].
    A la fin du XIXe siècle, on indiquait que « ce château est placé au pied d'un coteau couvert de bois qui embrassent en grande partie les deux extrémités, vers l'est et l'ouest, de cette belle construction ; mais la façade se développe vers le nord sur toute son étendue, faisant face à la vallée du Thérain et au-delà.
    Il existe sur ce point une cour d'honneur, une avant-cour qui décrit un demi-cercle , puis des jardins en contrebas qui donnent à l'ensemble un aspect d'autant plus agréable, quoique solitaire en y arrivant, qu'il produit sur l'esprit du passant une véritable surprise
    [W 7] ».
  • Château Saint-Pierre, privé, du XIXe siècle
  • Calvaire, à l'angle de la rue de l'église et de la gare
  • Lavoir, rue de la Croix-du-chêne
  • Monument aux morts
  • Croix de cimetière

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Heilles Blason
Écartelé : au 1er d'or à trois bandes d'azur, au 2e d'argent à trois lions de gueules, au 3e d'azur à saint Martin sur son cheval d'or, au 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs : Heilles, Beauvais, Impr. de D. Père, , 520 p. (lire en ligne), p. 361-388
  • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs, Beauvais, D. Pere, (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Heilles » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. p. 363
  2. p. 376
  3. p. 375
  4. p. 364.
  5. p. 387.
  6. p. 383
  7. p. 378

Autres sources

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  2. a et b Louis Graves, récis statistique sur le canton de Mouy, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne).
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