Hénanbihen
Hénanbihen | |||||
Hénanbihen, vue depuis l'est. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Lamballe Terre et Mer | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Lebret 2020-2026 |
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Code postal | 22550 | ||||
Code commune | 22076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hénanbihannais | ||||
Population municipale |
1 378 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 33′ 41″ nord, 2° 22′ 33″ ouest | ||||
Altitude | 75 m Min. 7 m Max. 102 m |
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Superficie | 31,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pléneuf-Val-André | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Hénanbihen [enɑ̃biɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est dans l'aire d'influence de l'agglomération de Lamballe qui se situe à 14 kilomètres au sud-ouest du bourg.
Le bourg de Hénanbihen se situe à 8 kilomètres du littoral, mais la commune n'a pas de frange littorale.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par le Frémur Ouest. Le Guinguenoual, son principal affluent, le rejoint sur le territoire de Hénanbihen.
Réseau routier
[modifier | modifier le code]Le bourg de Hénanbihen est à la croisée de 2 routes départementales : la RD17 (Est/Ouest) et la RD13 (Nord/Sud).
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La ligne 31 du réseau de bus départementale traverse la commune de Hénanbihen et s'y arrête en 4 points. En plus du bourg, les lieux-dits de La Ville Poissin et Saint Samson sont desservis. Cette ligne permet dans un sens d'aller à Lamballe et dans l'autre de rejoindre Saint-Cast-le-Guildo ou Plancoët[1].
Transport aérien
[modifier | modifier le code]La commune se situe à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo. Celui-ci offre essentiellement des vols directs vers l'Angleterre.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quintenic à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hénanbihen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (4,8 %), zones urbanisées (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le bourg représente une surface bâtie de moins de 0,5 kilomètre carré au centre de la commune. Outre le bourg, le hameau de Saint Samson représente la deuxième surface bâtie la plus importante. La commune est également parsemée de nombreuses fermes ou lieux-dits.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2009, la commune compte 742 logements, dont 76,3 % sont des résidence principales, 17,4 % des résidences secondaires, et 6,4 % des logements vacants. En 2009, 92,2 % des logements sont des maisons[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Henant Bihan au XIIe siècle, Henan Bian en 1209, Henant Bihan en 1213, 1226 et en 1230, Henanbihan en 1220 et 1231, Henantbihan en 1231, Henantbihan et Henanbihan en 1232, Henant Bihen en 1244, Henanbihan et Henant Bihan en 1246, Henantbihan en 1277 et en 1298, Henanbihen en 1378, Henant Bihan en 1407[15].
Son nom vient du breton henan (ancien) et bihan (petit)[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]L'occupation humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent l'édification de deux allées couvertes, La Roche Couverte, toujours visible bien qu'en partie ruinée, et une autre allée couverte, près de la Motte-du-Cruchon, qui existait encore au début du XXe siècle mais fut détruite lors d'un remembrement[16].
Étymologie et origines
[modifier | modifier le code]Les premières traces remontent à la période romaine. À cette époque, une importante voie romaine reliant Erquy à Corseul traverse le territoire actuel de la commune[17].
Nommée Heenant en 1199, cette paroisse est divisée en deux nouvelles au début du XIIIe siècle : Henantsal (aujourd'hui Hénansal) et Henan Bihan (Hénanbihen maintenant)[18].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]L'affaire des Brumans
[modifier | modifier le code]Paul Sébillot raconte une farce qui aurait été organisée par son père et des amis à lui : ils auraient placardé des affiches dans divers lieux du pays de Matignon annonçant que les sacs de hannetons (brumans en gallo) seraient payés 100 sous le sac : les gens d'Hénanbihen en auraient ramassé des quantités énormes, mais en pure perte, la promesse étant un leurre. Les habitants d'Hénanbihen y ont gagné le surnom de « Brumans »[19].
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les guerres du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts porte les noms de 104 soldats morts pour la Patrie[20] :
- 93 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 11 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]La Cooperl naît en 1966 à la suite d'une scission du groupe Coopagri Bretagne, à l'initiative d'une douzaine d'agriculteurs adhérents de la JAC de la région d'Hénanbihen. Marcel Lemée en devint le premier président (il le resta pendant 25 ans)[21].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 1 378 habitants[Note 1], en évolution de +1,03 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Deux écoles sont installées sur la commune d'Hénanbihen : une publique (l'école publique d'Hénanbihen) et une privée sous contrat d'association avec l'État (l'école Saint-Joseph)[29],[30].
Le collège le plus proche se trouve à Matignon (collège public). Le collège privé le plus proche se trouve à Lamballe.
Cultes
[modifier | modifier le code]L'église de Hénanbihen est le seul lieu de culte notable de la commune.
Économie
[modifier | modifier le code]L’économie de Hénanbihen est principalement agricole. L'élevage porcin est très développé.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- l'église Saint-Nicolas et Saint-Guillaume[31] ;
- le square Henri-Avril ;
- le château de la Villehelleuc, résidence de la famille de Normant de La Villehelleuc, inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[32] ;
- le manoir de la Folinaye ;
- la Ville au Maitre, ancienne demeure des Templiers ;
- un chêne pédonculé classé comme arbre remarquable des Côtes-d'Armor ;
- le château de la Guérande, berceau de la famille de François-René de Chateaubriand.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean de Chateaubriand, sieur de La Guerrande, né à Hénanbihen en 1631, arrière-arrière-grand-père de François-René de Chateaubriand[33].
- Jean-Baptiste Boivin S.M.A. (1898-1970), missionnaire et premier archevêque d'Abdijan en Côte d'Ivoire.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « réseau departemental Tibus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hénanbihen et Quintenic », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Hénanbihen chiffres clefs » (consulté le ).
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Hénanbihen » (consulté le ).
- Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Dinan, Institut Culturel de Bretagne, , 62 p. (ISBN 9782868220936), p. 25.
- « Voie de Fanum Martis au Chemin-Chausse, au Val-André et à Erquy » (consulté le ).
- Jean-Yves Le Moing, Les Noms de Lieux Bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, page 357
- Corentin Le Doujet, Les tribus bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 7 août 2020.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Robert Fort, Ils ont révolutionné le monde rural : l'aventure de la JAC en Bretagne (1930-1970), Brest, Editions Le Télégramme, , 284 p. (ISBN 978-2-909-29294-6, OCLC 492976232).
- https://www.lemonde.fr/bretagne/cotes-d-armor,22/henanbihen,22076/
- « Municipales à Hénanbihen. Jean-Michel Lebret a été élu maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « École publique d'Hénanbihen » (consulté le ).
- « ecole Saint Jo » (consulté le ).
- « Les objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA22005299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le Pays de Dinan, 1996, p. 89.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).