Kenneth Hare
Naissance |
Wylye, Wiltshire (Royaume-Uni) |
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Décès |
(à 83 ans) Oakville, Ontario (Canada) |
Nationalité | Britannique, Canadienne |
Domaines |
Climatologie Météorologie Géographie |
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Institutions |
Université McGill Birkbeck College Université de Colombie-Britannique Université de Toronto université de Trinity College Université Trent |
Diplôme | PhD en Géographie |
Formation |
King's College de Londres Université de Montréal |
Distinctions |
Ordre du Canada Ordre de l'Ontario Médaille Massey Médaille Sir John William Dawson Prix de l'Organisation météorologique internationale |
Fredrick Kenneth Hare né le à Wylye et mort le à Oakville est un climatologue canadien qui a étudié le dioxyde de carbone atmosphérique, le changement climatique, les climats de la zone aride et un ardent défenseur de la préservation de l'environnement naturel.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Wylye dans le Wiltshire, en Angleterre, il a reçu un baccalauréat ès sciences en 1939 du King's College de Londres. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut un météorologue avec le ministère de l'Air britannique[1].
Après la guerre, il rejoint l'Université McGill à titre de professeur adjoint. En 1950, il a reçu un doctorat en géographie de l'Université de Montréal. En 1959, son équipe de spécialistes du climat arctique a joint un groupe de physiciens du radar météorologique, dirigé par le Dr J. Stewart Marshall, pour former le Département de météorologie de McGill[1].
De 1962 à 1964, il a été doyen des arts et des sciences de l'Université McGill[1]. De retour en Angleterre en 1964, il est nommé directeur de Birkbeck College de 1966 à 1968[1] et fut président de la Royal Meteorological Society de 1967 à 1968[2].
En 1968, il est revenu au Canada comme de cinquième président de l'Université de la Colombie-Britannique à un moment très houleux de son histoire, les étudiants protestant des conditions de vie et de la liberté des études. Hare remit sa démission en 1969, à peine 18 mois après son arrivée, ne pouvant gérer la situation[3]. Il rejoignit l'Université de Toronto (U de T) à titre de professeur de géographie et de physique en 1974[1]. De 1974 à 1979, il fut directeur de l'Institut pour les études environnementales à l'université. De 1979 à 1986, il fut doyen de l'université de Trinity College dans la même ville. De 1988 à 1995, il était le sixième chancelier de l'Université Trent à Peterborough[4]. De 1992 jusqu'à sa mort en 2002, il a présidé nationale le Conseil national de planification climatique du Canada[1].
Il est décédé le à Oakville, Ontario[3].
Recherches et intérêts
[modifier | modifier le code]Les intérêts de recherche de Hare inclus le dioxyde de carbone atmosphérique, le changement climatique, la sécheresse et les climats de la zone aride. Il était un ardent défenseur de la protection de l'environnement naturel et il a servi sur une grande variété de commissions et de comités sur des sujets comme les pluies acides, la désertification, les métaux lourds dans l'environnement, les réacteurs nucléaires (et leurs déchets), l'ozone, l'effet de serre et le changement climatique[1]. Il était sur le comité consultatif de recherche et de développement d'Énergie atomique du Canada et a mené des études sur la gestion des déchets nucléaires en Suède et en France[1].
Kenneth Hare a estimé que le défi environnemental le plus urgent auquel est confronté le Canada est le changement climatique causé par l'utilisation excessive de combustibles fossiles. Il a préconisé une gérance efficace de l'énergie nucléaire comme une alternative viable. Tout au long de sa vie, Hare a défendu en public et par écrit ces questions[1].
De 1986 à sa démission en 1989, il préside l'Advisory Group on Greenhouse Gases, consacré à ce thème[5].
Reconnaissance
[modifier | modifier le code]Hare a reçu la Médaille Massey de la Société géographique royale du Canada en 1974. En 1978, il a été fait Officier de l'Ordre du Canada et a été promu au rang de Compagnon en 1987[6].
En 1987, il a reçu la médaille Sir John William Dawson, pour les contributions importantes aux connaissances dans de nombreux domaines par la Société royale du Canada dans laquelle il a été Fellow. La même année, il a reçu la Médaille Cullum de géographique par la Société américaine de géographie.
En 1989, il a reçu l'Ordre de l'Ontario et le Prix international décerné par l'Organisation météorologique mondiale[7]. Il a reçu des doctorats honorifiques de 11 universités[3].
En , Services partagés Canada a commémoré deux scientifiques canadiens, Harriet Brooks et Kenneth Hare, en nommant des superordinateurs en leur honneur[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fredrick Kenneth Hare », sur science.ca (consulté le ).
- (en) « Presidents of the Society », Royal Meteorological Society (consulté le ).
- (en) « Former UBC President Kenneth Hare Remembered », Université de Comlobie-Britannique, (consulté le )
- (en) « Trent University Mourns the Death of Former Chancellor Dr. Kenneth Hare », Université Trent (consulté le ).
- (en) Shardul Agrawala, « Early science–policy interactions in climate change: lessons from the Advisory Group on Greenhouse Gases », Global Environmental Change, vol. 9, no 2, , p. 157-169 (DOI 10.1016/S0959-3780(99)00003-5).
- « F. Kenneth Hare, C.C., Ph.D., D.Sc., F.R.S.C. », Ordre du Canada, Gouverneur général du Canada, (consulté le ).
- (en) « Lauréats du Prix de l'OMI », Organisation météorologique mondiale (consulté le )
- « Les biographies de Harriet Brooks et Kenneth Hare », sur Canada.ca, (consulté le )
- Naissance en février 1919
- Naissance dans le Wiltshire
- Professeur à l'Université de la Colombie-Britannique
- Étudiant du King's College de Londres
- Étudiant de l'Université de Montréal
- Professeur à l'Université de Toronto
- Climatologue canadien
- Compagnon de l'Ordre du Canada
- Membre de la Société royale du Canada
- Professeur à l'Université McGill
- Membre de l'Ordre de l'Ontario
- Météorologue anglais
- Président de la Royal Meteorological Society
- Lauréat de la médaille Patterson
- Décès en septembre 2002
- Décès à Oakville (Ontario)
- Décès à 83 ans
- Lauréat du prix de l'Organisation météorologique internationale