Famille Goüin
Goüin | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur à la croix tréflée d'or. | |
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Pays ou province d’origine | Duché de Bretagne Touraine |
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Demeures | Château de la Plaine Palais abbatial de Royaumont Abbaye de Royaumont Château de Beaujardin Château de la Gaudinière Château d'Hodebert Château de la Chaumette Château des Grandes-Brosses Château de Méré Château de la Billetrie Château de la Prousterie Manoir de l'Île-Blanche |
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Charges | Ministre Sénateur Député Maire de Tours Régent de la Banque de France |
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Fonctions ecclésiastiques | Curé | |
Récompenses civiles | Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Ordre de François-Joseph Ordre de Sainte-Anne Ordre du Sauveur Ordre d'Isabelle la Catholique Ordre de la Couronne d'Italie Ordre du Mérite civil |
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Récompenses militaires | Ordre de la Légion d'honneur | |
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La famille Goüin est une dynastie française de banquiers et d'industriels.
Histoire
[modifier | modifier le code]La famille Goüin, d'après ses titres et ses traditions, est une famille catholique originaire de Rennes ou de ses environs, en Bretagne. Elle y était honorablement connue et, lors de la vérification des titres nobiliaires de 1531, elle fut maintenue dans ses droits et armoiries : D'azur à la croix tréflée d'or (ou, selon les documents, D'azur à la croix fleurdelisée d'argent). L'un de ses membres, Antoine Goüin (ou Gouyn), négociant, vint se fixer en Touraine, à Preuilly, à l'aube du XVIIe siècle.
Antoine Goüin eut de Madeleine Joubert quatre enfants, dont l'un, Antoine, devint curé de Saint-Melaine de Preuilly et fonda la chapelle de Notre-Dame-de-la-Paix-de-Chantereine en 1674[1], un autre fils, Pierre, qui se fixa à Paris, une fille, Claude, qui épousa Pierre Dupleix, receveur des aides et gabelles au Blanc (Berry), et un autre, Jacques Goüin, sieur de Verdet, maître-chirurgien et bourgeois de Tours, qui se fixa à Tours.
Pierre Gouin, qui s'était fixé à Paris, eut un fils, également prénommé Pierre (1663-1739), sieur de la Quemeraye et du Courtillon (Guichen), qui, bourgeois de Paris, s'installa à Rennes, dont il devient sous-doyen de messieurs les échevins de la Communauté de Rennes et acquit les manoirs de la Quemeraye et du Courtillon à Guichen[2]. Il eut plusieurs enfants : François (1695-1749), sieur de La Quemeraye, conseiller du roi et conseiller-maître en la Chambre des comptes de Bretagne, qui eut une fille mariée à Léonard Droüet de Montgermont ; Gillonne (1699-1787), épouse de Michel Joachim Luce de La Galonnais (lieutenant général au présidial de Nantes) ; Perrine Mathurine (1700-1779), épouse d'André Mathurin Chéreil de La Rivière (fils de Mathurin Chereil de La Rivière) ; et Françoise Rose (1705-1795), épouse d'Yves René Louis Courtoys de La Ville-Asselin (greffier en chef au parlement de Bretagne et grands-parents de Pauline Pinczon du Sel).
D'un premier mariage en 1641 avec Marthe Toytault-Jadia, fille d'Étienne, seigneur de Florandie, Jacques, fils d'Antoine Goüin, eut : François, Antoine et Joseph ; ce dernier, également chirurgien, épousa Madeleine Guerineau en 1680. Jacques contracta une seconde union avec Anne Brunet, qui mit au monde deux fils, Henri, notaire royal et bourgeois de Tours, et un autre, lequel fut seigneur des Ormeaux.
La carrière de négociant fut reprise par le fils d'Henri, Henri-François Goüin (1686-1748). D'une intelligence ferme et d'une volonté résolue, Henri François fonda en 1714 la Banque Goüin à Tours. Il acheta en 1738 l'hôtel particulier, aujourd'hui connu sous le nom d'hôtel Goüin. Il avait épousé Marie-Anne Boisseau, fille de Pierre, notaire royal, et eut trois enfants : Pierre Bonaventure (1733-1811), sieur de la Boissière, négociant et juge-consul à Tours, qui reprit la direction de la maison de commerce et devient propriétaire du château de la Chaumette et des manoirs de la Boissière et de la Rotière ; Geneviève Marguerite (1736-1807), mariée à Guillaume du Baut (ou Dubault), conseiller du roi et receveur des tailles en l'élection de Tours, et Henri Pierre (1732-1782), négociant et banquier, juge-consul, administrateur de l'Hôpital général de Tours, fabricien de la basilique Saint-Martin de Tours et qui reprendra la direction de la Banque Goüin à la suite de son père.
Henri Pierre épousa Anne Marie Renée Leroux, fille de Jacques Leroux, marchand-fabricant et négociant, procureur de la communauté des marchands maîtres-ouvriers en soie de Tours, propriétaire de la Plaine-Fondettes, et de Marie-Anne Baudichon, deux familles de l'importante bourgeoisie marchande de Tours, et tante de l'épouse de Marie-Félix Faulcon de La Parisière, président du Corps législatif. Ils eurent six enfants : Henri Jacques Goüin-Moisant, banquier, maire de Tours, député ultra-royaliste sous la Restauration ; Anne Marie Céleste, née en 1759, qui épousera en 1776, Jacques Boësnier de Clairvaux, écuyer, adjoint au maire de Blois et maire de La Chaussée-Saint-Victor, neveu de l'économiste Paul Boësnier de l'Orme ; Agathe Charlotte Pauline (1764-1849), qui se mariera en 1783 à Pierre Charles Gondouin (1744-1823), conseiller du roi, avocat au parlement, notaire au Châtelet de Paris, à qui le futur Louis XVIII avait laissé en dépôt une somme considérable lors de son départ en immigration, et qui, propriétaire du château de la Prousterie à Avezé, deviendra conseiller général de la Sarthe de 1800 à 1816 et président de l'assemblée cantonale (il était le fils de Pierre, conseiller du roi en l'élection de Saumur, et de Jeanne Marie Bourrey de Morel) ; Geneviève Justine Chantal, née en 1769, femme en 1788 du chevalier Constantin Alexandre de Touraille, maître en la Chambre des comptes de Normandie, maire de Happonvilliers et conseiller général d'Eure-et-Loir, propriétaire du château de la Genillère (leur fille Anne Justine Henriette (1790-1867) épousera, en 1808, le général Alphonse, marquis du Tillet, chef d'escadron à l'Armée de Condé) ; Augustin Raymond (1770-1832) sera négociant à Morlaix, administrateur de la maison de Charité et contrôleur de la Manufacture des tabacs de Morlaix, et épousera une des filles d'Armand Joseph Dubernad puis Lucile Duquesne (fille du maire Denis Duquesne et veuve du capitaine de frégate Gabriel Moreau, frère du général et du préfet).
Le troisième enfant de Henri Pierre, Alexandre Pierre François Goüin, dit de La Grandière (ou du Tillais ou Dutailly, 1760-1832) fut directeur de la Banque Goüin, propriétaire du château d'Hodebert, officier municipal, président du collège électoral d'Indre-et-Loire, du tribunal de commerce de Tours, de la chambre de commerce et de la Société d'agriculture, arts, sciences et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire de 1825 à 1832. Il épousa en 1785 dans la chapelle du château de la Plaine-Fondettes, Marie Magdeleine Benoist de La Grandière (1763-1840), fille d' Étienne Benoist de La Grandière, et furent entre autres les parents d'Alexandre Goüin, ministre sous la monarchie de Juillet.
Une branche se fixa à Nantes et une autre à Paris.
Liens de filiation entre les personnalités notoires
[modifier | modifier le code]Henri-François Goüin (1686-1748), négociant et banquier fondateur de la Banque Goüin x 1721 : Marie-Anne Boisseau │ └──> Henri Pierre Goüin (1732-1782), directeur de la Banque Goüin │ x 1757 : Anne-Marie-Renée Leroux (1737-1808) │ │ │ ├──> Henri Jacques Goüin-Moisant (1758-1823), codirecteur de la Banque Goüin, maire de Tours, député d'Indre-et-Loire │ │ x 1781 : Madeleine-Rose Moisant (1762-1832) │ │ │ │ │ ├──>Henry Goüin (1782-1861), codirecteur de la Banque Goüin, président du Tribunal de commerce et de la Chambre de commerce de Tours │ │ │ Fondateur et premier président de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Tours et de la Société archéologique de Touraine │ │ │ x 1805 : Alexandrine-Pauline Gondouin (1784-1847), fille de Pierre-Charles Gondouin et de Agathe-Charlotte-Pauline Goüin │ │ │ │ │ │ │ ├──> Henry-Claude Goüin (1806-1873) │ │ │ x 1840 : Léonie Étignard de La Faulotte (1820-1873) │ │ │ ├──> Anna Goüin x Jules Cesbron-Lavau, maire de Faveraye-Machelles (petit-fils de Charles-Jean Cesbron-Lavau) │ │ │ ├──> Maxime-Alexandre-Henry Goüin x Julie-Valentine de Hargues (arrière petit-neveu d'Augustin Dehargues) │ │ │ ├──> Madeleine Goüin x Raoul Plaine-Lépine │ │ │ ├──> Anna Goüin x René Merlet (fils de Jules Merlet) │ │ │ │ │ ├──> Charles Goüin (1783-1855), banquier à Tours, président de la Mutuelle d'Indre-et-Loire contre l'Incendie │ │ │ x 1812 : Anne-Henriette Goüin (de La Grandière) (1794-1864) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Charles-Albert Goüin (1815-1904), banquier et magistrat, président du Tribunal civil[3], de la Caisse d'épargne et de prévoyance et du Conseil de fabrique de Tours │ │ │ │ x Alexandrine Reverdy (1825-1846), petite-fille du général-baron Jean Jacques Liébert de Nitray │ │ │ │ │ │ │ ├──> Henriette-Rose (1817-1886), x Charles-Paul-Gabriel Sagey (1804-1879), ingénieur des mines, promoteur immobilier qui fit percer la rue de La Grandière à Tours (anciennement rue Sagey)[4] (dont postérité Cézanne) │ │ │ │ │ ├──> Édouard Goüin (1787-1864), banquier, négociant, industriel du textile, vice-président de la Chambre de commerce de Nantes, conseiller municipal de Nantes, conseiller général de la Loire-Inférieure de 1833 à 1836 │ │ │ x 1809 : Alexandrine-Stéphanie Goüin (de La Grandière) (1788-1857) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Édouard-Henri Goüin (1811-1889), banquier, industriel du textile, conseiller municipal de Nantes │ │ │ │ x 1843 : Adeline Gouté │ │ │ │ ├──> Alexandre-Jules Goüin (1846), banquier et magistrat x Estelle-Suzanne Lagarde, fille de Pierre-Hildevert Lagarde │ │ │ │ │ ├──> Jacques Goüin (1887-1917), officier de cavalerie, aviateur au sein de l'escadrille 23 (en)[5] │ │ │ │ ├──> Céline Goüin (1848) x vicomte Georges de Lisle du Dréneuc, zouave pontifical et frère de Pitre de Lisle du Dréneuc │ │ │ │ ├──> Adolphe-Édouard Goüin (1852), industriel x Marie Pinelle │ │ │ │ ├──> Georges Goüin (1895-1985) x Germaine Bureau │ │ │ │ │ │ │ ├──> Ernest Goüin (1815-1885), ingénieur, président-administrateur de sociétés, régent de la Banque de France │ │ │ │ fondateur et président d'Ernest Goüin et Cie et de la Société de construction des Batignolles │ │ │ │ x 1845 : Anne-Mathilde Rodrigues-Henriques (1824-1884), fille d'Edouard Rodrigues │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Jules Goüin (1846-1908), président de la Société de construction des Batignolles, Régent de la Banque de France │ │ │ │ │ fondateur de la "Fondation Jules Goüin" et de l'Hôpital Goüin │ │ │ │ │ x 1875 : Marie-Thérèse Singer (1856-1909), petite-fille de David Singer et de Luigi Lablache │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Édouard Goüin (1876-1922), banquier, président-administrateur de sociétés │ │ │ │ │ │ x 1898 : Suzanne du Buit, nièce de Henry du Buit et remariée au comte Louis de Ségur-Lamoignon │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Henry Goüin, président des Batignolles-Châtillon, mélomane et mécène │ │ │ │ │ │ │ Fondateur de la Fondation Royaumont │ │ │ │ │ │ │ x 1931 : Isabel Lang, nièce de David David-Weill, chef de la Banque Lazard[6], et sœur de François Lang │ │ │ │ │ │ │ ├──> Marie-Christine Goüin x Philippe Daudy, éditeur │ │ │ │ │ │ │ ├──> Françoise Goüin x marquis Georges de Lastic Saint-Jal │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Magdeleine Goüin (1901-1949), vice-présidente de l'Automobile-Club Féminin, vainqueur du Rallye Paris - Saint-Raphaël Féminin en 1930 │ │ │ │ │ │ │ x comte Bernard de Ganay (1893-1940), officier de cavalerie, fils du marquis Jean de Ganay et de Berthe de Béhague, et grands-parents de Thierry de Ganay et de Christine de Ganay (qui épousa Pal Sarkozy, puis Frank G. Wisner, et qui sera la mère d'Olivier Sarkozy) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Lucienne Goüin x Jean Gradis, président-administrateur de sociétés (fils de Raoul Gradis et de Suzanne Fould et cousin germain de la baronne Édouard de Rothschild) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Simone Goüin x baron Antoine Beyens (1906-1995), ambassadeur belge │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Gaston Goüin (1877-1921), président-administrateur de sociétés │ │ │ │ │ │ x 1905 : Marguerite-Marie Cottin, nièce de Paul Cottin │ │ │ │ │ │ ├──> Germaine Goüin x Hervé-Hubert Michel, président-administrateur de sociétés (arrière petit-fils du comte Charles Le Bègue de Germiny) │ │ │ │ │ │ ├──> Marie-Louise Goüin x comte Alain de Solages (fils du marquis Jérôme Ludovic de Solages) │ │ │ │ │ │ ├──> Denise Goüin x marquis Guy de Cadoine de Gabriac (petit-fils de Joseph Jules de Cadoine de Gabriac) │ │ │ │ │ │ ├──> Germaine Goüin x comte Edmond de Rivière de La Mure, attaché à la Banque de Paris et des Pays-Bas │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Anna-Mathilde Goüin x Louis Lorieux, ingénieur civil et administrateur de sociétés (fils de Théodore-Marie Lorieux) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Ernest Goüin (1881-1967), PDG de la Société de construction des Batignolles, administrateur de sociétés │ │ │ │ │ │ x 1908 : Jeanne Treilhard (1886-1994), petite-fille du comte Achille Libéral Treilhard │ │ │ │ │ │ ├──> Charlie Goüin (1909-1938), secrétaire du conseil d'administration et du comité de direction de la Société de construction des Batignolles │ │ │ │ │ │ ├──> Marie-Laure Goüin (1914-1994) x François Balsan (1902-1972), président de la Société des explorateurs français │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Robert Goüin (1889-1931), administrateur des Batignolles-Châtillon, de la Société de construction des Batignolles et de la Compagnie des diesels rapides automobiles │ │ │ │ │ x 1910 : Elisabeth Chevreau d'Antraigues (fille du comte Urbain Chevreau d'Antraigues et petite fille du ministre Henri Chevreau) - il s’était précédemment fiancé en 1918 avec Mapie de Vilmorin │ │ │ │ │ ├──> Jean-Louis Goüin (1926-) x Raymonde de Geoffre de Chabrignac (sœur de François de Geoffre) x Éliane Roger-Vasselin (1927-) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Lucie Goüin (1848-1915) x Wilbrod Chabrol (1835-1919), architecte du Gouvernement │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Fanny Goüin (1852-), philanthrophe et mécène x Georges Guiard (1850-1897), officier d'artillerie, ingénieur en chef des ponts et chaussées (frère d'Émile Guiard) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Stéphane Goüin (1820-1878), banquier, administrateur de sociétés │ │ │ │ x Marie Méry │ │ │ │ ├──> Marie Goüin x Jules Brousset (1854-1934), banquier à Nantes (fils de Jules (1819-1881) et de Marie-Madeleine-Stéphanie Goüin (1826-1864)) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Marie-Madeleine-Stéphanie (1826-1864) x Jules Brousset (1819-1881), banquier à Nantes │ │ │ │ │ ├──>Jules Goüin (1789-1868), négociant, banquier, président du Tribunal de Commerce et de la Chambre de Commerce de Nantes, conseiller municipal de Nantes │ │ x Elisabeth Dumoustier (1800-1872) │ │ ├──> Louise-Madeleine-Amélie Goüin (1825-1895) x Gaston Fournat de Brezenaud, maire de Quintenas, conseiller général de l'Ardèche │ │ ├──> Laure Goüin (1826-1892), présidente de l'Association protestante de bienfaisance de Paris de 1871 à 1892 x Jules Gallay (1822-1897), avocat à la Cour d'appel de Paris, premier adjoint au maire du 8e arrondissement de Paris │ │ │ ├──> Anne-Marie-Céleste Goüin (1759-), mariée en 1776 à Jacques Boësnier de Clairvaux (1747-1821), écuyer, adjoint au maire de Blois et maire de La Chaussée-Saint-Victor, neveu de Paul Boësnier de l'Orme │ │ │ ├──> Alexandre-Pierre-François Goüin (1760-1832), codirecteur de la Banque Goüin, officier municipal, président du collège électoral d'Indre-et-Loire, du Tribunal de Commerce, de la Chambre de commerce de Tours et de la Société d'agriculture, arts, sciences et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire │ │ x 1785 : Marie-Magdeleine Benoist de La Grandière (1763-1840), fille d'Étienne Benoist de La Grandière │ │ │ │ │ ├──> Alexandrine-Stéphanie Goüin (de La Grandière) (1788-1857) x Édouard Goüin (1787-1864), banquier à Nantes │ │ │ │ │ ├──> Alexandre Goüin (1792-1872), banquier, Ministre du Commerce et de l'Agriculture, vice-président du Corps législatif │ │ │ x 1813 : Adèle-Henriette Marteau (1794-1873) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Louise Goüin (1814-1903) x Charles Cunin-Gridaine (1804-1880), sénateur et industriel │ │ │ │ │ │ │ ├──> Eugène Goüin (1818-1909), banquier, sénateur inamovible │ │ │ cofondateur et président de la Banque de Paris et des Pays-Bas, maire de Fondettes │ │ │ x 1842 : Louise Christin (1825-1905), fille du baron Antoine-Gabriel Christin │ │ │ │ │ │ │ ├──> Louis Goüin (1843-1908), banquier à Tours, administrateur de sociétés │ │ │ │ x 1872 : Thérèse Cottin, petite-fille d'Alexandre Pierre Cottin │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├──> Émile Goüin (1872-1960), officier et homme d'affaires, président du conseil de surveillance de Peignage Amédée Prouvost et de la Lainière de Roubaix │ │ │ │ │ x 1906 : Marie-Zoé Lefebvre (cousine germaine de Jean Prouvost) │ │ │ │ │ ├──> Charlotte Goüin x 1939 : baron Henri Morel de Foucaucourt, officier et aventurier │ │ │ │ ├──> André Goüin (1879-1948), directeur de la Banque Goüin et de la Banque de Paris et des Pays-Bas, administrateur de la Banque des Pays de l'Europe Centrale et de la Dai Ichi Kokuritsu Ginkō (en), conseiller général d'Indre-et-Loire, maire de Fondettes │ │ │ │ │ x 1921 : Marcelle Luc, fille du banquier Albert Luc et veuve de Jacques Papin (fils de Robert Papin (1848-1926) et beau-frère de Henry Cravoisier) │ │ │ │ │ ├──> Maddy Goüin (1936), historienne de l'art, conservateur en chef au Musée de l'Ile-de-France, propriétaire de la commanderie de Neuilly-sous-Clermont x : Jean Ariès (fils du banquier José Ariès) │ │ │ │ ├──> Jean-Joseph-Eugène Goüin (1881-1914), lieutenant de vaisseau │ │ │ │ ├──> Anne-Marie-Magdeleine Goüin x comte Robert Thibault de La Carte de La Ferté-Sénectère, colonel (d'où Georges de la Ferté-Sénectère) │ │ │ │ ├──> Henriette Goüin, fille de la Charité │ │ │ │ │ │ │ ├──> Marie-Cécile Goüin (1847-1937) x baron Raoul Auvray, maire de Pernay (fils du baron Louis René Auvray) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Georges Goüin, banquier, officier au régiment de Chasseurs, administrateur de sociétés (Compagnie générale de chemins de fer dans la province de Buenos Aires, …), vice-président de la Société paternelle de Mettray, président du comité des écoles libres du diocèse de Tours │ │ │ │ x 1877 : Jane Taigny (fille d'Edmond Taigny) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Gabrielle-Jenny Goüin (1866-1944) x comte Pierre-Achille Masson-Bachasson de Montalivet, diplomate (petit-fils de Camille de Montalivet) │ │ │ │ │ ├──> Anne-Henriette Goüin (de La Grandière) (1794-1864) x Charles Goüin (1783-1855), banquier à Tours │ │ │ │ │ ├──> Frédéric Goüin (1801-1869), procureur du roi à Tours, substitut du procureur général de Paris, conseiller à la Cour d'appel de Paris[7] │ │ x 1833 : Adrienne Dimier (1811-1871), petite-fille d'Étienne Jumentier │ │ ├──> Félix Goüin, diplomate, vice-consul de France (Mons, Savone, etc) │ │ ├──> Léon Goüin(1829-1888), ingénieur, entrepreneur, archéologue et collectionneur │ │ x 1864 : Maria Teresa Guirisi, nièce de Giovanni Matteo et de Carlo de Candia │ │ │ ├──> Frédéric Goüin (1871-), ingénieur des mines, ingénieur en chef de la Société française des Pyrites de Huelva x 1901 : Marguerite de Sarcé │ │ │ ├──> Félix Goüin (1866-) x 1903 : Simonne Dietz (fille de Jules Dietz et nièce de Maurice Paléologue) │ │ ├──> Mathilde Goüin (1835-1889) x amiral Charles Joseph Dumas-Vence (1823-1904) │ │ ├──> Léopold Goüin (1842-1909), capitaine d'infanterie de marine, receveur particulier des Finances │ │ x Louise Verdet │ │ │ ├──> Agathe-Charlotte-Pauline Goüin (1764-1849), mariée en 1783 à Pierre-Charles Gondouin (1744-1823), conseiller du roi, avocat au parlement, notaire au Châtelet de Paris, conseiller général de la Sarthe et président de l'assemblée cantonale │ │ │ ├──> Geneviève-Justine-Chantal Goüin (1769-1853), mariée en 1788 au chevalier Constantin-Alexandre de Touraille, conseiller du roi, maître en la Chambre des comptes, aides et finances de Normandie, maire de Happonvilliers, conseiller général d'Eure-et-Loir (d'où Mme Charles-Louis-Alphonse du Tillet) │ │ │ ├──> Augustin-Raymond Goüin (1770-1832), négociant et administrateur de la maison de Charité à Morlaix, contrôleur de la Manufacture des tabacs de Morlaix │ x 1796 : Madeleine-Henriette Dubernad (1778-1804), fille d'Armand Joseph Dubernad xx 1825 Lucile Duquesne (fille du maire Denis Duquesne et veuve du capitaine de frégate Gabriel Moreau, frère du général et du préfet) │ ├──> Elisabeth-Sophie Goüin (1790-1881) x Nicolas Rogeard (1765-1844), maire de Dreux (parents de Mme Charles Lucas) │ ├──> Jeanne-Caroline Goüin (1797-1835), religieuse │ ├──> Auguste-Francis Goüin (1802-1869), président du Tribunal civil de Brest[8], historien │ x 1836 : Virginie Petit d'Autrive (fille du général et petite-fille de Pierre Petit d'Hauterive) │ └──> Pierre-Bonaventure Goüin de La Boissière (1733-1811), directeur de la maison de commerce, négociant et juge-consul à Tours │ └──> Geneviève-Marguerite (1736-1807), mariée en 1757 à Guillaume du Baut (-1773), conseiller du roi, receveur des tailles à Tours (d'où Henri Dubaut)
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Portrait de Mme Henry Pierre Goüin, née Anne Marie Renée Leroux de Broons (1737-1808), par Alexander Roslin
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Portrait d'Henri Jacques Goüin-Moisant (1758-1823)
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Portrait d'Henry Goüin (1782-1861)
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Portrait d'Alexandre Goüin (1792-1872)
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Portrait de Mme Goüin, née Elisa Dumoustier (1800-1872)
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Portrait d'Ernest Goüin (1815-1885)
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Portrait d'Eugène Goüin (1818-1909), par Aimé Morot
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Médaillon en mémoire de M. et Mme Jules Goüin (1846-1908)
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Portrait de Mme Georges Guiard, née Fanny Goüin (1852- ), par Jules-Élie Delaunay (Musée des Beaux-Arts de Nantes)
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Photographie d'Édouard Goüin (1876-1922)
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Portrait de Gaston Goüin (1877-1921)
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La famille Goüin sur le perron du palais abbatial de Royaumont
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Photographie de Jacques Goüin (1887-1917)
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Magdeleine Goüin (1901-1949), comtesse de Ganay
La Banque Goüin
[modifier | modifier le code]La Banque Goüin, fondée à Tours en 1714 par Henri François Goüin, connut un grand développement et existera durant plus de deux siècles, disparaissant au cours du XXe siècle, après sa fusion avec le Crédit Industriel de l'Ouest en 1958[9]. À la mort de son père, Henri Pierre Goüin reprit les affaires de la banque ; par la suite, ses deux fils, Henry Jacques Marie et Alexandre Pierre François reprirent la maison sous le nom de banque Goüin frères. Leurs fils ainés respectifs, Henri et Alexandre Goüin, leur succédèrent, et ainsi de suite. La banque Goüin était une banque locale, mais privilégiée par les liens avec les banquiers parisiens. Sa clientèle se répartissait entre la région de Tours, Paris et l'Angleterre ; elle était principalement composée de l'aristocratie locale, de grands propriétaires terriens et de banquiers et industriels.
La crise financière de 1847-1848 engendra des difficultés de trésorerie et entraîna l'émission de bons. Dès 1845, l'escompte constituait l'une des grandes activités de la banque Goüin, lui permettant ainsi de retrouver rapidement la voie de la prospérité.
Elle participa à l'activité économique de sa région et contribua à son développement. Au point de vue local, elle contrôlait la papeterie de La Haye-Descartes [1], finançait la colonie pénitentiaire de Mettray, était actionnaire entre autres des Magasins généraux de Tours, de la Société Viollet et Cie de Tours, de la fabrique de Langeais, de la Société Delaunay, de la Société des usines de Portillon, de la maison Mame et fils, de la Société des procédés l'Hermite.
Elle possédait des intérêts dans la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, la Manufacture des Glaces d'Aix-la-Chapelle, le comptoir de La Calle, la Compagnie des chemins de fer Bône-Guelma, la Caisse générale du commerce et de l'industrie, du Crédit mobilier, le Crédit foncier de France, le Crédit foncier autrichien, la Société générale, la Banque de Paris et des Pays-Bas (dont elle fut durant de longues décennies l'un des deux plus importants actionnaires).
Elle fut la correspondante de Rothschild Frères à Tours et a entre autres compté dans ses clients parisiens Eugène Bertin, la CNP, François Delessert et Cie, Benoît Fould, Mallet frères et Cie, Rothschild Frères, F.A. Seillière, Schneider, ...
La banque Goüin, caisse de Nantes, augmenta son capital et se transforma en banque Goüin père, fils et Cie en 1846. La faillite de la maison de banque Goüin, père et fils et Cie, en 1867, constitua alors le plus grand sinistre financier qui ait jamais frappé la place de Nantes. Le passif a été évalué à environ 6 000 000[10].
Alexandre Goüin prit le contrôle de la Caisse générale du commerce et de l'industrie (1844), sous la raison sociale Caisse générale du commerce et de l'industrie A. Goüin et Cie.
L'industrie
[modifier | modifier le code]L'industrie familiale se développe avec Ernest Goüin (1815-1885), polytechnicien, qui fonde en 1846 la société Ernest Goüin et Cie, devenue Société de construction des Batignolles en 1871, première société française de construction de matériel ferroviaire. Cette société se diversifiera dans les travaux publics et est aujourd'hui devenue la société Spie Batignolles.
Résidences et propriétés
[modifier | modifier le code]- Château de la Plaine (Fondettes)
- Château de Beaujardin (Tours)
- Château d'Hodebert (Saint-Paterne-Racan)
- Château des Grandes-Brosses (Mettray)
- Château de Méré (Pont-de-Ruan)
- Château de la Billetrie (Fondettes)
- Château de Vaudenuits (Vouvray)
- Château de la Cour-au-Berruyer (Cheillé)
- Château de la Chaumette (Joué-lès-Tours)
- château des Douets (Saint-Symphorien, Tours)
- Château de la Prousterie (Avezé)
- Château de la Gaudinière (Nantes)
- Château Saint-Georges (Nantes)
- Château de l'Essongère (Saint-Herblain)
- Château du Banel (Matton-et-Clémency)
- Manoir de la Rotière (Joué-lès-Tours)
- Manoir de Malitourne (Luynes)
- Manoir de la Moisanderie (Saint-Cyr-sur-Loire)
- Manoir de la Boissière (Tauxigny)
- Manoir de Saché (Saint-Paterne-Racan)
- Domaine de la Razaie (Rochecorbon)
- Domaine de La Cadorerie - Le Chalet (Souvigné)
- Manoir de la Cantrie (Saint-Fiacre-sur-Maine)
- Manoir du Bâtiment (Chéméré)
- Manoir de la Quemeraye (Guichen)
- Manoir du Courtillon (Guichen)
- Manoir de la Chaussée (Rennes)
- Manoir du Bois-Teilleul (Saint-Jacques-de-la-Lande)
- Manoir de l'Île-Blanche (Locquirec)
- Palais abbatial et abbaye de Royaumont (Asnières-sur-Oise)
- Villa Desmarest (Croissy-sur-Seine)
- Villa Goüin (Capoterra)
- Hôtel particulier du no 2 de la berge de la prairie (Croissy-sur-Seine)
- Hôtel particulier du no 4 de l'avenue Vélasquez (Paris 8e)
- Hôtel d'Augny (Paris 9e)
- Hôtel Laffitte (Paris 9e)
- Hôtel du no 33 de la rue de Lisbonne (Paris 8e)
- Hôtel particulier du no 4 de l'avenue Milleret-de-Brou (Paris 16e)
- Hôtel du no 4 de la rue Cambacérès (Paris 8e)
- Hôtel particulier du no 12 de la rue Jacques-Bingen (Paris 17e)
- Hôtel du no 15 de la rue de Marignan (Paris 8e)
- Hôtel du no 44 de la rue de la Ville-l'Évêque (Paris 8e)
- Hôtel du no 81 de la rue de Monceau (Paris 8e)
- Hôtel Goüin (Tours)
- Hôtel de la Crouzille, dit hôtel de la Vallière (Tours)
- Hôtel de la Massetière (Tours)
- Hôtels particuliers du no 33 (dit du Président Goüin, Sagey), du no 37 (dit du Saussay, Goüin, Auvray, de Rochambeau, puis de l'Économie française), du no 56 et du no 116 (manoir Béranger) du boulevard Béranger (Tours),
- Hôtel particulier du no 12 de la rue Émile-Zola (Tours)
- Hôtel du no 13 de la rue de la Grandière (Tours)
- Hôtel du no 38 de la rue de Clocheville (Tours)
-
L'hôtel Goüin (Tours)
-
Le manoir Béranger (Tours)
-
Le château des Grandes Brosses (Mettray)
-
Le château de Beaujardin (Tours)
-
La Villa Goüin (Capoterra)
-
La Villa Desmarest (Croissy-sur-Seine)
-
L'hôtel de la berge de la prairie (Croissy-sur-Seine)
-
L'hôtel du no 4 de l'avenue Velasquez (Paris)
Quelques descendants en ligne féminine
[modifier | modifier le code]Hommages
[modifier | modifier le code]- Rue Ernest-Goüin
- Square Ernest-Goüin
- Avenue Eugène-Goüin (Tours)
- Hôpital Goüin
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mémoires de la Société archéologique de Touraine : Série in-80 : Volume 11 - Page 53.
- Quemeraye, sur le site de la commune de Guichen
- Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles : Charles Albert GOUIN
- « Destruction d'un des hôtels particuliers de la rue de La Grandière, à Tours », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, 1998
- La mort de Jacques Goüin, l'observateur et le frère d'armes du capitaine de Beauchamp, in "La Guerre aérienne illustrée", 1917
- Entreprises et histoire, Numéros 11 à 13, Institut d'histoire de l'industrie, Centre national des lettres, 1996.
- Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles : Frédéric GOUIN
- Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles Auguste François GOUIN
- Journal de la Société de statistique de Paris : Volume 99, 1958.
- municipales de Nantes
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Yves Lemoine et Cédric Plont, Christian Dumais-Lvowski (dir.), Les Goüin : destin d'une famille française (XVIIe- XXe siècles), éditions Michel de Maule, 2014 ;
- Yves Lemoine et Cédric-William Plont, La dynastie Goüin et l'abbaye de Royaumont, éditions Michel de Maule, 2014 ;
- Alain Jacquet, Les Goüin, une famille tourangelle de renom, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, volume LXXII, , 90 p. (ISBN 978-2-36536-048-7) ;
- F. Raynaud, Une banque de province au XIXe siècle, la Banque Goüin à Tours de 1845 à 1884, 1974 ;
- Christophe Aubouin, La banque Goüin frères : clientèle et fonctionnement d'un établissement de Touraine de 1884 à 1914, 1996 ;
- Olivier Ducamp, Les Benoist de La Grandière et leur descendance, Éditions Christian, Paris, 1998 ;
- Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine ;
- Rang-Ri Park-Barjot, La Société de construction des Batignolles: Des origines à la Première Guerre mondiale (1846-1914), Presses Paris Sorbonne, 2005 ;
- Anne Burnel, La Société de construction des Batignolles de 1914-1939 : histoire d'un déclin, Librairie Droz, 1995 ;
- Natalie Le Gonidec, Des Batignolles à Royaumont, 2009 (Royaumont archives et bibliothèque);
- Anne Burnel, Les Goüin, une dynastie d'entrepreneurs, histoire des dirigeants de la Société de Constructions des Batignolles de 1846 à 1968, 1996 ;
- Rang-Ri Park-Barjot, L'Histoire exemplaire d'une dynastie d'entrepreneurs français : les Goüin (XVIIe – XXe siècles), 2007 ;
- Pierre Said Mohamed, Histoire d'une Entreprise : la Société de construction des Batignolles de 1940 à 1968, 1995 ;
- Christine Jordis, Une vie pour l’impossible, Gallimard, 2012 ;
- Denis Laborde, Le Cas Royaumont, éditions Créaphis, 2014 ;
- René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons, 1886-1908 ;
- André Delavenne, Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne ... tome 2, Paris, 1955 ;
- Henry Coston, Dictionnaire des dynasties bourgeoises et du monde des affaires, Paris, 1975 ;
- La Caisse d'Epargne de Tours et la famille Goüin, 1927 ;
- Louis Roucheron, Historique de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance de la ville de Tours (1833-1933). Suivi de notices biographiques, par Louis de Grandmaison, 1933 ;
- Jean Ganiage, Les origines du Protectorate français en Tunisie (1861-1881), 1959 ;
- Michèle Merger, Transferts de technologies en Méditerranée, Presses Paris Sorbonne, 2006 ;
- Jean-Pierre Poussou, François Crouzet, L'économie française du XVIIIe au XXe siècle : Perspectives nationales et internationales, Presse Paris Sorbonne, 2000 ;
- André Jean Tudesq, Les grands notables en France (1840-1849), 1964 ;
- Stanislas de Larminat, Le maréchal Louis-Achille Baraguey d'Hilliers, 1795-1878: sa famille et ses alliances, 1983 ;
- Mohamed Lazhar Gharbi, Impérialisme et réformisme au Maghreb: histoire d'un chemin de fer algéro-tunisien, Cérès Éditions, 1994 ;
- Yves Rochcongar, "Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle", éditions MeMo, Nantes, 2003 ;
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Familles d'ancienne bourgeoisie française
- Fondation Royaumont
- Abbaye de Royaumont
- Société archéologique de Touraine
- Hôpital Goüin
- Ernest Goüin et Cie
- Société de construction des Batignolles
- Batignolles-Châtillon
- Spie Batignolles
- Paribas
- BNP Paribas
- Crédit Industriel de l'Ouest
- Société philanthropique
- Rue de Castellane
- Rue Pouchet
- Deux cents familles
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Gouin, sur genea-bdf.org.