Eugène Farcy
Eugène Farcy | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (22 ans, 8 mois et 6 jours) |
|
Élection | 8 février 1871 |
Réélection | 5 mars 1876 14 octobre 1877 21 août 1881 18 octobre 1885 22 septembre 1889 |
Circonscription | Seine |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine (1871-1881) Gauche radicale (1881-1893) |
Successeur | Alphonse Humbert |
Biographie | |
Nom de naissance | Jérôme Eugène Farcy |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Passy |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
modifier |
Eugène Farcy, né le à Passy (Seine)[1] et mort le à Paris, est un officier de marine, inventeur et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Embarqué à 9 ans sur un navire-école, il est victime d'un naufrage au large de Valparaiso[2]. Il entre à l'École navale en 1845. Enseigne (1851), il invente l'année suivante un indicateur à sonneries utile pour la transmission des signaux dans les soutes[2].
Lieutenant de vaisseau (1859), il conçoit un moteur à nageoires. En 1862, il invente une canonnière-cuirassée puis en 1863 une sorte d'hélice-gouvernail. En 1866, il perfectionne aussi le fusil Chassepot[2].
Après la création de la canonnière qui porte son nom (1869) et qui sera utilisée au Tonkin sous Napoléon III, il est promu capitaine de frégate en 1873, année où il prend sa retraite militaire.
Il est député de la Seine de 1871 à 1893, siégeant au groupe de l'Union républicaine, puis à la Gauche radicale. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le .
En 1884, avec Jules Gévelot, il dirigea les efforts visant à réformer la législation sur le contrôle et les exportations d'armements afin de libéraliser le marché et d'autoriser les entreprises militaro-industrielles privées. La loi adoptée en août 1885, maintenant connue sous le nom de loi Farcy, n'a pas atteint la déréglementation presque complète préconisée par le projet initial, les préoccupations concernant la sécurité et l'ordre public (en particulier en ce qui concerne la possession privée d'armes à feu et de munitions chargées) conduisant à une approche plus modérée.
En 1888, il rejoint les boulangistes. Battu en 1893, il quitte la vie politique.
Il est inhumé au cimetière de Passy (6e division).
Jules Verne le mentionne dans Vingt Mille Lieues sous les mers (partie 1, chapitre XV)[2].
Sources
[modifier | modifier le code]- « Eugène Farcy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Eugène Farcy », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Extrait de l'acte de naissance sur la base Léonore
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 22
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de la Seine (Troisième République)
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Député de la première législature de la Troisième République
- Député de la deuxième législature de la Troisième République
- Député de la troisième législature de la Troisième République
- Député de la quatrième législature de la Troisième République
- Député de la cinquième législature de la Troisième République
- Boulangiste
- Naissance à Passy (Seine)
- Naissance en mars 1830
- Décès en février 1910
- Décès dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès à 79 ans