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Eugène Farcy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Eugène Farcy
Illustration.
Fonctions
Député français

(22 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection 8 février 1871
Réélection 5 mars 1876
14 octobre 1877
21 août 1881
18 octobre 1885
22 septembre 1889
Circonscription Seine
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine (1871-1881)
Gauche radicale (1881-1893)
Successeur Alphonse Humbert
Biographie
Nom de naissance Jérôme Eugène Farcy
Date de naissance
Lieu de naissance Passy
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
Nationalité française

Eugène Farcy, né le à Passy (Seine)[1] et mort le à Paris, est un officier de marine, inventeur et homme politique français.

Embarqué à 9 ans sur un navire-école, il est victime d'un naufrage au large de Valparaiso[2]. Il entre à l'École navale en 1845. Enseigne (1851), il invente l'année suivante un indicateur à sonneries utile pour la transmission des signaux dans les soutes[2].

Lieutenant de vaisseau (1859), il conçoit un moteur à nageoires. En 1862, il invente une canonnière-cuirassée puis en 1863 une sorte d'hélice-gouvernail. En 1866, il perfectionne aussi le fusil Chassepot[2].

Après la création de la canonnière qui porte son nom (1869) et qui sera utilisée au Tonkin sous Napoléon III, il est promu capitaine de frégate en 1873, année où il prend sa retraite militaire.

La canonnière Farcy

Il est député de la Seine de 1871 à 1893, siégeant au groupe de l'Union républicaine, puis à la Gauche radicale. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le .

En 1884, avec Jules Gévelot, il dirigea les efforts visant à réformer la législation sur le contrôle et les exportations d'armements afin de libéraliser le marché et d'autoriser les entreprises militaro-industrielles privées. La loi adoptée en août 1885, maintenant connue sous le nom de loi Farcy, n'a pas atteint la déréglementation presque complète préconisée par le projet initial, les préoccupations concernant la sécurité et l'ordre public (en particulier en ce qui concerne la possession privée d'armes à feu et de munitions chargées) conduisant à une approche plus modérée.

En 1888, il rejoint les boulangistes. Battu en 1893, il quitte la vie politique.

Il est inhumé au cimetière de Passy (6e division).

Jules Verne le mentionne dans Vingt Mille Lieues sous les mers (partie 1, chapitre XV)[2].

Notes et références

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  1. Extrait de l'acte de naissance sur la base Léonore
  2. a b c et d Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 22

Liens externes

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