[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Edme Verniquet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Edme Verniquet
Image illustrative de l'article Edme Verniquet
Présentation
Naissance
Châtillon-sur-Seine
Décès (à 77 ans)
Ancien 4e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France - Drapeau de la France France
Mouvement Néo-classicisme
Activités architecture, paysagiste, géomètre, arpenteur, dessinateur, topographe
Formation Académie royale d'architecture
Œuvre
Réalisations Plan de Paris ; co-fondation de l'École des beaux-arts de Dijon ; gloriette de Buffon ; grand amphithéâtre du Jardin des plantes ; hôtel de la Prieure de Marcigny
Publications État de plusieurs édifices construits par le citoyen Verniquet, architecte, 1801
Entourage familial
Père Germain Nicolas Verniquet (1694-1751), arpenteur du roi en la maîtrise particulière des eaux et forêts de Châtillon-sur-Seine.
Mère Marie Béguin (née en 1710)
Famille marié à Marie Lambert, père de trois enfants connus

Edme Verniquet, né à Châtillon-sur-Seine le , et mort à Paris le , est un architecte français, auteur de plusieurs demeures et châteaux, principalement en Bourgogne, et surtout connu pour avoir levé le premier plan exact de Paris sous Louis XVI.

Second enfant, né le dans une famille de charpentiers et arpenteurs bourguignons, installée depuis 1593 à Châtillon, où son père, Germain Verniquet (1694-1751), arpenteur du roi en la maîtrise des eaux et forêts de Châtillon-sur-Seine, est marié avec Marie Béguin (née en 1710), qui aura seize enfants.

Après la mort de son père, survenue en 1751, Edme Verniquet reprend la charge. Il épouse Marie Lambert (née vers 1740) le à Belan-sur-Ource[1] (Côte-d'Or), et part pour Dijon, où il fonde, en 1765, avec quelques artistes dont le peintre François Devosge (1732-1811), un atelier d'art qui deviendra plus tard l'École des beaux-arts de Dijon. De leur mariage, le couple aura trois enfants : Madeleine (1764), Nicolas, et Madeleine (1767-1853).

Verniquet réside d'abord en Bourgogne, où il construit de nombreux monuments et ouvrages d'art[2] puis, à Dijon, il rencontre Buffon qui lui offre la possibilité de travailler à l'aménagement du Jardin royal des plantes médicinales (l'actuel Jardin des plantes, siège du Muséum national d'histoire naturelle).

Son activité bourguignonne lui procure une certaine aisance qui lui permet de s'installer confortablement dans la capitale en 1772. Deux ans plus tard, il devient commissaire général de la voirie de Paris, et entreprend la réalisation d'un grand atlas de la ville, auquel il travaille pendant tout le dernier tiers de sa vie. Il œuvrera pour obtenir une place à l'Institut.

Au Jardin royal des plantes médicinales, Edme Verniquet exécuta sur l'ordre de Buffon d'importants travaux. Il agrandit le bâtiment abritant le cabinet du Roi en 1780, aménagea le labyrinthe avec son belvédère en 1786 (inauguré en 1788), et commença la construction de l'amphithéâtre d'anatomie en 1787.

Le 27 aout 1783 il achète une seigneurie à Rungis[3]  et devient de ce fait seigneur de Rungis avec les droits de haute et basse justice, droit de « dixmes » et de « cents », titre qu’il gardera jusqu’à la Révolution. Après sa mort en 1804 la propriété restera dans sa famille notamment le château de la rue Ste Geneviève (actuellement Mairie d’Honneur de Rungis) qui ne sera vendue par sa fille qu’en 1834.

Façade nord du château de Digoine et son parc à l'anglaise.
« Le château de Terrans a été construit par Messire Guillaume de Truchis comte de Serville, chevalier de l'ordre Militaire de Saint-Louis, seigneur de Terrant et autres lieux, Lieutenant pour le roy des ville et citadelle de Chalon-sur-Saône, et par Madame Françoise Marguerite Guillier de Serigny son épouse. La première pierre de ce château a été posée le trente et un mai mil sept cent soixante-cinq par Mademoiselle de Sérigny leur fille, sur les plans et sous la direction d'Edme Verniquet, architecte à Dijon, ancien élève de l'Académie Royale d'architecture. »
Un premier devis de 1764 fut jugé trop important et réduit[7]. La première pierre fut posée fin  ;

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Plan de la Ville de Paris dans sa nouvelle enceinte... (1796)
  • État de plusieurs édifices construits par le citoyen Verniquet, architecte, 1801[9].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michaud, « Biographie universelle », annotée par Amanton, in Journal de Dijon, , p|238.
  • Nouveau Larousse illustré, 1898-1907.
  • Mauclaire, La vie et l'Œuvre de Verniquet,
  • Gaston Bardet, « La Grande figure de Verniquet », in Pierre sur pierre, 1945
  • Michel Fleury, Jeanne Pronteau, « L'œuvre architecturale d'Edme Verniquet (1re partie) », in École pratique des hautes études, 4e section, Sciences historiques et philologiques. Annuaire 1975-1976, 1976, p. 629-669.
  • Jeanne Pronteau, Edme Verniquet (1727-1804), architecte et auteur du «grand plan de Paris», Ville de Paris - Commission des travaux historiques, Paris, 1986, in 4°, 652 p.
  • Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, Dictionnaire biographique et critique, Paris, Éditions Mengès, .
  • Jenry Camus, « Edme Verniquet (1727-1804) : un architecte châtillonnais : figure du Châtillonnais », Les cahiers du Châtillonnais, Châtillon-sur-Seine, Impr. des Amis du Châtillonnais, no 220,‎
  • Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, « Edme Verniquet (1727-1804), un architecte classique en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, no 197,‎ , p. 6 à 11

Iconographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Généalogie sur geneanet par Alain Garric, gw.geneanet.org
  2. Notamment une partie du château de Digoine, le château de Saint-Aubin-sur-Loire et le château de Terrans.
  3. Jeanne Pronteau, Edme Verniquet : 1727-1804, La Commission des travaux historiques de la ville de Paris, , 652 p., p. 491.
  4. Bibliothèque Mazarine, ms 3250 (1661), 3251 (1662).
  5. Archives nationales, N IV Côte-d'Or 1.
  6. selon A. Dessertenne et Fr. Geoffray (voir la Bibliographie, 2019).
  7. Archives du château de Terrans.[source insuffisante]
  8. Aujourd'hui rue Georges-de-Vichy.
  9. Simple liste ; toutes ses réalisations n'y figurent pas.

Liens externes

[modifier | modifier le code]