Dorette Berthoud
Nom de naissance | Dorette Roethlisberger |
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Naissance |
Neuchâtel |
Décès |
(à 86 ans) Neuchâtel |
Activité principale |
Écrivain |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
Vivre comme on pense (1940)
Dorette Berthoud, née le à Neuchâtel et morte le dans la même ville, est un écrivain suisse d'expression française.
Elle est notamment l'auteur du roman Vivre comme on pense.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Dorette Berthoud naît Dorette Roethlisberger[1] le à Neuchâtel, dont elle est aussi originaire[2]. Son père, Edmond Roethlisberger, est rentier et président de l'Association suisse des musiciens[2].
Elle épouse en 1908 Jacques Louis Berthoud, banquier de profession[2], et devient rapidement mère[1]. Elle est veuve en 1916[2].
Études et journalisme
[modifier | modifier le code]Après l'école supérieure de jeunes filles à Neuchâtel, elle fait des études de lettres à la Sorbonne[2] et à l'Université de Genève[1].
Elle est journaliste notamment à la Gazette de Lausanne et à La Patrie suisse[2].
Écriture
[modifier | modifier le code]Elle est l'auteur de romans, dont Vivre comme on pense en 1940, de nouvelles, de biographies, d'ouvrages d'histoire et de critiques littéraires et d'art[2]. La quasi-totalité de ses ouvrages sont traduits en allemand de son vivant, faisant d'elle l'un des rares écrivains romands à connaître le succès des deux côtés de la Sarine[3].
Son premier roman, Arthur Matthey, maître d'allemand, lui est « inspiré par la correspondance d'un professeur à une jeune veuve »[4].
Elle pratique le roman de mœurs de tendance psychologisante, documentant les courants de pensée de son époque et de son milieu[2].
Mort
[modifier | modifier le code]Elle meurt le , à l'âge de 86 ans, à Neuchâtel[2].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1932 : prix de l'Académie française[2] [à vérifier]
- 1933 : prix Anaïs Ségalas[à vérifier] de la Société des gens de lettres pour Faillir[5]
- 1934 : prix d'honneur de la Société suisse des écrivains pour Vie de Léopold Robert[1]
- 1940 : prix Schiller[2], pour l'ensemble de son œuvre[6]
- 1960 : prix de l'Institut neuchâtelois[1]
Œuvres
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- Dorette Petitpierre-Berthoud, Arthur Matthey, maître d'allemand, Lausanne, Payot & Cie, , 205 p.
- Le tambour roula : Histoire du capitaine Jean-Jacques Bourgeois, Lausanne, Payot et Cie, , 206 p.[7]
- Faillir, Paris, Libr. de la Revue Française, , 235 p.[8],[9]
- L'onguent vert, Neuchâtel, Paris, Victor Attinger, , 165 p.
- Vivre comme on pense : De l'une à l'autre guerre, Lausanne, Payot & Cie, , 368 p.[10]
- Vers le silence, Neuchâtel et Paris, Delachaux & Niestlé, , 240 p.[11]
- Les grandes personnes, Boudry, La Baconnière, , 280 p.[12]
Nouvelle
[modifier | modifier le code]- Sur le thème : Illusion. 6 nouvelles, Neuchâtel, La Baconnière, , 191 p.
Biographies
[modifier | modifier le code]- César d'Ivernois ou Le Poète Enjoué, Lausanne, Spes, , 140 p.[13]
- Vie de Léopold Robert, Neuchâtel, La Baconnière, , 325 p.[14]
- La seconde Madame Benjamin Constant Charlotte de Hardenberg d'après ses lettres, Lausanne, Payot, , 256 p.[15]
- Constance et grandeur de Benjamin Constant, Lausanne, Payot, , 199 p.[16]
- Davila, fils de Liszt ? : Sa vie, son œuvre, le secret de ses origines d'après ses lettres, les documents réunis par sa fille, la générale Perticari, et quelques sources nouvelles, Neuchâtel, La Baconnière, , 292 p.[17]
- Le général et la romancière : 1792-1798, épisodes de l'émigration française en Suisse d'après les lettres du général de Montesquiou à Mme de Montolieu., Neuchâtel, La Baconnière, , 360 p.[18]
- Louis Spiro, le pasteur et le guide, Lausanne, Payot, , 166 p.[19],[20]
- Cilette Ofaire, Neuchâtel, La Baconnière, , 140 p.
- Madame de Charrière et Isabelle de Gélieu, La Neuveville, Imprimerie Pfeuti, [21]
Monographies
[modifier | modifier le code]- Les indiennes neuchâteloises, Boudry, La Baconnière, , 196 p.[22],[23]
- La peinture française d'aujourd'hui, Paris, Les Éditions d'art et d'histoire, [24]
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]Ses archives personnelles sont conservées à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel[25].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- P.-L. Borel, « Hommage à Dorette Berthoud », L'Express, , p. 3 (lire en ligne)
- Dieter Müller, « Dorette Berthoud » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) W. F., « Glückwunsch an Dorette Berthoud », Der Bund, , p. 19 (lire en ligne)
- Édouard Martinet, « Madame Dorette Berthoud », L'Illustré, no 17, , p. 12 et 18 (lire en ligne)
- « Chronique neuchâteloise », L'Impartial, , p. 5 (lire en ligne)
- (de) « Schweizerische Schiller-Stiftung », Neue Zürcher Zeitung, , p. 5 (lire en ligne)
- P. F., « Lettre neuchâteloise », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- Gaston Bridel, « Les lettres au pays romand », L'Illustré, , p. 9 (lire en ligne)
- « Bibliographie », Journal du Jura, , p. 3 (lire en ligne)
- Jean Nicollier, « Le roman d'un libéral protestant », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- P. C., « Vers le silence », Journal de Genève, , p. 4 (lire en ligne)
- Paul Chaponnière, « Un roman romand », Journal de Genève, , p. 1 (lire en ligne)
- P. F., « Lettre neuchâteloise », Gazette de Lausanne, , p. 1 et 2 (lire en ligne)
- P. F., « Lettre neuchâteloise », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- Édouard Chapuisat, « L'entrevue de Sécheron », Journal de Genève - Supplément littéraire, , p. 4 (lire en ligne)
- Georges Rigassi, « Un grand libéral : Benjamin Constant », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- Jean Nicollier, « Davila, fils de Liszt ? », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- Cécile-René Delhorbe, « Le général et la romancière », Revue suisse d'histoire, , p. 96 à 98 (lire en ligne)
- Cécile-René Delhorbe, « Sacerdos es... », Gazette de Lausanne, , p. 2 (lire en ligne)
- Édouard Guibentif, « La montagne élève aussi l'âme », Journal de Genève, , p. 8 (lire en ligne)
- Cécile-René Delhorbe, « Une correspondance inédite de Madame de Charrière », Gazette de Lausanne, , p. 9 (lire en ligne)
- « "Les indiennes neuchâteloises" », Journal de Genève, , p. 3 (lire en ligne)
- Pierre Grellet, « Les indienneurs », Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- M. J., « Un livre par jour », L'Express, (lire en ligne)
- « Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel - Manuscrits », sur bpun.unine.ch (consulté le )
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :