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Gustave Dubar

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Gustave Dubar
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Léon DubarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Louis Dubar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Gustave Dubar, né le à Lille et mort le à Paris, est un journaliste français.

Né le 12 juillet 1848 au no 7 de la place aux Oignons, à Lille, Louis-Léon Dubar, dit Gustave Dubar, est le fils de Clotilde-Palmyre Dubar, née Hornez, et de Louis-Désiré Dubar, employé au chemin de fer. Il est le frère aîné du chirurgien Louis-Eugène Émile Dubar (1851-1928).

Après avoir été élève du Lycée de sa ville natale, Gustave Dubar a poursuivi ses études au collège Sainte-Barbe à Paris[1].

Entré très jeune à L’Écho du Nord, il en est devenu le directeur, aux côtés d'Hippolyte Verly jusqu'en 1891, puis seul. Très influent dans la presse comme la politique, il a présidé l'Association de la presse républicaine départementale[1].

En tant que journaliste, Dubar s'était spécialisé dans les questions économiques, agricoles et industrielles. Reconnu dans ces domaines, il a été amené à participer aux travaux de plusieurs organisations et sociétés locales, et, à l'échelle nationale, de plusieurs comités consultatifs[1].

Il a notamment été l'un des fondateurs de la Société des Agriculteurs du Nord, dont il est devenu président en 1890. Également membre du Conseil supérieur de l'agriculture, il a milité avec succès pour l'instauration, en 1892, de tarifs douaniers protectionnistes[1].

En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, il parvient à quitter Lille occupée. Il participe ensuite à la préparation de la loi sur les dommages de guerre en tant que membre d'une commission extraparlementaire et président de l'Union économique du Nord et du Pas-de-Calais pour la défense des sinistrés et l'élaboration de la loi sur les dommages de guerre[1].

Gustave Dubar a présidé le conseil d'administration du Crédit du Nord entre 1898 et 1921[1].

Il a successivement reçu les insignes de chevalier (1884), d'officier (1897) puis de commandeur (1914) de la Légion d'honneur.

Malade, il meurt le 11 février 1921 à Paris, au no 44 de l'avenue du Bois-de-Boulogne. À Lille, il habitait dans un hôtel particulier situé au no 51 du boulevard de la Liberté, à l'angle de la rue de Tenremonde.

Notes et références

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  1. a b c d e et f L’Écho du Nord, 13 février 1921, p. 1 (consultable en ligne sur Gallica).

Bibliographie

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  • Henri Avenel, La Presse française au vingtième siècle, Paris, Flammarion, 1901, p. 218-219 ([1] sur Gallica).

Liens externes

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