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Guilmécourt

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Guilmécourt
Guilmécourt
L'église.
Blason de Guilmécourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes des Falaises du Talou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Pierre Batte
2016-2020
Code postal 76630
Code commune 76337
Démographie
Gentilé Guilmécourtois
Population 342 hab. (2013)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 02″ nord, 1° 18′ 11″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 147 m
Superficie 7,92 km2
Élections
Départementales Dieppe-2
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Petit-Caux
Localisation
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Guilmécourt
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Guilmécourt
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Guilmécourt

Guilmécourt est une ancienne commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.

Dans le cadre de la fusion le des 18 communes qui constituaient la communauté de communes du Petit Caux pour former la commune nouvelle du Petit-Caux, Guilmécourt devient à cette date une de ses communes déléguées.

Géographie

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Localisation

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Rose des vents Assigny Canehan Rose des vents
Brunville N Auquemesnil
O    Guilmécourt    E
S
Greny

Il s'agit d'un village situé dans le Petit Caux. Il est entouré par les communes de Greny, Assigny et Tourville-la-Chapelle. Il se trouve à 17 km au nord-est de Dieppe, la plus grande ville aux alentours.

L'altitude maximale sur le territoire de la commune est de 147 mètres.

Le nom est attesté sous les formes Gillemecurt en 1024[1], Gislemercourt en 1059[2], Gilemercuria au XIIe siècle.

Il s'agit d'une formation médiévale en -court « domaine rural fermé sur une cour » (terme issu du gallo-roman *CŌRTE, lui-même du latin classique cohors, cohortis, plus précisément refait en cortis). D'après François de Beaurepaire, le mode de formation toponymique en -court n'était plus en usage au moment de la colonisation anglo-scandinave, ce qui pourrait expliquer le fait qu'il ne soit jamais associé à un élément vieux norrois ou vieil anglais[3]. Ce nom de lieu date, selon toute vraisemblance, de l'époque mérovingienne.

Les formations en -court sont localisées essentiellement dans la partie orientale de la Normandie (notamment pays de Bray), où l'on retrouve des toponymes germaniques sans doute issus du vieux bas francique et de nombreux sites archéologiques mérovingiens, connus surtout grâce aux prospections de l'abbé Cochet au siècle dernier. En outre, l'appellatif toponymique court est propre à la Lorraine, la Champagne, la Picardie et le nord de l'Île-de-France.

La graphie -curt de la forme de 1024 note [u] « ou » est plutôt de type normand, alors qu'en français, c'est généralement -cort (prononcé [u] également). La forme en -curia est une mauvaise latinisation, d'après le latin curia de sens similaire et qui explique d'ailleurs l'orthographe actuelle du mot cour (sans t), alors que l'anglais a conservé l'ancienne graphie française (cf. court de tennis).

Le premier élément Guilmé- représente sans doute un anthroponyme germanique, comme dans la plupart des formations en -court.

  • Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent le nom de personne Willimar. Ils pensent sans doute à une évolution phonétique du type Wilhem > Guillaume ou Wido > Guy (cf. aussi *WISCU > gui (plante)). Le w initial emprunté au germanique a en effet régulièrement donné g(u) en français.
  • François de Beaurepaire lui préfère l'anthroponyme Gisalmarus / Gislemarus, qu'il donne avec la désinence latine -us.

La proposition d'A. Dauzat et C. Rostaing est peu vraisemblable car non seulement aucune forme ancienne du toponyme Guilmécourt ne débute par un W- ou un V-, comme c'est toujours le cas en Seine-Maritime pour les toponymes formés avec un nom de personne germanique commençant par un W- (cf. Vinnemerville, Winemervilla vers 1040, avec l'anthroponyme Winemarus), mais en plus, en normand septentrional (jadis parlé dans tout le département de la Seine-Maritime), *Willemarcorte aurait abouti à *Vilmécourt. En revanche, F. de Beaurepaire cite aussi Guimerville (Gislemari villa au XIIe siècle, Guilmerville XVIIIe siècle), dont les formes anciennes sont proches, ce qui oriente davantage vers l'hypothèse d'un nom de personne en Gis(a)l- (cf. Gisèle). Dans ce cas, le [g] dur devant i (noté Gu- de manière moderne) est typique de la phonétique normanno-picarde et correspond à la palatale [j] du français (normanno-picard guerbe correspond au français gerbe).

Les archéologues ont mis au jour des ossements de mammouths, d'aurochs et d'ours, mais aussi des coquillages de mollusques, des silex taillés datant de l'époque du paléolithique supérieur[réf. souhaitée].

Avant la révolution, la cure (paroisse) du village est à la nomination et présentation (droit de patronage) des abbés et religieux de l'abbaye Saint-Michel du Tréport qui percevait les dîmes[4].

C'est dans une ferme près de Guilmécourt que logeront les insurgés avec Georges Cadoudal avant de gagner Paris et mener la lutte contre Napoléon Bonaparte, premier consul, en 1804.

Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune était membre de la communauté de communes du Petit Caux. Celle-ci s'est transformée le en commune nouvelle sous le nom du Petit-Caux et les 18 communes qui constituaient l'intercommunalité deviennent des communes déléguées, reprenant le nom et les limites territoriales des anciennes communes[5].

Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale présenté par le préfet de Seine-Maritime le dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prévoit la fusion de la communauté de communes des Monts et Vallées (12 338 habitants), de cette commune nouvelle du Petit-Caux (9 042 habitants), et une commune membre de la communauté de communes de Londinières (264 habitants)[6].

Liste des maires

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Liste des maires et maires-délégués successifs[7]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1835   Joseph Crescent    
Les données manquantes sont à compléter.
  juillet 1998 Pierre Vicart    
mars 2001 En cours
(au 16 décembre 2015)
Pierre Batte   Tourneur mouliste
Réélu pour le mandat 2014-2020[8]
Devient maire délégué de Guilmécourt le

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 342 habitants, en évolution de +26,2 % par rapport à 2008 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
422401494493482468466443445
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
457431430386359359347289281
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
252282302221228250250251234
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
204185185245240241254301342
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église de Guilmécourt.
  • Monument aux morts (1921).
  • Mairie.
  • Ancienne école.
  • Club de sport UFC.
  • Champ d'éolienne (la plus haute éolienne mesure 145 mètres).
  • Épicerie.
  • Bar.
  • Coiffeur.
  • Mini golf.
  • Musée de l'horlogerie.

Personnalités liées à la commune

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  • Michael Prolls (né en 1986) réalisateur de téléfilm, a vécu jusqu’à l'âge de 20 ans à Guilmecourt.
  • Thomas Gouye, savant né à Dieppe en 1650, a grandi à Guilmecourt.

Héraldique

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Armes de Guilmécourt

Les armes de la commune de Guilmécourt se blasonnent ainsi :
écartelé : au 1) d’argent au maillet de sinople, au 2) et au 3) d’azur étincelé d’or, au lion brochant d’argent, au 4) d’argent à la pomme de pin de sinople.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 337.
  2. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 90
  3. François de Beaurepaire, op. cit., p. 7 - 8 - 9.
  4. (la) Pierre-Paul Laffleur de Kermaingant, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport : Ordre de Saint Benoit, Paris, Impr. de Firmin-Didot, (lire en ligne), p. XXXVIII.
  5. « Arrêté préfectoral du 26 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle du Petit Caux », Recueil des actes administratifs du département de la Seine-Maritime, no 122,‎ , p. 198-201 (lire en ligne [PDF]).
  6. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale 2015 » [PDF], Préfecture de Seine-Maritime (consulté le ), p. 6.
  7. « Les maires de Guilmécourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  8. « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
  9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .