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Gare de Malines

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mechelen
Image illustrative de l’article Gare de Malines
Bâtiment voyageurs, démoli en 2022.
Localisation
Pays Belgique
Commune Malines
Adresse Koning Albertplein
2800 Malines
Coordonnées géographiques 51° 01′ 03″ nord, 4° 29′ 01″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCB
Exploitant SNCB
Code UIC 88220046
Services InterCity (IC)
(M)S1S4S5
Omnibus (L)
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 27, Bruxelles-Nord à Anvers-Central
25, Bruxelles-Nord – Anvers (Y Luchtbal)
53, Schellebelle à Louvain
Voies 11
Quais 6 (dont 5 centraux)
Altitude 13 m
Historique
Mise en service 5 mai 1835
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

La gare de Malines (en néerlandais : station Mechelen) est une gare ferroviaire belge des lignes : 25, de Bruxelles-Nord – Anvers (Y Luchtbal), 27 de Bruxelles-Nord à Anvers-Central et 53 de Schellebelle à Louvain. Elle est située à proximité du centre de la ville de Malines, dans la province d'Anvers en Région flamande.

Situation ferroviaire

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Établie à 13 m d'altitude, la gare de bifurcation de Malines est située au point kilométrique[1] : PK 20,424 de la ligne 25, de Bruxelles-Nord – Anvers (Y Luchtbal), entre les gares de Weerde et de Malines-Nekkerspoel ; PK 20,606 de la ligne 27, de Bruxelles-Nord à Anvers-Central, entre les gares de Weerde et de Malines-Nekkerspoel ; PK 40,122 de la ligne 53, de Schellebelle à Louvain, entre les gares de Kapelle-op-den-Bos et de Muizen.

Le fut inaugurée la première ligne de chemin de fer de Belgique, entre Bruxelles et Malines. Entre 1833 et 1843, c'est autour de Malines que fut réalisé un réseau en étoile reliant entre elles la plupart des grandes villes belges ainsi que Valenciennes et Aix-la-Chapelle. Ce réseau de chemin de fer est le premier réseau de la sorte en Europe continentale.

Progressivement, Malines perdra son rôle central dans le réseau des Chemins de fer de l'État belge (future SNCB). L'atelier central de Malines, également appelé arsenal de Malines, qui borde la gare, joue cependant depuis les origines du chemin de fer un rôle primordial dans la réparation et la modernisation du matériel roulant.

Entre 1886 et 1888, un nouveau bâtiment est édifié en remplacement de l'ancien. Il comporte une marquise enjambant les cinq voies principales et une seconde verrière surplombant la salle des pas perdus et les guichets[2]. La marquise a été réalisée en premier, alors que l'ancien bâtiment existait encore[3].

L’électrification de la ligne Bruxelles - Anvers en 1935 vit également la construction de quatre ponts Vierendeel sur la Dyle et le canal de Louvain ; ces ponts, classés au patrimoine, sont devenus un des symboles de la ville.

Sous l'occupation, a gare de Malines se trouve près de la Caserne Dossin, d'où pendant la Shoah, à partir de juillet 1942, les Juifs en Belgique sont déportés vers Auschwitz.

En 1944, un raid aérien mené par les alliés contre l'atelier central et les usines de la ville provoqua peu de dégâts aux installations ciblées mais fit des ravages dans la ville et de nombreuses victimes civiles.

Entre 1959 et 1960, l'ancienne gare fut démolie au profit d'un bâtiment de style fonctionnel avec quelques éléments décoratifs proches des bâtiments de l'Expo 58[4]. Les quais furent également modernisés.

Aux alentours de 2020, la gare de 1959 doit être démolie au profit d'une nouvelle structure, plus moderne. Depuis 2014, la gare et ses alentours sont déjà en travaux avec la création du contournement ferroviaire et routier de Malines : une paire de voies directes surplombant une route créée en parallèle aux voies de la gare.

La borne miliaire

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Le mijlpaal sur un nouveau piédestal, sur le rond-point de la gare.

Ce monument, appelé mijlpaal en néerlandais, est une colonne en pierre érigée à l'occasion de l’inauguration de la ligne et de la circulation du premier train en Belgique. Progressivement déplacé de son piédestal devant la gare, il est à nouveau installé sur le rond-point de la gare dans les années 2010[Quand ?].

Service des voyageurs

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Gare[5] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée d'automates pour l'achat de titres de transport, de consignes à bagages automatiques et d'un système d'annonces vocales et digitales automatiques des trains[réf. nécessaire]. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite. Un buffet est installé en gare.

Un passage souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Malines est desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L) et d'Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur les lignes 25 (Bruxelles - Malines - Anvers), 26 (Malines - Etterbeek - Hal), 53 (Malines - Gand), 53a (Louvain - Malines) et 54 (Malines - Saint-Nicolas) (voir brochures SNCB[6]).

On retrouve huit InterCitys chaque heure : des IC-05 et 07 (Charleroi-Central - Bruxelles - Anvers-Luchtbal ou Essen) ; des IC-22 et 31 (Bruxelles-Midi - Anvers-Central) ; des IC Benelux (Bruxelles - Amsterdam via l'aéroport de Zaventem) ; IC-11 (Binche - Bruxelles - Turnhout) ; des IC-21 (Gand-Saint-Pierre - Termonde - Louvain) et des IC-08 (Anvers-Central - Aéroport-Zaventem - Louvain - Hasselt / Tongres). Deux aller-retours de trains P Neerpelt / Mol - Bruxelles et un unique train P Noorderkempen - Anvers - Aéroport-Zaventem complètent ces dessertes rapides.

La desserte omnibus est assurée par des trains S1 (Nivelles - Bruxelles - Anvers-Central) et S5 (Grammont / Enghien - Hal - Bruxelles - Malines) au rythme de deux par heure et par des S4 (Alost - Bruxelles - Malines), des L (Zeebrugge - Bruges - Gand - Termonde - Malines) et des L (Malines - Puers - Saint-Nicolas) une fois par heure. Les trains L sont renforcés par une quinzaine de trains P de- ou vers Saint-Nicolas, Louvain et Termonde.

Week-ends et fériés

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La desserte, plus réduite, comprend des IC-22 et Benelux (comme en semaine), des IC-07 prolongés vers Charleroi-Central, des IC-09 (Anvers - Hasselt) et des IC-21 (avec Malines comme terminus au lieu de Louvain).

Les trains S5 ne roulent qu'une fois par heure (les S1 aussi, sauf les samedis), et les trains L vers Saint-Nicolas ne roulent que toutes les deux heures. Les trains L vers Gand ne vont pas vers Bruges et Zeebrugge mais continuent entre Gand et Courtrai à la place.

Le dimanche soir, uniquement en période scolaire, un train P effectue le trajet Poperinge - Ypres - Courtrai - Gand - Termonde - Louvain - Weert-Saint-Georges une fois par jour.

Intermodalité

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Des parkings, payants ou gratuits, y sont aménagés pour les vélos ou pour les véhicules[5]. Des bus De Lijn desservent la gare[5], qui est dotée d'une gare routière.

Accessibilité

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L'accessibilité du bâtiment actuel est mauvaise : l'unique couloir sous voies ne donne accès à la plupart des quais que par le biais d'escaliers. Il n'y a pas d'ascenseurs et seuls les deux derniers quais (voies 7 à 10) sont munis d'escalators.

Le nouveau bâtiment devrait combler ces lacunes.

Comptage voyageurs

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Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[7].

Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Malines
Semaine Samedi Dimanche
1977 15 985 3 679 3 388
1978 16 977 3 545 3 333
1979 16 308 3 539 3 925
1980 17 715 3 338 3 931
1981 18 365 3 920 4 301
1982 18 825 3 703 2 894
1983 20 459 2 984 3 546
1984 20 902 3 317 3 506
1985 19 199 3 929 4 427
1986 21 971 3 591 3 637
1987 19 002 3 712 4 551
1988 17 344 3 608 3 780
1989 19 687 3 189 4 337
1990 19 853 3 289 3 567
1991 19 196 3 653 3 632
1992 19 537 3 685 3 968
1993 16 055 3 848 3 826
1994 19 907 4 054 2 635
1995 20 461 3 947 4 101
1996 18 731 4 347 5 130
1997 17 343 4 060 3 460
1998 18 620 3 921 3 388
1999 17 243 4 152 3 170
2000 16 063 4 477 4 526
2001 16 317 4 568 3 340
2002 17 866 4 410 3 866
2003 16 800 4 500 3 486
2004 17 334 4 846 4 377
2005 19 631 5 775 5 058
2006 21 345 5 963 5 112
2007 20 991 5 038 5 890
2008 - - -
2009 20 202 7 663 6 509
2010 - - -
2011 - - -
2012 22 980 6 148 6 884
2013 18 612 6 458 5 760
2014 18 593 6 425 6 464
2015 18 945 5 766 5 702
2016 18 703 6 169 6 928
2017 20 886 8 161 6 868
2018 19 457 8 021 6 845
2019 21 616 10 321 9 731
2020 10 731 5 669 4 522
2021 - - -
2022 19 957 8 375 6 730
2023 19 450 9 566 8 768

Galerie d’images

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Notes et références

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  1. Infrabel, document de référence du réseau 09/12/2011, annexe E.01, Distances entre gares et nœuds, pp. 6, 8 et 19/40 (3,63 Mo) (consulté le 8 juillet 2012).
  2. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Mechelen II. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
  3. D'après une photographie illustrant une notice historique érigée sur la place de la gare.
  4. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Mechelen III. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
  5. a b et c « Malines », sur belgianrail.be (consulté le ).
  6. « Brochures de ligne » [PDF], sur belgiantrain.be, (consulté le ).
  7. SNCB, « Aantal instappende reizigers per station in $ / Nombre de voyageurs montés par gare en $ (en cherchant "Reizigerstellingen" dans la barre de recherche) », (consulté le ).

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Gand-Saint-Pierre Londerzeel IC Muizen Louvain
Terminus Terminus (M) S5
(week-ends et fériés)
Muizen Hal
Terminus Terminus (M) S5
(en semaine)
Weerde Hal
ou Enghien
ou Grammont