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Berny-Rivière

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Berny-Rivière
Berny-Rivière
La D 139 traverse la commune d'est en ouest.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Intercommunalité Communauté de communes Retz-en-Valois
Maire
Mandat
Hervé Hertault
2020-2026
Code postal 02290
Code commune 02071
Démographie
Gentilé Bernéens
Population
municipale
641 hab. (2021 en évolution de −0,47 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 27″ nord, 3° 08′ 27″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 140 m
Superficie 7,87 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Soissons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Aisne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Berny-Rivière
Géolocalisation sur la carte : France
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Berny-Rivière
Géolocalisation sur la carte : Aisne
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Berny-Rivière
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Berny-Rivière

Berny-Rivière est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le ru d'Hozien, le cours d'eau 01 de la Croix Jean Guérin[1] et le ru de Vaux[2],[3],[Carte 1].

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[4].

Le ru d'Hozien, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Juvigny et se jette dans l'Aisne à Vic-sur-Aisne, après avoir traversé onze communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Berny-Rivière[Note 1].

Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 1 de la Croix Jean Guérin, d'une superficie totale de 7 ha (1,8 ha sur la commune), la sablière 2 de la Croix Jean Guérin (2 ha), la sablière 3 de la Croix Jean Guérin (7,8 ha) et le plan d'eau du Pré Herbot (1,6 ha)[Carte 1],[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 23 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Berny-Rivière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (11,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par la ligne 652 du réseau interurbain de l'Oise[18].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bernacum (VIIe siècle) ; Bernacha (IXe siècle) ; Berneium, Berneyum (IXe siècle)[19].

Petit-Rivière (Le) ; Rivière ; Petit-Rivière ou Petit-Bout sont des hameaux ou anciens hameaux de la commune attestés sous les formes Riparia (1272) ; Ripperia (1284) ; Rivyere (1626)[19],[20].

D'après André Castelot et Alain Decaux, dans L'histoire des français au jour le jour (Éditions Robert Laffont), Chilpéric, fils de Clotaire, tente de s'emparer du trésor de son père qui était amassé à Berny en 561. Ses trois frères l'obligent rapidement à renoncer. C'est alors qu'à lieu le partage du royaume Franc entre les quatre frères : Caribert, Gontran et Sigebert.

En 593, Frédégonde rassemble son armée à Berny avant d'aller affronter Childebert II[21].

Berny fut choisi en 743 comme résidence du dernier roi mérovingien, Childéric III. Le 1er mars 755, le roi des Francs carolingien Pépin le Bref réunit un plaid, c'est-à-dire une assemblée générale, qui voit une partie des grands du Royaume hostile à une intervention contre le roi des Lombards Aistulf alors que celui-ci menace l'intégrité territoriale du pape Étienne II, arrivé en janvier 754 au Palais de Ponthion en Champagne. C'est au cours de cette même assemblée que le roi fit passer les champs de mars en champ de mai[22].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Berny-Rivière est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Administration municipale

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 1989 Michel Querel    
mars 1989 mars 2008 Thierry Sanchez    
mars 2008[25] En cours
(au 11 juillet 2020)
Hervé Hertault DVD Ingénieur
Réélu pour le mandat 2020-2026[26]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 641 habitants[Note 4], en évolution de −0,47 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
416488538489509521512538537
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
568586576609626541579523518
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
509478481415412440410400382
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
415439446480528582591622648
2021 - - - - - - - -
641--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives

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En 2006, la commune comptait 60 % de résidences secondaires, ce qui constitue une particularité dans le département.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Ruines de la ferme de Confrécourt et les carrières attenantes (dites de l'Infirmerie et du Premier Zouave) classées depuis 1990. La ferme, construite par des moines dès le IXe siècle en bordure de plateau qui domine l'Aisne, fut utilisée comme cantonnement par l'armée française pendant la Première Guerre mondiale.
De nombreuses sculptures de soldats, subsistant dans les carrières de pierre, sont protégées pour leurs qualités artistiques et leur valeur historique.
L'ancienne maison forte de Confrécourt est citée au XIIIe siècle[32].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Berny-Rivière » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le cours d'eau 01 de la Croix Jean Guérin »
  2. Sandre, « le ru de Vaux »
  3. « Fiche communale de Berny-Rivière », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. Sandre, « l'Aisne »
  5. Sandre, « le ru d'Hozien »
  6. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Berny-Rivière et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Soissons », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Transports en commun à Berny-Rivière », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  19. a et b Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 26.
  20. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 232.
  21. Godefroid Kurth, Études Franques, vol. 1, Paris, Honoré Champion, , 356 p. (lire en ligne), « Étude critique sur le Liber Historia Francorum », p. 64
  22. Jean Favier, Charlemagne, Paris, France Loisirs, , 772 p.
  23. « communauté de communes Retz-en-Valois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  25. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  26. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎
  32. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 32 (cf. Berny-Rivière).
  33. Site répertoriant les lavoirs.