Berméricourt
Berméricourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Patrice Chrétien 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51051 |
Démographie | |
Gentilé | berméricourtois, berméricourtoise |
Population municipale |
255 hab. (2021 ) |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 31″ nord, 3° 59′ 34″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 93 m |
Superficie | 8,01 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bermericourt.fr/ |
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Berméricourt (prononcé [bɛʁmeʁikuʁ]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le nom des habitants est Berméricourtois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Cormicy | Aguilcourt | |||
Cauroy-lès-Hermonville | N | Orainville | ||
O Berméricourt E | ||||
S | ||||
Loivre | Loivre | Courcy, Brimont |
Berméricourt appartient au Pays rémois qui mérite bien son nom de plaine avec ses amples horizons aux lignes fuyantes. La RD 30 et la voie ferrée REIMS - LAON structurent le territoire.
Au lieu-dit le Bois du Seigneur (bataille du 19 avril 1917) l'altitude atteint 92 m et 85 m dans sa partie agglomérée. Le lieu-dit le Fond du Puits (plate forme betteraves sur la route d'Orainville) qui correspond à la limite interdépartementale avec l'Aisne et la Picardie est de 73 m.
La grande culture est peu favorable à la flore. Les abords de la voie ferrée sont plus accueillants pour la flore et la faune.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 23 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Berméricourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes In pago Remensi, in villa Bromerei Curtis (854)[14] ; Bermari Curtis (commencement du XIe siècle) ; Brimericurt (1125)[15] ; Brumereicurtis (1126) ; Brumiricurtis (1178) ; Brumericurtis (1199) ; Brumencurtis (1204) ; Bremericort (1243) ; Bromericort, Brimericort, Brimericurtis, Bremericurtis (1249) ; Bremericourt (1253) ; Bremericourtis (1261)[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Berméricourt est une localité fort ancienne, d'origine gallo-franque, assez peuplée au Moyen-Âge à en juger par les dimensions de son ancienne église, et qui subit une diminution notable au XVIIe siècle dans le nombre de ses habitants.
Ancienne paroisse du doyenné d'Hermonville, elle devient alors un secours de celle de Loivre. Elle eut constamment pour décimateurs le Chapitre de Reims et l'abbaye de Saint-Thierry. Le Commandeur du Temple de Reims est indiqué comme seul seigneur au XVIIIe siècle. Les biens possédés en ce lieu par les Templiers, puis par l'Ordre de Malte, sont énumérés assez nombreux dans le relevé des commanderies publié en 1872[16].
Pendant la Première Guerre mondiale, cette commune s'est trouvée côté allemand pendant longtemps et a été complètement rasée par les bombardements.
Décorations françaises
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Précédemment membre de la communauté de communes du Nord Champenois, la commune appartient depuis le 1er janvier 2017 à la communauté urbaine du Grand Reims.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 255 habitants[Note 4], en évolution de +28,79 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de 1846 se décompose en une population agglomérée de 68 personnes auxquelles s'ajoutent 5 habitants de la "ferme Sainte Marie".
La population de 1851 se décompose en une population agglomérée de 71 personnes auxquelles s'ajoutent 2 habitants de la "ferme Sainte Marie".
Économie
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral de 1834 montre l'existence d'un moulin à vent à l'ouest de la commune.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église menaçait ruine en 1674 à tel point que l'évêque en a interdit l'usage pour la messe. Les habitants se battent pour conserver la paroisse avec l'appui de l'abbé de Saint-Thierry. En 1863, Alphonse Gosset qui est architecte à Reims réalise les plans de la nouvelle bâtisse. La nouvelle église prend place sur les bases de l'ancienne et reprend quelques vestiges de l'ancienne pour les incorporer dans la réalisation nouvelle comme des chapiteaux romans, un autel en bois, une statue en bois du XVIIIe siècle de Sébastien.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guy Féquant, écrivain.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Berméricourt » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Berméricourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Berméricourt et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Berméricourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 22.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, , 380 p. (lire en ligne), p. 22.
- H. Jadart er L. Demaison, Répertoire archéologique de l'arrondissement de Reims - Canton de Bourgogne, Reims, L. Michaud, , p. 127.
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p148.
- « Le maire de Berméricourt souhaite conserver son écharpe en 2020 : Patrice Chrétien, maire, a choisi de poursuivre sa mission, avec la majorité des élus actuels », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « Patrice Chrétien est entré au service de la population de Berméricourt à l'âge de 28 ans. D'abord élu conseiller municipal en 1989, il devient, pour la première fois, maire de la commune en septembre 1997 et en accord avec son prédécesseur. Depuis cette date, il est resté premier représentant de la commune ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.