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Belle Poule (1932)

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Belle Poule
illustration de Belle Poule (1932)
Sous voiles.

Type Goélette
Gréement Goélette paimpolaise à huniers
Histoire
Architecte Charles Chantelot et Henri Lemaistre
Chantier naval Chantier naval de Normandie Fécamp
Lancement
Équipage
Équipage 1 officier, 5 officiers-mariniers, 10 quartiers maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 37,50 m
Longueur de coque 25,30 m
Maître-bau 7,20 m
Tirant d'eau 3,60 m
Déplacement 227-275 tonnes
Voilure 424 m² (9+3 voiles)
Propulsion diesel Baudouin (285 ch)
Caractéristiques commerciales
Capacité 15 à 25 élèves stagiaires
Carrière
Armateur École navale Lanvéoc-Poulmic
Pavillon France
Port d'attache Brest Drapeau de la France France
MMSI 228796000
IMO 6109244

La Belle Poule est, avec sa goélette jumelle l’Étoile, une goélette à hunier, appelée aussi goélette paimpolaise. Elle a été construite en 1932 à Fécamp dans les chantiers navals Chantelot et Lemaistre en Seine-Maritime. C'est une réplique des goélettes de Paimpol qui pêchaient la morue au large de l'Islande, d'où également, l'appellation de "goélette islandaise"[1].

Pavillon de beaupré FNFL

Avec l’Étoile, elle participa à la Seconde Guerre mondiale dans les Forces navales françaises libres et les 2 goélettes arborent légitimement le pavillon de beaupré à la croix de Lorraine des FNFL (d'autres bâtiments de la Marine Nationale arborent aussi ce pavillon de beaupré, mais seulement parce qu'ils reprennent le nom d'un bâtiment ayant appartenu aux FNFL)[2].

Toujours en service, elle sert actuellement à l'entraînement des futurs chefs du quart passerelle de la Marine nationale et participe souvent aux rassemblements de gréements traditionnels, notamment à l'Armada de Rouen en 1989, 1994, 1999, 2003, 2013 et 2019. Un timbre a même été émis à l'occasion de sa participation à l'Armada du siècle en 1999. En 2018 elle participa à la tall ship regatta en terminant second derrière l’arawak.

Bâtiments ayant porté le même nom

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De plus, elle est l'héritière d'une tradition de frégates de la Marine royale puis Nationale dont le nom serait issu d'un bateau corsaire célèbre sous François Ier, la Belle Paule.

La première fut une frégate de 26 canons, armée en 1765 à Bordeaux, et qui participa au premier combat de la guerre d'indépendance des États-Unis,

La deuxième portait 40 canons et fut construite à Nantes entre 1801 et 1802. Capturée en 1806 par les Anglais, elle fut débaptisée pour servir dans la Home Fleet.

La troisième a été lancée en 1834. Ce fut elle qui ramena les cendres de l'Empereur de Sainte-Hélène en 1840.

Caractéristiques

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La Belle Poule à quai au port de commerce de Brest (16 mars 2002)

Postérité littéraire

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Honoré de Balzac cite la Belle Poule dans Le Bal de Sceaux (1830), Béatrix (1839), Ursule Mirouët (1842). Dans chaque roman, il fait référence au bâtiment d'une époque différente. Par exemple dans Béatrix, il évoque la seconde : « Vous savez que le combat de la Belle-Poule a été si célèbre que les femmes ont porté des bonnets à la Belle-Poule. Madame de Kergarouët est venue la première à l'opéra avec cette coiffure[3]. » Dans Ursule Mirouët, c'est sur la première que l'amiral de Kergarouët accomplit les exploits qui sont racontés à sa petite nièce : « Avec quelle impatience, en quatre-vingt-trois et quatre, attendait-on des nouvelles du camp de Saint-Roch ! J'ai failli partir comme médecin des armées du roi. Votre grand-oncle, qui vit encore, l'amiral Kergarouët a soutenu dans ce temps-là son fameux combat, car il était sur la Belle-Poule[4]. »

Notes et références

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  1. « Belle Poule », sur www.netmarine.net (consulté le )
  2. Olivier Rochereau: Mémoire des Français libres: Du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays, Nouveau Monde éditions, (ISBN 978-2-36583-055-3). (googlebooks)
  3. Éditions Charles Furne de 1845, vol.III, p. 428
  4. Éditions Charles Furne de 1845, vol.V, p.98

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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