Beaulieu-sous-la-Roche
Beaulieu-sous-la-Roche | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Achards | ||||
Maire Mandat |
Bernard Gauvrit 2020-2026 |
||||
Code postal | 85190 | ||||
Code commune | 85016 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellilocain | ||||
Population municipale |
2 316 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 40′ 40″ nord, 1° 36′ 32″ ouest | ||||
Altitude | 49 m Min. 20 m Max. 69 m |
||||
Superficie | 25,77 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Talmont-Saint-Hilaire | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Beaulieu-sous-la-Roche est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Ses habitants sont les Bellolocustres[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal de Beaulieu-sous-la-Roche s’étend sur 2 577 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 49 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 69 mètres[2],[3].
La commune est située à 20 km de La Roche-sur-Yon, 30 km des Sables-d'Olonne, 7 km d'Aizenay et 8 km de La Mothe-Achard. Ses nombreux sentiers pédestres, sa place centrale à l'ombre des tilleuls, sa cour des Arts et ses terrasses végétales bordant le Jaunay donnent à la commune un côté bucolique apprécié de tous.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mothe Achard », sur la commune des Achards à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Beaulieu-sous-la-Roche est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (6,6 %), forêts (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Beaulieu vient du latin « bellus locus », « lieu beau », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.
En poitevin, la commune est appelée Bealeù[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s'étendait de Poitiers à l'océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d'Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d'Herbauges (région de Montaigu à l'océan). On pense que Benoît résidait près d'Aizenay. C'est là qu'il meurt en 360. Il fut un envoyé de l'évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l'église, on peut penser que vers l'an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.
Quand vers 1059, l'église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d'administrer au temporel les biens de l'abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.
En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur (11 ne résident pas à Beaulieu).
Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l'affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu'un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IXe ou Xe siècle. Au XVe siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.
Dans un écrit du XVe siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l'église et mon étang », établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires. On ne sait pas si l’église fut construite avant le château ou vice versa, si celle-ci était la chapelle du château ou l'église paroissiale. En 1860, le clocher de l'église est rénové. À nouveau, en 1998, des travaux sont entrepris pour la restauration de l'église. Le clocher est refait à l'identique de ce qui existait, mais avec des pierres de « Richemond », plus dures qui résistent mieux au temps que le tuffeau utilisé lors de la première rénovation.
Le 1er janvier 2010, après avoir fait cavalier seul pendant 17 ans, la commune est entrée dans la communauté de communes du Pays-des-Achards qui regroupait déjà 10 communes du canton.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Depuis 2014, Beaulieu-sous-la-Roche fait partie du canton de Talmont-Saint-Hilaire.
Comme les communes du canton de Talmont-Saint-Hilaire, Beaulieu-sous-la-Roche est rattachée à l'arrondissement des Sables-d'Olonne.
Les citoyens de Beaulieu-sous-la-Roche élisent leur député dans la Deuxième circonscription de la Vendée. Béatrice Bellamy[23], membre de Horizons , est la député de cette circonscription depuis 2022.
Depuis 2010, Beaulieu est membre de la Communauté de communes du Pays-des-Achards. Elle dispose de trois délégués qui représentent les citoyens de Beaulieu au conseil de la communauté de communes.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Depuis 1999, la commune de Beaulieu-sous-la-Roche est jumelée avec un ensemble de communes s'intitulant ou commençant par Beaulieu. Ce sont les communes de Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme), Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
Ensemble ces communes forment l'Alliance des Beaulieu de France[24].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 2 316 habitants[Note 2], en évolution de +6 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 114 hommes pour 1 111 femmes, soit un taux de 50,07 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Beaulieu-sous-la-Roche possède une école publique élémentaire et maternelle se nommant l'école René Goscinny ; cette école comporte 6 classes accueillant 148 élèves[31]. Il y a aussi une école privée catholique se nommant l'école de la Croix des Vignes ; cette école comporte 5 classes pour 128 élèves accueillis en 2020[32].
Beaulieu-sous-la-Roche est dans le secteur du collège public Jacques-Laurent de la commune des Achards et dans le secteur préférence du lycée public d'Aizenay[33] Colette Le Bret.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Festival Les Hivernales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards de novembre à mars
- Festival Théâtre à Cour : représentations théâtrales dans la Cour des Arts durant en période estivale
- Fête de l'été avec feu d'artifice
- Festival Jaunay'Stivales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards
- Rallye Côte de Lumière, organisé durant le premier week-end de septembre
- Marchés de Noël : organisé sur trois jours, le premier week-end de décembre
Village d'art
[modifier | modifier le code]Beaulieu est nommée village d'art. Avec sa cour des artistes derrière l'église, il rassemble peintres, sculpteurs, souffleurs de verre, relieurs, calligraphes, potiers, libraires... Les touristes aiment visiter ces artisans dans un cadre rural. La petite place du marché ombragée entourée des commerces de proximité apporte au village une chaleur que le visiteur apprécie.
Marché de Noël
[modifier | modifier le code]La commune a été la première à lancer en 1992 le Marché de Noël en Vendée. Tous les premiers week-ends de décembre c'est une centaine d'exposants qui vient vendre sa production, ce qui fait de l'événement un des plus importants marchés de Noël de l'Ouest de la France. La commune voit alors son nombre d'habitants multiplié par dix le temps d'un week-end.
À l'occasion de cet événement, une exposition de crèches et villages miniatures animés "La féérie des Santons", comportant plus de 600 santons traditionnels, est organisée jusqu'à la fin du mois de janvier. Depuis 2009, trois vitrines animées, rappelant celles des grands magasins parisiens, sont réalisées autour de la place du Marché. Elles représentent la maison du père Noël et son atelier de fabrication des jouets, une cuisine investie par les rats, à la manière du film Disney Ratatouille et enfin un véritable laboratoire de chimie contrôlé par des animaux.
Santé
[modifier | modifier le code]Malgré un contexte de désertification médicale en Vendée[34], Beaulieu comporte 4 médecins généralistes réunis au sein d'un cabinet médicale communale.
En face, il y a le pôle santé de Beaulieu-sous-la-roche qui regroupe des professionnels de santé, il y a 4 infirmières libérales , une podologue , deux ostéopathes , une diététicienne et une psychologue.
Enfin , sur la commune de Beaulieu se trouve un cabinet dentaire et une pharmacie[35].
Sports
[modifier | modifier le code]Les clubs de sports sont au nombre de 14, selon l'annuaire de la commune. Ils proposent des sports variés, qu'ils soient collectifs ( Football, Basket, Volley-Bal) ou individuel ( Tennis, Pétanque...)[36].
La commune disposent d'un complexe sportif rue du stade qui se compose d'une salle omnisports, d'un stade en gazon synthétique, et une salle de jeux de raquette. Une autre salle appelé localement "salle des 1000 clubs" est aussi disponible pour l'accueille des activités des associations.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune a son propre magazine d'information distribué par la municipalité avec le Bello loco, ce magazine présentant les élus municipaux, les projets en cours sur la commune et les associations de la Commune. Le Bello loco inclut les trois dernières retranscriptions des conseils municipaux. Le Bello loco parait deux fois par an, en janvier-février et en juillet . Le petit bello complète l'information communale sur le conseil municipal en paraissant deux fois par an en octobre et en avril.
La commune se situe dans l'aire de distribution de plusieurs journaux régionaux et locaux :
- le quotidien Ouest-france qui diffuse son quotidien dans l'ensemble du grand-ouest français ( Pays de la loire , Normandie , Bretagne ) et qui a une édition locale quotidienne vendée avec un correspondant sur la commune .
- l'hebdomadaire le Journal du Pays yonnais , un journal local centré sur l'information locale et sur les communes du Pays Yonnais et de la Vie et qui a un correspondant sur la commune .
- l'hebdomadaire le Journal des Sables , un journal présentant les informations locale et qui est centré sur les communes du littoral vendéen .
Cultes
[modifier | modifier le code]Sur le territoire de Beaulieu se trouve l'église catholique Saint-Jean-Baptiste. Cette église est consacrée depuis le XIVe siècle et a été restaurée en 2018. Une messe est célébrée toutes les trois semaines, le dimanche matin.
Hormis ce lieu de culte il n'y a pas d'autres lieux de culte ouvert à Beaulieu-sous-la-Roche.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]La commune est avant tout rurale, avec une grande part accordée à l'élevage, laitier et allaitant. On trouve également un domaine viticole à l'Atrie et un élevage d'escargots à l'Augisière.
Les principales entreprises locales sont regroupées dans la zone d'activités du Chantenay et dans la zone artisanale de l'Augisière : Ets Brochard (construction de remorques agricoles), SARL Bonneau-Trichet (construction matériel agricole), SAS Praud (matériel de boulangerie), Ets Mercier (alimentation animale)...
Une carrière est également en exploitation.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Dans le bourg, les visiteurs pourront apprécier l'église rénovée et éclairée, la Cour des Arts, la place du Marché à l'ombre des tilleuls, les vieilles maisons de pierre. Derrière l'église et la cour des arts, le parc des Terrasses du Jaunay, a été restauré avec des vieilles pierres et surplombe aujourd'hui le ruisseau du Jaunay qui traverse le village.
Les nombreux chemins de randonnées permettent d'apprécier les paysages boisés et les sites insolites : chemins creux, sources, ruisseaux traversés au niveau de gués, bocage vendéen... On pourra apprécier les différents châteaux surplombant le Jaunay : la Guissière, les Forges, la Rochette. Des hameaux sont également particulièrement mis en valeur, comme le Plessis aux Moines, l'Augisière ou encore la Vacherie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Benjamin Rabier né en 1864 dans la commune. Il a notamment dessiné le célèbre dessin de la vache rouge de la Vache qui rit. Il est aussi l'inspirateur de Tintin : il dessine en 1897 l'album Tintin Lutin ou apparaît un personnage avec une houppette et un pantalon de golf. Surtout, le voyage de Benjamin Rabier à moto jusqu'à Moscou va pousser Hergé à le prendre comme modèle pour son premier album Tintin au pays des Soviets.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Écartelé : au premier, de gueules aux cinq tours d'or ordonnées en sautoir ; au deuxième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bordure cousue de gueules ; au troisième, d'argent à la croix ancrée de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or ; au quatrième, gironné de vair et de gueules de douze pièces ; à la croix d'argent chargée d'un bâton prieural au naturel posé en pal, brochant sur l'écartelé.
|
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- « Commune 6562 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Beaulieu-sous-la-Roche », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Beaulieu-sous-la-Roche et Les Achards », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Mothe Achard », sur la commune des Achards - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Mothe Achard », sur la commune des Achards - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Beaulieu-sous-la-Roche ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 35.
- Guy Perraudeau, Beaulieu-sous-la-Roche, Vendée: mémoire d'une commune en 101 questions, p. 94 (ISBN 978-2-84622-180-1).
- « Le maire sortant conduit une liste de différents courants », Ouest-France, .
- « Maurice Poissonnet le nouveau maire s’entoure de cinq adjoints », Ouest-France, .
- Stéphanie Hourdeau, « Décès de Maurice Poissonnet, l'ancien maire de Beaulieu : Maurice Poissonnet, ancien maire de Beaulieu-sous-la-Roche, est décédé lundi 12 février à l'âge de 62 ans. », Le Journal du Pays Yonnais, (lire en ligne)
- « Claude Groussin, nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Beaulieu-sous-la-Roche. Le maire ne se représente pas », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Beaulieu-sous-la-Roche. Bernard Gauvrit, nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- Assemblée nationale, « Mme Béatrice Bellamy - Vendée (2e circonscription) », sur Assemblée nationale (consulté le )
- [PDF] [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaulieu-sous-la-Roche (85016) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- ((http://eppu-rene-goscinny-85.ac-nantes.fr/))
- ((https://beaulieusouslaroche-ecole.fr/presentation-de-lecole/historique-de-lecole/))
- ((https://actu.fr/pays-de-la-loire/aizenay_85003/en-images-aizenay-les-collegiens-visitent-le-chantier-du-futur-lycee_42181526.html))
- ((https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/la-vendee-en-proie-la-desertification-medicale-5023352))
- ((http://www.beaulieusouslaroche.fr/fr/information/65584/espace-sante))
- « Annuaire des associations - Commune de Beaulieu-sous-la-Roche », sur beaulieusouslaroche.fr (consulté le )