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Bois-Guillaume

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bois-Guillaume
Bois-Guillaume
La mairie.
Blason de Bois-Guillaume
Blason
Bois-Guillaume
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Théo Pérez
2020-2026
Code postal 76230
Code commune 76108
Démographie
Population
municipale
14 262 hab. (2021)
Densité 1 612 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 41″ nord, 1° 06′ 33″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 173 m
Superficie 8,85 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bois-Guillaume
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bois-Guillaume
Géolocalisation sur la carte : France
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Bois-Guillaume
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Bois-Guillaume
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Bois-Guillaume
Liens
Site web ville-bois-guillaume.fr

Bois-Guillaume est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : Carte dynamique
2 : Carte OpenStreetMap
3 : Carte topographique

Bois-Guillaume se trouve sur les hauteurs de Rouen, à cinq minutes du centre-ville et de la gare de Rouen, et à proximité de la forêt Verte, rattachée à la commune d'Houppeville, via le hameau de la Bretèque.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Hydrographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Bois-Guillaume est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,6 %), terres arables (24,2 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), forêts (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Réseau routier

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Bois-Guillaume est traversée par une voie rapide qui descend à Rouen et passe par le tunnel de la Grand'Mare, et qui va vers Maromme dans l'autre sens.

Réseau ferroviaire

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La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Rouen-Rive-Droite, située à 3 kilomètres du centre de la commune et à 600 mètres de la limite communale avec Rouen.

Transports en commun

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Bois-Guillaume est desservie par trois lignes de bus régulières : le F1, le 11 et le 40, les trois lignes allant à Rouen. D'autres lignes comme la 96 ou la 321 desservent les établissements scolaires.

Quatre lignes de bus du réseau Astuce desservent Bois-Guillaume : F1, F8, 10 et 11[14] dont deux à haute fréquence (ligne F1 et F8). Ces lignes permettent de rejoindre le centre-ville de Rouen ainsi que les autres communes voisines telles Mont-Saint-Aignan, Isneauville, Déville-lès-Rouen, Maromme et Le Grand-Quevilly.

Le métro de Rouen ne dessert pas la commune de Bois-Guillaume, mais deux de ses stations sont situées à proximité : Gare-Rue Verte et Beauvoisine.

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Bosco Willelmi en 1180[15].

Bois-Guillaume est la forme francisée de Bosc-Will[i]ame, forme normande (Bosc-Guérard a par contre conservé son phonétisme normand, la forme française étant Bois-Gérard).

La référence à Guillaume le Conquérant, qui aurait apprécié la chasse dans les bois alentour, et à sa mère, Arlette de Falaise, qui y aurait fait bâtir une maison de complaisance en 1040, ne repose sur aucune preuve sérieuse[15].

Bois-Guillaume était située sur le territoire de la tribu gauloise des Véliocasses. Le site était sans doute habité à l'époque gallo-romaine, puisqu’il y fut trouvé des monnaies de bronze et or, et des monnaies d’or et d’argent romaines. Deux voies romaines traversaient la commune : Rouen-Dieppe par le chemin de Clères et le chemin de la Bretèque et Rouen-Amiens par l'actuelle route de Neufchâtel[16].

Les seigneurs de Bois-Guillaume figurent dans l’histoire. D’abord lors de la première croisade en 1096. Un Geoffroy de Bois-Guillaume est mentionné dans un procès au Parlement de Paris en 1259[17]. Lors de la guerre de Cent Ans, Mathieu de Bois-Guillaume, écuyer, était l’un des compagnons de Du Guesclin.

Un lieu de culte existait déjà au XIIIe siècle, mais il fut détruit par les Anglais qui donnèrent Bois-Guillaume à Guy Le Bouteillier qui s'était résolu à leur livrer Rouen en 1419.

Temps modernes

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Les bois qui avaient donné leur nom au village sont progressivement rasés jusqu'à la limite des communes voisines, comme le montre la carte de Cassini du XVIIIe siècle, où l'on voit déjà la forêt dans ses limites actuelles.

L’église paroissiale de la Sainte-Trinité fut construite à la fin du XVe siècle sur l'emplacement qu'elle occupe actuellement.

Révolution française et Empire

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La loi du 14 décembre 1789 crée la commune de Bois-Guillaume dans les limites des actuelles communes de Bois-Guillaume et Bihorel. C'est à l'époque une commune rurale dévolue à l'agriculture et à l'élevage.

Époque contemporaine

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Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, les parties de la commune situées à proximité de Rouen, dont le quartier de Bihorel, sont rattrapées progressivement par l'urbanisation.

La population augmente et l'église paroissiale devient trop petite. Des travaux sont menés de 1869 à 1871 pour l'agrandir et la désorienter.

Des tensions apparaissent entre les « urbains » et les « ruraux » et, en 1892, les habitants de Bihorel obtiennent la création d'une commune à part entière. Cette scission ampute la commune de Bois-Guillaume de 22 % de son territoire et 38 % de sa population.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'activité économique de Bois-Guillaume reste très centrée sur l'agriculture. On y pratique l'élevage et la culture céréalière, activités toujours présentes mais à une échelle très réduite, ainsi que la culture maraîchère et fruitière. Une variété de pomme y a été inventée à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle que l'on appelle la transparente de Bois-Guillaume. Les fraises de Bois-Guillaume étaient paraît-il exportées jusqu'en Angleterre. La présence de vignobles sur les pentes de Bois-Guillaume est attestée du début du XVIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Bois-Guillaume fut desservie par l'ancien tramway de Rouen dès 1911.

En 2010, les municipalités de Bois-Guillaume et Bihorel engagent un rapprochement en vue d'une fusion, afin de revenir à la commune d'avant 1892. Ce projet provoque des réactions négatives d'une partie de la population des deux communes. Une consultation des habitants est réalisée le 26 juin 2011. 26,8 % des Bois-Guillaumais et 44,7 % des Bihorellais participent au scrutin. Le « non » à la fusion l'emporte dans les deux communes, avec 59 % à Bois-Guillaume et 66 % à Bihorel.

Le maire de Bois-Guillaume, Gilbert Renard, estime alors que « les opposants au projet se sont plus mobilisés que les partisans du oui lors de la consultation. »[18]. Le 4 juillet 2011, le conseil municipal vote la fusion des deux communes sous l'entité de la commune nouvelle de Bois-Guillaume-Bihorel, effective au .

La création de cette commune a été invalidée par le tribunal administratif de Rouen[19], décision contre laquelle ni la préfecture[20] ni la municipalité n'ont fait appel[21],[22]. Les deux communes sont donc recréées le 1er janvier 2014[23].

Politique et administration

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En 2010, la commune de Bois-Guillaume a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[24].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 abbé Voisin    
1791 1798 Bigot    
1798 1808 Marin Jonquais    
1808 1810 Le Tellier de Brotonne    
1810 1826 Henri Vatier    
1826 1828 Pierre Périaux (1761-1836) SE Imprimeur
1831 1843 Pierre Lecouturier    
1843 1851 Jean de Gonfreville    
1851 1866 Claude-Adrien Vittecoq    
6 juin 1866 30 novembre 1870 Barnabé Legendre (1794-1878)   Ancien militaire, ancien juge au tribunal maritime de commerce de Rouen, médaillé de Sainte-Hélène, chevalier de la Légion d'honneur (1877)
1872 1876 Louis-Théodore Firmin (1802-1878)    
1876 1888 Alexandre Girot    
1888 1889 Narcisse Loqué (1822-1899)    
1889 1904 Raoul Gloria (1849-1931)   Négociant en charbons
1904 1908 Jules Chenillé de Bardy (1840-1927)    
1908 1917 Charles Anfry (1870-1934)   Professeur de musique
1917 1920 Alexandre Legrand (?-1928)   Entrepreneur de peinture
1920 Edmond Blondel (1877-1956)   Industriel, député de 1928 à 1932
1942 1944 Roland Rénier    
1944 1947 Émile Néel (1886-1972)    
1947 (†) François Codet (1903-1962) UNR Ingénieur des Mines, député suppléant de Roger Dusseaulx
1962 1965 Louis Beignot-Devalmont    
1965 1987 Pierre Quintard (1925-2012)[25] DVD Pharmacien
Conseiller général de Bois-Guillaume (1982 → 1987)
1987 juin 2006 René Seille[26] DVD puis UMP Commerçant
Conseiller général de Bois-Guillaume (1987 → 2008)
Démissionnaire
juillet 2006 juillet 2020[27] Gilbert Renard UMPLR Directeur de société retraité
Conseiller général de Bois-Guillaume (2008 → 2015)
juillet 2020[28],[29] En cours
(au 10 août 2020)
Théo Perez SE Directeur financier de la ville du Kremlin Bicêtre

Politique locale

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La commune de Bois-Guillaume est le chef-lieu du canton de Bois-Guillaume, représenté par les conseillers départementaux Nathalie Lecordier (DVD), adjointe au maire de Bihorel, et Pascal Martin (UDI), sénateur et ancien président du conseil départemental. Le canton de Bois-Guillaume est intégré à la deuxième circonscription de la Seine-Maritime représentée par la députée Annie Vidal (LREM).

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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La commune dépend de l'Académie de Normandie.

Liste des établissements scolaires
Primaire Collèges Lycées
  • École maternelle des Bocquets
  • École maternelle des Clairières
  • École maternelle Germaine-Coty
  • École maternelle Georges-Pompidou
  • École élémentaire Bernanos
  • École élémentaire François-Codet
  • École élémentaire Les Portes-de-la-Forêt
  • École privée Sainte-Thérèse-d'Avila
  • Collège Léonard-de-Vinci
  • Lycée privé Rey

Postes et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 14 262 habitants[Note 5], en évolution de +7,6 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7311 6121 8381 8001 9282 0482 1642 3702 465
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7793 1203 5784 0464 2395 0215 4605 5103 455
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 4413 4553 6323 9164 1924 7295 3046 2616 887
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2016 2021
7 2538 7829 5909 32310 15911 96813 01313 56214 262
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Bois-Guillaume héberge plusieurs clubs d'équitation, un club de football (FUSC Bois-Guillaume), un club de tennis, de volley-ball, de tennis de table, de badminton, de judo, d'aikibudo et un terrain d'entraînement au golf.

Vie associative

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  • Union sportive et culturelle de Bois-Guillaume (USCB)

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 419 , ce qui plaçait Bois-Guillaume au 1 207e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[33].

Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église de la Sainte-Trinité (fin XVe siècle). Son chœur a changé d'orientation au XIXe siècle[34]. Une partie importante de l'édifice d'origine subsiste, notamment l’ancienne nef et la tour-lanterne. Les vitraux du maître verrier Pierre-Jules Boulanger datent de 1871. Il existe un lien historique avec les chartreux d'Aubevoye (Eure).
  • Chapelle du Carmel : ancienne chapelle de la Purification (fin XIXe) du monastère des carmélites servant aujourd’hui aux manifestations culturelles. Le monastère a été détruit en 1983. On y trouvait un artisanat d’hosties, de livres et d’images.
  • Mairie, construite en 1886 par Louis Loisel.
  • Monument aux morts

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Bois-Guillaume

Les armes de la commune de Bois-Guillaume se blasonnent ainsi :

Parti : au 1er d'azur à la gerbe de blé d'or, au 2e de gueules à deux lions de sable l'un au-dessus de l'autre.

Bibliographie

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  • Gabrielle Sueur et Alfred Morel (préf. Jean Fréret et René Seille), Du Bois-Guillaume d'hier au Bihorel d'aujourd’hui : une commune centenaire, au passé millénaire, Luneray, Groupe d'histoire et études de Bihorel, , 334 p. (ISBN 2-86743-129-8, OCLC 463702806)
  • Bois-Guillaume en images (préf. René Seille), Mairie de Bois-Guillaume, , 144 p. (ISBN 2-9520830-1-0)
  • « Bois-Guillaume », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et 49 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Bois-Guillaume et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bois-Guillaume ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Thomas Schonheere, « La Métropole de Rouen dévoile les nouvelles lignes du réseau Astuce pour la rentrée 2022 - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  15. a et b François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  16. Pierre-Côme Duval, « Rouen et les voies antiques de Haute-Normandie », Annales de Normandie, nos 34-1,‎ (lire en ligne).
  17. Olim, t. I, p. 99, XV, Saint-Martin d’hiver 1259
  18. « Fusion Bois-Guillaume/Bihorel : ça chauffe », sur Côté Rouen, (consulté le ).
  19. Article 2 du jugement du 18 juin 2013 rendu par le tribunal administratif de Rouen annulant l'arrêté du préfet de la Seine-Maritime du 29 août 2011, [lire en ligne].
  20. Florestan, « Annulation de la fusion Bois-Guillaume/Bihorel : la préfecture ne fera pas appel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien Paris-Normandie, (consulté le ).
  21. Florestan, « Bois-Guillaume- Bihorel: laboratoire du crétinisme territorial? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien Paris-Normandie, (consulté le ).
  22. « Défusion de Bois-Guillaume-Bihorel : la Ville ne fera pas appel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site tendanceouest.com, (consulté le ).
  23. Florestan, « Bois-Guillaume-Bihorel : le maire ne fera pas appel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du quotidien Paris-Normandie, (consulté le ).
  24. [PDF]Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  25. « Un homme de conviction : Bois-Guillaume-Bihorel. Pierre Quintard, maire de 1965 à 1987, est décédé vendredi matin à l'âge de 87 ans », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire de Bois-Guillaume de 1965 à 1987 - sous l'étiquette Divers droite - il s'est éteint vendredi 3 août à l'âge de 87 ans. Né le 26 octobre 1925 sur l'île d'Oléron, conseiller municipal dès 1962, il prend les rênes de la commune trois ans plus tard en 1965. Il est aussi conseiller général du canton de Bois-Guillaume ».
  26. « Un dernier hommage : Bois-Guillaume.Les obsèques de René Seille, ancien maire de la commune, ont eu lieu jeudi », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Florian Gambin, « Municipales 2020. À Bois-Guillaume, Gilbert Renard passe la main à sa première adjointe : Gilbert Renard, maire de Bois-Guillaume raccroche son écharpe : il passe la main à sa première adjointe, Marie Guguin pour les élections municipales de mars 2020 », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux mandats et demi, soit, en mars prochain, quatorze années passées à la tête de la municipalité de Bois-Guillaume, sur le plateau Nord de Rouen (Seine-Maritime) : c’est le temps durant lequel Gilbert Renard aura arboré son écharpe tricolore. À 71 ans et « après mûre réflexion, il est temps pour moi de prendre du recul dans mon engagement local », annonce l’élu. Devenu maire en 2006 à la suite du passage de témoin en cours de mandat de l’ancien maire René Seille, Gilbert Renard se dit « fier » de ce qu’il a pu faire ».
  28. Sophie Bogatay, « Municipales 2020. Théo Pérez, 29 ans, sera le nouveau maire de Bois-Guillaume : Bois-Guillaume. Incroyable suspense qui se termine par la victoire de Théo Pérez, 29 ans. Sa liste citoyenne récolte 46,52 %, devant Marie Gugin, première adjointe (40,22%) et Philippe Couvreur (LRM) avec 13,26% », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Sophie Bogatay, « Municipales 2020. Qui est Théo Pérez, le nouveau maire de Bois-Guillaume ? : Bois-Guillaume. Il aura trente ans dans quelques jours. Portrait d’un citoyen engagé, nouveau maire d’une ville plutôt conservatrice », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent… au passé perdu : les églises, les monuments, rues et places, Luneray, Bertout, , 230 p. (ISBN 2-86743-539-0), p. 122-123.
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