Archidiocèse de Bucarest
| Archidiocèse de Bucarest (ro) Arhidieceza De Bucureşti (la) Archidioecesis Bucarestiensis | ||
 Cathédrale Saint-Joseph de Bucarest | ||
| Informations générales | ||
|---|---|---|
| Pays |  Roumanie |
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| Archevêque | Aurel Percă | |
| Superficie | 84 865 km2 | |
| Création du diocèse | 1883 | |
| Élévation au rang d'archidiocèse | 1930 (archevêché métropolitain) | |
| Diocèses suffragants | Iaşi (de) Oradea Mare Satu Mare Timișoara |
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| Adresse | G-ral Henri Mathias Berthelot, nr. 19, 010164, Bucureşti, sect. 1, Romania | |
| Site web | http://arcb.ro/website/ | |
| Statistiques | ||
| Population | 8 740 000 hab. (2016) | |
| Population catholique | 61 050 fidèles (2016) | |
| Pourcentage de catholiques | 0,7 % | |
| Nombre de paroisses | 68 | |
| Nombre de prêtres | 123 | |
| Nombre de religieux | 60 | |
| Nombre de religieuses | 243 | |
 Localisation du diocèse | ||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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L'archidiocèse métropolitain de Bucarest (en latin : Archidioecesis Bucarestiensis, roumain : Arhidieceza de București), est une circonscription ecclésiastique de l'Église catholique en Roumanie dont le siège est situé à Bucarest, capitale de la Roumanie. Mgr Aurel Percă est archevêque de Bucarest depuis 2019.
Suffragants
[modifier | modifier le code]Les diocèses d'Iaşi (de), Oradea Mare, Satu Mare, Timișoara sont suffragants de l'archevêché de Bucarest.
L'archidiocèse d'Alba Iulia dépend directement du Saint-Siège.
Histoire
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La mission catholique de la Valachie, unie à celle de Bulgarie, était confiée depuis le XVe siècle aux pères franciscains de la province hongroise de Saint-Jean-de-Capistran. Le pape Sixte V a fondé un évêché à Curtea de Argeș en 1591 mais qui a été supprimé quelques années plus tard à la suite d'une invasion turque.
Le pape Pie VI a détaché la mission bulgare en 1781 en faveur des passionnistes. Les franciscains ont fondé en 1648 le diocèse de Nicopolis (en) dont le siège est à Roustchouk (ou Roussé), en Bulgarie, et ont été administrateurs apostoliques de la Valachie.
Au début du XIXe siècle, les administrateurs apostoliques de la Valachie ont abandonné Roustchouk pour s'établir à Cioplea, un village proche de Bucarest dont l'entrée leur été interdite par le métropolite orthodoxe. Cette situation est restée jusqu'en 1847 lorsque Giuseppe Molajoni a réussi à obtenir une demeure spacieuse à Bucarest. Son successeur, Angelo Parsi, a restauré le palais épiscopal, qui avait été détruit par le feu en 1847. En 1852 a fait venir à Bucarest les Dames anglaises, et, en 1861, les Frères des écoles chrétiennes. En 1863, Antonio Giuseppe Pluym a succédé à Mgr Parsi,
En 1864, un décret de la Congrégation pour la propagande de la foi a chargé les passionnistes de remplacer les missionnaires franciscains dans l'administration de la Valachie. En 1873, Mgr Ignazio Paoli, vicaire apostolique de Valachie depuis 1870, a établi un petit séminaire épiscopal dans sa résidence de Bucarest, puis, deux ans plus tard, un grand séminaire à Cioplea, mais ce grand séminaire a surtout été un noviciat de passionnistes[1].
Le royaume de Roumanie est créé en 1881 à la suite du regroupement en une seule principauté de deux principautés danubiennes vassales de l'Empire ottoman depuis le XVe siècle, la principauté de Moldavie et la principauté de Valachie, reconnue indépendante au congrès de Berlin de 1878.
Le , le pape Léon XIII a élevé le vicariat apostolique de Valachie en archidiocèse par sa lettre Praecipuum munus. Mgr Ignazio Paoli, évêque de Nicopolis et vicaire apostolique de Valachie depuis 1870, a été le premier archevêque de Bucarest. L'établissement d'un archidiocèse a été demandé par le gouvernement roumain. Cette demande a alors été critiquée par certains journaux et l'Église orthodoxe. Mgr Ignazio Paoli a ouvert le premier séminaire pour la formation du clergé diocésain et commencé la construction de la cathédrale Saint-Joseph de Bucarest entre 1875-1884. Il est mort à Vienne, le [2]. Mgr Paolo Giuseppe Palma lui a succédé le et dû géré les dettes laissées par son prédécesseur. Il a fait cesser l'obligation pour les séminaristes de Cioplea de faire les vœux religieux chez les passionnistes en 1888. À partir de cette date, l'administration du diocèse est assurée par le clergé séculier. Il est mort à Vienne le . Pendant deux ans l'archidiocèse a été géré par Costantino Costa, administrateur apostolique, jusqu'en 1893. En 1893, le grand séminaire de Cioplea est transporté à Bucarest près de la cathédrale Saint-Joseph.
Après le Concordat entre le Saint-Siège et le royaume de Roumanie signé en 1927, l'archevêque de Bucarest a été élevé archevêque métropolitain, le , avec les diocèses suffragants de rite latin d'Alba Iulia, Iasi auquel est rattachée la Bucovine, Timisoara, Satu Mare et Oradea-Mare unies aeque principaliter. Le diocèse d'Alba Iulia a été érigé en archidiocèse le .
Églises particulières de l'archidiocèse de Bucarest
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Joseph est la cathédrale de l'archidiocèse de Bucarest (en roumain : Catedrala Mitropolitană Sfântul Iosif).
- L'église Bărăţia de Bucarest.
Vicaires apostoliques de Valachie et archevêques de Bucarest
[modifier | modifier le code]Vicaires apostoliques de Valachie
[modifier | modifier le code]- Mgr Filip Stanislavov, de 1648 jusqu'en 1663, et évêque de Nicopolis (ou Nikopol)
- Mgr Francisk Sojmirovič, de 1663 jusqu'en 1673, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Filip Stanislavov, de 1673 à 1674, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Anton Stefanov, de 1677 jusqu'en 1692, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Marko Andrassy, de 1720 jusqu'en 1723, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Baltazar Lieski, de 1723 jusqu'en ?, évêque de Nicopolis,
- Mgr Nikola Stanislavič (O.F.M.), de 1728 jusqu'au , et évêque de Nicopolis, puis évêque de Csanád jusqu'à sa mort en 1750,
- Mgr Antonio Benini, de 1745 jusqu'en 1750, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Nicola Pugliesi, de 1751 jusqu'au , et évêque de Nicopolis, ensuite archevêque de Raguse jusqu'au , puis archevêque titulaire de Thessalonique (de) et vicaire apostolique de Constantinople jusqu'à sa mort, le ,
- Mgr Sebastiano Zanella, de 1768 jusqu'en 1769, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Pavel Duvanlija, du jusqu'à sa mort en 1804, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Francesco Maria Ferreri (C.P.), du jusqu'à sa mort en , et évêque de Nicopolis,
- Mgr Fortunato Maria Ercolani (C.P.), du jusqu'au , et évêque de Nicopolis, ensuite évêque de Civita Castellana, de Gallese et d'Orte jusqu'au ,
- Mgr Giuseppe Molajoni, du 1825 jusqu'en 1847,
- Mgr Angelo Parsi, de 1848 jusqu'en 1863, et évêque de Nicopolis,
- Mgr Antonio Giuseppe Pluym (pl) (C.P.), de jusqu'au , et évêque de Nicopolis, puis archevêque titulaire de Tyane (de) (Tyana),
- Mgr Ignazio Paoli (C.P.), du jusqu'au , et évêque de Nicopolis.
Archevêque de Bucarest
[modifier | modifier le code]- Mgr Ignazio Paoli (C.P.), du jusqu'à sa mort le ,
- Mgr Paolo Giuseppe Palma (C.P.), du jusqu'à sa mort le ,
- Mgr Costantino Costa (C.P.), administrateur apostolique du jusqu'au ,
- Mgr John Joseph Frederick Otto Zardetti (en), du jusqu'à sa démission le , après avoir été évêque de Saint Cloud, puis archevêque titulaire de Mocissus (de) jusqu'à sa mort le ,
- Mgr Dominique Jacquet (de) (O.F.M. Conv.) en 1895, ensuite évêque d'Iaşi (de) du jusqu'à sa démission le , puis archevêque titulaire de Salamis (de) jusqu'à sa mort le ,
- Mgr François Xavier von Hornstein, du jusqu'à sa mort le ,
- Mgr Raymund Netzhammer (de) (O.S.B.), du jusqu'à sa démission le , puis archevêque titulaire d'Anazarbus (de) jusqu'à sa mort le .
Archevêque métropolitains de Bucarest
[modifier | modifier le code]- Mgr Alexandru Theodor Cisar, du jusqu'à sa mort le ,
- Mgr Anton Durcovici, administrateur apostolique en 1948 et 1949,
- Mgr Joseph Schubert, administrateur apostolique en 1949 jusqu'en ,
- Mgr Ioan Robu, administrateur apostolique du jusqu'au ,
- Mgr Ioan Robu, du au
- Mgr Aurel Percă, depuis le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Charles Fabrègues, « L'Église catholique en Roumanie », p. 45.
- ARCB ; Istoric
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles Fabrègues, « L'Église catholique en Roumanie », dans Revue des études byzantines, 1903, no 38, p. 42-50 (lire en ligne)
