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Anika Moa

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Anika Moa
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (44 ans)
AucklandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Label
EMI Records (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Discographie
Discographie de Anika Moa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Anika Rose Moa, née le à Papakura, dans la banlieue d'Auckland, est une chanteuse et présentatrice de télévision néo-zélandaise.

Son premier album studio, Thinking Room, sort en septembre 2001, atteint la première place de l'Official New Zealand Music Chart et a fourni deux singles à succès, Youthful et Falling in Love Again (2002). Moa participe au concours d'écriture de chansons Rockquest en 1998, et signe un contrat d'enregistrement.

Anika Moa naît le à Papakura, dans la banlieue d'Auckland[1]. Elle grandit à Christchurch et fréquente la Hornby High School[2],[3]. Son père Tia, mort en 2007, est maori, appartenant à l'iwi Ngapuhi, et sa mère Bernadette est d'origine anglaise[3],[4]. Moa et ses frères et sœurs sont élevés par Bernadette, qui est membre d'un groupe qui se produit trois jours par semaine[3]. Moa rencontre son père à 13 ans ; il lui donne une guitare et l'encourage à apprendre à écrire des chansons avec[3]. Au lycée, elle prépare une comédie musicale, fait partie d'une chorale et de groupes de rock[3].

Carrière musicale

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1998-2007 : de Thinking Room à Stolen Hill

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En 1998, Moa remporte le prix de la musicienne la plus prometteuse et une bourse d'études de musique au concours de musique du lycée Smokefreerockquest de Nouvelle-Zélande[3]. Après avoir enregistré un clip de démonstration, elle signe un contrat d'enregistrement avec Warner Music en Nouvelle-Zélande et Atlantic Records à New York. Elle déménage à New York pour enregistrer son premier album, Thinking Room, qui sort en septembre 2001, sous la production de Victor Van Vugt[3]. L'album remporte un double disque de platine[5].

Son premier single, Youthful, sort en juillet 2001 et atteint la 5e place sur le New Zealand Singles Chart. Moa a le mal du pays et est mal à l'aise face aux mises en scène « superficielles » utilisées par son agent pour faire sa promotion[3]. En 2002, elle retourne à Auckland[3].

Elle sort son deuxième album, Stolen Hill, le , décrivant l'album comme « plus clairsemé » et fidèle à elle-même, en comparaison du premier[6]. Un morceau, In the Morning, fait référence à son avortement en 2000[7]. L'album est certifié disque d'or. Elle effectue une tournée en Nouvelle-Zélande en octobre de la même année. En 2005, Moa contribue, comme de nombreux autres artistes, au single Anchor Me, qui commémore le vingtième anniversaire du sabotage du Rainbow Warrior.

2007-2012 : In Swings the Tide, union civile et Love in Motion

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En octobre 2007, Moa sort son troisième album studio, In Swings The Tide, qui devient disque de platine et reçoit de nombreuses critiques élogieuses. Pour la première fois, elle est également créditée de la production de l'album. En 2009, le New Zealand Herald inclut Moa parmi les « 10 meilleurs succès musicaux kiwis des 10 dernières années »[5].

Moa en concert, interprétant Running Through the Fire aux New Zealand Music Awards 2010.

Moa fait son coming out lesbien en 2007[8]. Elle conclut une union civile avec la danseuse burlesque australienne Azaria Universe (Angela Fyfe), en février 2010. Sa partenaire lui inspire le quatrième album de Moa, Love in Motion, sorti en mars 2010, qui culmine à la 4e place des classements[9]. Fyfe tombe enceinte de jumeaux l'année suivante[10].

Pour faire la promotion de l'album, Anika Moa se lance dans une tournée nationale d'octobre à décembre 2010[11]. Moa collabore avec d'autres artistes solos néo-zélandais, SJD et Bic Runga. Elle joue avec le groupe Dimmer, en tant que backup band. Elle joue aussi le rôle de DJ sous le nom de DJ Unika.

2013 : Peace of Mind, séparation et Songs for Bubbas

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En février 2013, Moa fait équipe avec Boh Runga et Hollie Smith pour la sortie d'un nouvel album, Peace of Mind[12]. Moa et Fyfe se séparent et obtiennent la garde conjointe des jumeaux. En novembre 2013, elle sort son premier album pour enfants, Songs for Bubbas[13].

Carrière à la télévision et à la radio

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All Talk with Anika Moa (2016-2017)

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En septembre 2016, Moa lance son émission-débat All Talk with Anika Moa, diffusée sur Maōri Television, développé avec le soutien de l'agence royale de soutien à la radiodiffusion NZ on Air. L'émission est filmée devant un petit public en studio et accueille plusieurs célébrités néo-zélandaises, dont l'acteur Temuera Morrison et le musicien Stan Walker[14]. Deux saisons sont développées, chacune composée de dix épisodes, ainsi qu'un épisode spécial mettant en valeur les meilleurs moments de la série. Le dernier épisode de la deuxième série est diffusé en juillet 2017[15].

Anika Moa Unleashed (2018)

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En mars 2018, Moa lance une nouvelle émission d'interviews, Anika Moa Unleashed, disponible en ligne via TVNZ OnDemand. En 2019, l'émission commence à être diffusée sur TVNZ 1 le samedi soir. L'émission montre Moa visitant les maisons de célébrités, de personnalités publiques et de personnalités néo-zélandaises notables. Elle aurait signé pour développer douze épisodes[16].

Autres apparitions dans les médias

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En avril 2018, Moa présente l'émission d'actualité Seven Sharp, remplaçant dans ce rôle Jeremy Wells. Elle la coanime, aux côtés de Hilary Barry, pendant plusieurs épisodes. Sa dernière diffusion a lieu le [17],[18].

Elle commence à travailler sur le réseau de radio New Zealand Media and Entertainment en août 2019, d'abord sur la station de radio The Hits, puis dans l'émission du petit-déjeuner sur Flava, qu'elle coanime jusqu'à fin 2022, avant de quitter l'émission pour se concentrer sur sa carrière musicale[19]. Elle apparaît également dans la série télévisée pour enfants Toi Time.

Elle fait l'objet de deux documentaires du cinéaste Justin Pemberton : 3 Chords and the Truth: the Anika Moa Story (2003), détaillant sa signature sur un label et la sortie de Thinking Room, et In Bed with Anika Moa (2010) qui raconte la suite de sa carrière.

Prises de positions

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En décembre 2012, Moa joue dans une campagne vidéo en ligne en faveur du mariage homosexuel, aux côtés des chanteurs néo-zélandais Hollie Smith et Boh Runga, ainsi que du nageur olympique Danyon Loader et de l'ancienne gouverneure générale Catherine Tizard[20]. Elle critique ouvertement le gouvernement néo-zélandais, d'inclinaison nationale jusqu'à ce qu'il quitte ses fonctions en 2017[21].

Discographie

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  • 2001 : Thinking Room
  • 2005 : Stolen Hill
  • 2007 : In Swings the Tide
  • 2010 : Love in Motion
  • 2013 : Song for Bubbas
  • 2015 : Reine à table
  • 2016 : Song for Bubbas 2
  • 2018 : Anika Moa
  • 2019 : Song for Bubbas 3

Références

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  1. (en) « Anika Moa », sur howlspace.com.au (consulté le )
  2. (en) « Anika Moa » [archive du ], sur Christchurch City Libraries (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i (en) « Anika Moa », sur audioculture.co.nz, (consulté le )
  4. (en) Bridget Jones, « Anika Moa gets real about love, death and success 10 years on from her toughest days », sur Stuff, (consulté le )
  5. a et b (en) « Top 10 Kiwi music successes of past 10 years », New Zealand Herald, (consulté le )
  6. (en) Chris Bourke, « Popular music - The rise of New Zealand music, 1990s to 2000s », dans Te Ara Encyclopedia of New Zealand, (lire en ligne).
  7. (en) Siena Yates, « Anika Moa opens up on abortion, sexism and coming out », New Zealand Herald, (consulté le )
  8. (en) « GayNZ.com Kiwi music star Anika Moa: "I prefer women" », sur gaynz.com, (consulté le )
  9. « charts.org.nz - Anika Moa - Love In Motion », sur charts.nz (consulté le )
  10. (en) « Double trouble for Anika Moa », sur Stuff, (consulté le )
  11. (en) « NEWS: Anika Moa NZ Tour October - December 2010 », sur ripitup.co.nz, (consulté le )
  12. (en) « Album review: Anika, Boh and Hollie, Peace of Mind », New Zealand Herald, (consulté le )
  13. (en) « Anika Moa Releases Her First Kids’ Album », sur Scoop, (consulté le )
  14. (en) Madeleine Chapman, « A star is born: The horror of being thrust into the spotlight at a NZ talk show taping », sur The Spinoff, (consulté le )
  15. « All Talk with Anika Moa », Māori Television (consulté le )
  16. (en) Siena Yates, « Anika's new show goes 'way off the rails' », New Zealand Herald, (consulté le )
  17. (en) Alex Casey, « The greatest hits from the Anika Moa and Hilary Barry era of Seven Sharp », sur The Spinoff, (consulté le )
  18. (en) « Seven Sharp host Anika Moa says 'bugger it', and gets another moko », sur Stuff, (consulté le )
  19. (en) « Anika Moa announces she’s leaving Flava », New Zealand Herald, (consulté le )
  20. (en) « Equal marriage campaign says 'it's about love' », sur 3news.co.nz, (consulté le )
  21. (en) Karl Puschmann, « Best of 2016: Why Anika threatened to castrate me », New Zealand Herald, (consulté le )

Liens externes

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