André Rives-Henrÿs
André Rives-Henrÿs | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 10 mois et 5 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Circonscription | 29e de Paris |
Législature | IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR |
Prédécesseur | Paul Laurent |
Successeur | Paul Laurent |
– (4 ans, 3 mois et 27 jours) |
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Élection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 29e de Paris |
Législature | IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR-UDT |
Prédécesseur | Paul Bellec |
Successeur | Paul Laurent |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Parti politique | RPF (jusqu'en 1955) RS (1955-1958) UNR (1958-1968) UDR (1968-1972) |
Profession | Directeur de relations publiques |
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André Rives-Henrÿs, né le à Saint-Aubin-sur-Gaillon dans l'Eure et mort le à Paris, est un homme politique français.
Patronyme
[modifier | modifier le code]André Gustave Rives, dit Rives-Henrÿs, est autorisé par un décret du à relever le nom de sa grand-mère paternelle et à s'appeler Rives de Lavaÿsse[1]. Il reste néanmoins connu sous le nom de Rives-Henrÿs. Sa sœur, Simone Rives, dite Rives-Henrÿs, est l'épouse de Jean-Jacques de Bresson, nommé directeur général de l'ORTF après mai 68.
Biographie
[modifier | modifier le code]Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il entre très tôt au RPF, devient délégué régional dans le Sud-Ouest puis, en 1953, membre du conseil de direction du RPF. Collaborateur de Roger Frey et de Jacques Chaban-Delmas et chargé de mission dans plusieurs cabinets ministériels (Bernard Cornut-Gentille[2] puis Jacques Soustelle), il se rend régulièrement, entre 1954 et 1958, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française afin d'organiser un mouvement d'opposition aux leaders nationalistes que sont Maurice Lenormand et Pouvanaa Oopa et préparer ainsi le retour au pouvoir du général de Gaulle[3].
André Rives-Henrÿs est, le , élu député de l'Union des démocrates pour la République dans la 29e circonscription de Paris. Battu par le communiste Paul Laurent en 1967, il est à nouveau élu le , avec pour suppléant Pierre Dupuis, lui aussi proche de Jacques Chaban-Delmas.
Compromis dans l'affaire de la Garantie foncière[4], société gérée par la Cofragim dont il était le président, Rives-Henrÿs doit démissionner de ses fonctions législatives en . Il ne se représente pas aux élections de 1973 et il est finalement condamné, en 1974, à quatre mois de prison avec sursis et 6 000 francs d'amende, pour usage irrégulier de son titre de député à des fins publicitaires.
André Rives-Henrÿs avait épousé Christiane Lang, veuve du comte Alain de Foucher de Careil, fille de l'industriel Georges Lang (Les Fils d'Emanuel Lang) et de Denise Schwob d'Héricourt (comtesse de Castries)[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dioudonnat Jean-Marie, Simili-Nobiliaire Français, Paris : Sedopols, p. 459.
- [PDF]Comité pour l'Histoire de la Poste.
- « La victoire du RDPT, le 3 novembre 1957 », sur le site Histoire de l'Assemblée de la Polynésie française.
- Affaire de la Garantie foncière
- Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, Volume 11, J. Lafitte, 1969
Lien externe
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- Ressource relative à la vie publique :