[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Ama Ata Aidoo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ama Ata Aidoo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Ministre de l'Éducation
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
AccraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Provisional National Defence Council (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Commonwealth Writers' Prize (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Our Sister Killjoy (d), Anowa (d), No Sweetness Here (d), Birds, The Dilemma of a Ghost (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ama Ata Aidoo, aussi connue sous son nom de baptême Christina Ama Aidoo, née le à et morte le , est une autrice, poète, dramaturge, ministre et universitaire ghanéenne.

Elle est secrétaire à l'Éducation au Ghana de 1982 à 1983 sous l'administration du PNDC de Jerry Rawlings. Elle produit sa première pièce, The Dilemma of a Ghost (en) en 1965, faisant d'elle la première dramaturge africaine publiée. En tant que romancière, elle remporte le Commonwealth Writers' Prize (en) en 1992 avec son roman Changes: A Love Story (en).En tant que professeur, elle aborde le thème de l'émancipation de la femme. En 2000, elle crée la Mbaasem Foundation (en) à Accra pour promouvoir et soutenir le travail des écrivaines africaines.

Jeunesse et formation

[modifier | modifier le code]

Christina Ama Ata Aidoo naît le [1] à Abeadzi Kyiakor, près de Saltpond (en), dans la région centrale du Ghana. Certaines sources[2] (dont Megan Behrent, Brown University et Africa Who's Who) déclartent qu'elle naît le 31 mars[3],[4]. Elle a un frère jumeau, Kwame Ata[5],[6].

Elle grandit dans une famille royale du peuple Fanti, fille de Nana Yaw Fama, chef d'Abeadzi Kyiakor, et de Maame Abasema[7]. Son grand-père est assassiné par des néocolonialistes[8],[9], ce qui attire l'attention de son père sur l'importance d'éduquer les enfants et les familles du village sur l'histoire et les événements de l'époque. Cela l'amène à ouvrir la première école de leur village. Cela l'incite à placer sa fille Ama Ata dans la Wesley Girls' High School de Cape Coast qu'elle fréquente à partir de 1957 et où elle décide de devenir écrivain[10],[11],[12].

Après le lycée, elle s'inscrit en 1961 à l'Université du Ghana située à Legon où elle obtient un baccalauréat ès arts en anglais et écrit sa première pièce, The Dilemma of a Ghost (en), en 1964[13]. La pièce est publiée par Longman l'année suivante, faisant d'Ama Ata la première dramaturge africaine publiée[14].

Après l'obtention de son diplôme, Ama Ata obtient une bourse en écriture créative à l'Université de Stanford en Californie[13] avant de retourner au Ghana en 1969 pour enseigner l'anglais à l'Université du Ghana[15]. Elle y est chercheuse à l'Institut d'études africaines et chargée de cours en anglais à l'Université de Cape Coast, où elle accède au poste de professeur[16].

Ama Ata est nommée ministre de l'Éducation sous le Conseil provisoire de la défense nationale en 1982. Elle démissionne au bout de 18 mois, réalisant qu'elle ne parviendrait pas à atteindre son objectif de rendre l'éducation au Ghana librement accessible à tous[17].

Elle dépeint le rôle des femmes africaines dans la société contemporaine. Elle estime que l’idée du nationalisme est déployée par les dirigeants récents comme un moyen de maintenir les gens opprimés[18]. Elle critique les Africains alphabétisés qui prétendent aimer leur pays mais qui seraient en réalité séduits par les avantages du monde développé[19]. Elle croit en une identité africaine distincte, qu’elle considère d’un point de vue féminin[20]. Elle développe de fortes opinions panafricanistes sur la nécessité de l'unité entre les pays africains et parle ouvertement des siècles d'exploitation des ressources et des peuples de l'Afrique[21],[22].

En 1983, elle déménage au Zimbabwe, où elle poursuit son travail dans le domaine de l'éducation, notamment en tant que développeuse de programmes pour le ministère de l'Éducation du Zimbabwe, ainsi qu'en écrivant[23]. À Harare, elle publie un recueil de poèmes en 1985, Someone Talking to Sometime, et écrit un livre pour enfants intitulé The Eagle and the Chickens and Other Stories (1986)[24].

À Londres, en Angleterre, en 1986, elle énonce un discours lors de la conférence Walter Rodney Visions of Africa organisée par le groupe de soutien de la maison d'édition Bogle-L'ouverture[25].

Ama Ata reçoit une bourse Fulbright en 1988, et devient écrivain en résidence à l'Université de Richmond, en Virginie en 1989[23], elle enseigne divers cours d'anglais au Hamilton College de Clinton, au début des années 1990.

En 1991, elle et la poète afro-américaine Jayne Cortez créent et coprésident l'Organization of Women Writers of Africa (OWWA)[26], et les membres du conseil d'administration de l'OWWA comprennent J. E. Franklin (en), Cheryll Y. Greene (en), Rashidah Ismaili, Louise Meriwether., Maya Angelou, Rosamond S. King (en), Margaret Busby, Gabrielle Civil (en), Alexis De Veaux (en), LaTasha N. Diggs, Zetta Elliott (en), Donette Francis, Paula Giddings (en), Renée Larrier, Tess Onwueme, Coumba Touré, Maryse Condé, Nancy Morejón et Sapphire.

De 2004 à 2011, Ama Ata est professeur invité au département d'études africaines de l'Université Brown[27].

Elle préside le Festival du livre de l'Association ghanéenne des écrivains depuis sa création en 2011[28],[29].

Elle est un mécène du Etisalat Prize for Literature (en) (aux côtés de Dele Olojede, Ellah Wakatama Allfrey, Margaret Busby, Sarah Ladipo Manyika (en) et Zakes Mda), créé en 2013 en tant que plateforme pour les écrivains africains de premiers romans de fiction[30],[31].

Les pièces d'Ama Ata incluent The Dilemma of a Ghost, produit à Legon en 1964 (publié pour la première fois en 1965) et à Pittsburgh en 1988, et Anowa (en), publié en 1971 et produit au Gate Theatre de Londres en 1991[23],[32].

Ses œuvres de fiction traitent particulièrement de la tension entre les visions du monde occidentales et africaines. Son premier roman, Our Sister Killjoy (en), est publié en 1977 et reste l'une de ses œuvres les plus populaires. Il se distingue par son point de vue dissident sur la sexualité en Afrique, et en particulier sur les LGBT en Afrique. Alors qu'une idée populaire sur le continent est que l'homosexualité est étrangère à l'Afrique et constitue une intrusion d'idées de la culture occidentale dans une culture « africaine » pure et intrinsèquement hétérosexuelle, Ama Ata dépeint le personnage principal de Killjoy comme se livrant à ses propres fantasmes lesbiens, et entretenir des relations sympathiques avec des personnages lesbiens[33].

De nombreux autres protagonistes sont également des femmes qui défient les rôles stéréotypés des femmes de leur époque, comme dans sa pièce Anowa. Son roman Changes: A Love Story (en) a remporté le Commonwealth Writers' Prize (en) de 1992 pour le meilleur livre d'Afrique[34]. Elle est également une poète accomplie (son recueil Someone Talking to Sometime a remporté le prix Nelson Mandela de poésie en 1987[35]) et l'auteur de plusieurs livres pour enfants.

Elle contribue à la pièce "To be a woman" de l'anthologie de 1984 Sisterhood Is Global: The International Women's Movement Anthology, éditée par Robin Morgan[36]. Son histoire "Two Sisters" apparaît dans l'anthologie de 1992 Daughters of Africa, éditée par Margaret Busby[37].

En 2000, elle fonde la Fondation Mbaasem, une organisation non gouvernementale basée au Ghana dont la mission est de « soutenir le développement et la durabilité des écrivaines africaines et de leur production artistique »[38], qu'elle dirige avec sa fille Kinna Likimani[39] et un conseil d'administration.

Elle est rédactrice en chef de l'anthologie African Love Stories (Ayebia, 2006)[40], un recueil de 21 histoires écrites par des écrivains dont Chika Unigwe, Chimamanda Ngozi Adichie, Doreen Baingana, Nawal El Saadawi, Helen Oyeyemi, Leila Aboulela, Molara Ogundipe, Monica. Arac de Nyeko, Sarah Ladipo Manyika, Sefi Atta, Sindiwe Magona et Véronique Tadjo[41],[42]. En 2012, elle publie une compilation de nouvelles : Diplomatic Pounds & Other Stories[43].

Ama Ata Aidoo décède le à Accra[44],[45],[46],[47],[48]. Le président Nana Akufo-Addo annonce des funérailles nationales tout en la décrivant comme « une écrivaine exceptionnelle, défenseure de la cause des femmes, de la cause des Africains et des peuples progressistes du monde entier »[49],[50]. Le 13 juillet, ses funérailles ont lieu sur le parvis de la State House[51], suivies d'une cérémonie dans sa ville natale d'Abeadze Kyiakor le 15 juillet, ainsi qu'un service religieux d'action de grâce et un enterrement le dimanche 16 juillet[52],[53].

Prix et reconnaissances

[modifier | modifier le code]

Ama Ata Aidoo reçoit plusieurs prix, dont le prix du Mbari Club en 1962 pour sa nouvelle "No Sweetness Here"[23], et le Prix des écrivains du Commonwealth de 1992 pour le meilleur livre (Afrique) pour son roman Changes[54].

En 2012, le volume Essays in honour of Ama Ata Aidoo at 70 est publié, édité par Anne V. Adams, avec des contributeurs dont Atukwei Okai, Margaret Busby, Maryse Condé, Micere Mugo, Toyin Falola, Biodun Jeyifo, Kofi Anyidoho, Naana Jane. Opoku-Agyemang, Naana Banyiwa Horne, Nana Wilson-Tagoe, Carole Boyce Davies, Emmanuel Akyeampong, James Gibbs, Vincent O. Odamtten, Jane Bryce, Esi Sutherland-Addy, Femi Osofisan, Kwesi Yankah, Abena Busia, Yaba Badoe, Ivor Agyeman -Duah, Chikwenye Okonjo Ogunyemi, Ngugi Wa Thiong'o, Kinna Likimani et autres[55],[56],[57].

Elle fait l'objet d'un film documentaire de 2014, The Art of Ama Ata Aidoo, réalisé par Yaba Badoe[58],[59],[60].

Le Prix du livre Aidoo-Snyder, décerné par le Women's Caucus de l'Association des études africaines pour un livre exceptionnel publié par une femme qui donne la priorité aux expériences des femmes africaines, est nommé en l'honneur d'Ama Ata Aidoo et de Margaret C. Snyder, fondatrice directrice de l'UNIFEM.

En 2016, les pièces d'Aidoo , The Dilemma of a Ghost et Anowa, sont incluses dans la sélection de drames africains aux examens internationaux de Cambridge[61].

Lancé en mars 2017, le Centre Ama Ata Aidoo pour l'écriture créative (Centre Aidoo), sous les auspices de l'École d'études en communication Kojo Yankah du Collège universitaire africain de communication (AUCC) à Adabraka, Accra, est nommé en son honneur[62] – le premier centre de ce type en Afrique de l’Ouest, avec Nii Ayikwei Parkes comme directeur[63].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Late Prof. Ama Ata Aidoo to be honoured with state-assisted burial », Modern Ghana,
  2. (en-GB) « Ama Ata Aidoo: Ghana's famous author and feminist dies », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Behrent, « Ama Ata Aidoo: Biographical Introduction », www.postcolonialweb.org (consulté le )
  4. Raph Uwechue, Africa Who's Who, London, Africa Books Limited, , 80–81 p. (ISBN 9780798303446)
  5. Odamtten, « 'For Her Own (Works') Quality' The Poetry of Ama Ata Aidoo », Matatu, vol. 21–22, no 1,‎ , p. 209–216 (DOI 10.1163/18757421-90000320)
  6. Okoampa-Ahoofe, « Prof. Ama Ata Aidoo's action is about principles, not sheer human foibles », GhanaWeb, (consulté le )
  7. Loflin Christine, « Zaynab Alkali (1950– ) », dans Postcolonial African Writers, Routledge, (ISBN 978-0-203-05855-8, DOI 10.4324/9780203058558-4, lire en ligne)
  8. (en) Marie Josephine Diamond, Encyclopedia of World Writers, 1800 to the Present, New York, Facts On File Library of World Literature, , 15 p. (ISBN 978-0-8160-8204-9, lire en ligne)
  9. Postcolonial African Writers, Routledge, , 260–265 p. (DOI 10.4324/9780203058558-25, lire en ligne), « FRANCIS IMBUGA (1947-) »
  10. a b c et d « Her Story », BBC World Service Service (consulté le )
  11. Lyn Innes, « Ama Ata Aidoo obituary », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  12. Liukkonen, « Ama Ata Aidoo », Books and Writers (Authors Calendar), Finland
  13. a et b (en) « Ama Ata Aidoo | Ghanaian writer », Encyclopædia Britannica (consulté le )
  14. Naana Banyiwa Horne, Who's Who in Contemporary Women's Writing, Routledge, , « Aidoo, Ama Ata »
  15. « Ama Ata Aidoo », Casa África, (consulté le )
  16. Postcolonial African Writers: A Bio-bibliographical Critical Sourcebook, Routledge, (ISBN 9781136593970), « Ama Ata Aidoo (1942–) », p. 32
  17. « Her Story | BBC World Service », sur www.bbc.co.uk (consulté le )
  18. Robert Eric Livingston, « Using the Master's Tools: Resistance and the Literature of the African and South Asian Diasporas (review) », Research in African Literatures, vol. 33, no 4,‎ , p. 219–221 (ISSN 1527-2044, lire en ligne, consulté le )
  19. Needham et Aidoo, « An Interview with Ama Ata Aidoo », The Massachusetts Review, vol. 36, no 1,‎ , p. 123–133 (ISSN 0025-4878, JSTOR 25090585, lire en ligne)
  20. « African Success: Biography of Ama Ata AIDOO » [archive du ], African Success, (consulté le )
  21. Alex Williams, « Ama Ata Aidoo, Groundbreaking Ghanaian Writer, Dies at 81 », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  22. « Prof. Ama Ata Aidoo's explosive interview on imperialism that went viral », GhanaWeb,
  23. a b c et d « Aidoo, (Christina) Ama Ata 1942– », Encyclopedia.com (consulté le )
  24. Brian Murphy, « Ama Ata Aidoo, Ghanaian writer who was voice of African women, dies at 81 », Washington Post,‎ (lire en ligne)
  25. "Friends of Bogle", (London Metropolitan Archives), Aim 25, Archives in London and the M25 area.
  26. Kimberly N. Ruffin, Black on Earth: African American Ecoliterary Traditions, Athens and London, The University of Georgia Press, (ISBN 9780820337531, lire en ligne), p. 151
  27. « Brown bids farewell to playwright Ama Ata Aidoo », Brown University,
  28. Gyan-Apenteng, « Obituary: Professor Ama Ata Aidoo », Graphic Online, (consulté le )
  29. « Ghana Association of Writers eulogises Ama Ata Aidoo », yfmghana.com, (consulté le )
  30. Agbedeh, « Sustainability of literary prizes, as new one debuts » [archive du ], National Mirror, (consulté le )
  31. « 2015 Etisalat Prize for Literature Longlist Revealed », African Literary Magazines, The Single Story Foundation, (consulté le )
  32. « Programme for Anowa », tradingfacesonline.com (consulté le )
  33. (en) Marc Epprecht, « Ama Ata Aidoo », dans David A. Gerstner, Routledge International Encyclopedia of Queer Culture, Routledge, , 17 p. (ISBN 9780415306515, lire en ligne) (consulté le )
  34. Sarah Shaffi, « Author Ama Ata Aidoo, 'an inspiration to feminists everywhere', dies aged 81 », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  35. Ama Ata Aidoo biography, Heinemann/Houghton Mifflin Harcourt.
  36. « Table of Contents: Sisterhood is global » [archive du ], Catalog.vsc.edu, Anchor Press/Doubleday (consulté le )
  37. Aidoo, Ama Ata, "Two Sisters", in Margaret Busby (ed.), Daughters of Africa, London: Jonathan Cape, 1992, pp. 532–542.
  38. (en) « Welcome to Mbaasem », Mbaasem Foundation (consulté le )
  39. " Ghana international Book fair – Kinna Likimani", YouTube, 2010.
  40. (en-CA) Buried In Print, « Yaba Badoe’s African Love Story, “The Rival” », sur Buried In Print, (consulté le )
  41. « African Love Stories, edited by Ama Ata Aidoo », Kinna Reads, (consulté le )
  42. « Book Review: African Love Stories », Bookshy, (consulté le )
  43. (en) Ama Ata Aidoo, Diplomatic Pounds & Other Stories, Ayebia Clarke, (ISBN 978-0-9562401-9-4, lire en ligne)
  44. « Renowned Ghanaian writer Prof. Ama Ata Aidoo is dead », GhanaWeb, (consulté le )
  45. « Ghanaian writer Prof Ama Ata Aidoo is dead », Graphic Online, (consulté le )
  46. (en-GB) « Ama Ata Aidoo: Ghana's famous author and feminist dies », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. Kubi, « Celebrated Playwright Prof Ama Ata Aidoo Is Dead », Daily Guide Network,
  48. Yeboah-Afari, « Remembering Professor Ama Ata Aidoo, our 'Auntie Ama' », GhanaWeb, (consulté le )
  49. Dapatem, « Prof Ama Ata Aidoo to be given state burial », Graphic Online, (consulté le )
  50. « Ghana: President Akufo-Addo Condoles With Family Of Ama Ata Aidoo …Renowned Author Gets State-Assisted Funeral », African Business,
  51. « State funeral for Prof Ama Ata Aidoo on July 13 », News Ghana, (consulté le )
  52. Cliff Ekuful, « A literary giant has fallen …President says as he mourns Ama Ata Aidoo », Ghanaian Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. Ahiable, « The World Will Miss Ama Ata Aidoo – Akufo-Addo », The Ghana Report, (consulté le )
  54. Violetta Jojo Verge, The Re-Presentation of Africa and the African in Anglophone West African Literature: Buchi Emecheta and Ama Ata Aidoo, San Cristóbal de La Laguna, Spain, , PDF (lire en ligne)
  55. Essays in Honour of Ama Ata Aidoo at 70 : A Reader in African Cultural Studies, Ayebia, (ISBN 9780956930705, lire en ligne)
  56. « Ama Ata Aidoo At 70 – New African Magazine », newafricanmagazine.com, (consulté le )
  57. « Essays in Honour of Ama Ata Aidoo at 70: A Reader in African Cultural Studies | Table of Contents », Barnes & Noble (consulté le )
  58. (en-US) « Home », sur The Art of Ama Ata Aidoo, (consulté le )
  59. Beti Ellerson, « AFRICAN WOMEN IN CINEMA BLOG: Yaba Badoe talks about the documentary film project “The Art of Ama Ata Aidoo” », sur AFRICAN WOMEN IN CINEMA BLOG, (consulté le )
  60. (en-GB) « The Art of AMA ATA AIDOO: Documentary Film Launch - The African Women's Development Fund », (consulté le )
  61. Haffar, « The literary genius of Ama Ata Aidoo », Education Matters with Anis Haffar, (consulté le )
  62. "AUCC Launches Ama Ata Aidoo Centre for Creative Writing", Modern Ghana, 15 March 2017.
  63. Tandoh, Kwamina/Winifred Zuur, "Ama Ata Aidoo Centre for Creative Writing inaugurated", Ghana News Agency, 16 March 2017.
  64. Oyekan Owomoyela, The Columbia Guide to West African Literature in English, , p. 64
  65. Pauline Dodgson-Katiyo, « Ama Ata Aidoo, Dilemma of a Ghost », dans The Literary Encyclopedia, (lire en ligne) (consulté le )
  66. World Authors 1990–1995, H.W. Wilson, , p. 6
  67. (en) Haffar, « Ghana's precious playwright, Ama Ata Aidoo », Education Matters, (consulté le )
  68. Killam, « Modern Black African Writing in English: A Selected Bibliography », Twentieth Century Literature, vol. 17, no 1,‎ , p. 37–47 (ISSN 0041-462X, JSTOR 606803, lire en ligne)
  69. a b et c « Anglophone and Lusophone African Writers (A Bibliography of Anglophone Women Writers) » [archive du ], University of Exeter
  70. Kern, Anita, "Ama Ata Aidoo. Our sister killjoy. London: Longman, 1977" (review), World Literature Written in English, Volume 17, 1978 – Issue 1, pp. 55–57; via Taylor & Francis Online.
  71. a et b Warren, « A Bibliography of Zimbabwean Poets », English in Africa, vol. 34, no 2,‎ , p. 111–121 (ISSN 0376-8902, JSTOR 40239082, lire en ligne)
  72. Aidoo, « Poems », Kunapipi, vol. 14, no 1,‎ (ISSN 0106-5734, lire en ligne)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Adams, Anne V. (éditeur), Essais en l'honneur d'Ama Ata Aidoo à 70 ans : un lecteur en études culturelles africaines, Banbury, Oxfordshire, Royaume-Uni : Ayebia Clake Publishing, 2012, (ISBN 9780956930705).
  • Allen, Nafeesah, « Négocier avec la diaspora : une entrevue avec Ama Ata Aidoo », Scholar & Feminist Online, 2009.
  • Azodo, Ada Uzoamaka et G. Wilentz, Perspectives émergentes sur Ama Ata Aidoo, Africa Research & Publications, 1999.
  • Deandrea, Pietro, Croisements fertiles : métamorphoses du genre dans la littérature anglophone ouest-africaine. Amsterdam/New York : Rodopi, 2002, p. 16-22, (ISBN 9789042014787).
  • Frías, María, « Entretien avec Ama Ata Aidoo : « J'ai appris mes premières leçons féministes en Afrique ', Revista Alicantina de Estudis Ingleses, n° 16, novembre 2003, pp. 317-335.
  • George, Rosemary Marangoly et Helen Scott, « Une nouvelle queue vers un vieux conte » : une entrevue avec Ama Ata Aidoo », ROMAN : Un forum sur la fiction, Vol. 26, n° 3, Numéro de littérature africaine (printemps 1993), pp. 297-308. JSTOR, https://doi.org/10.2307/1345838.
  • Misra, Aditya, "Mort surprise : dynamique de genre et de pouvoir dans Anowa d'Ama Ata Aidoo". Journal d'études dramatiques, Vol. 6, n° 1, 2012, p. 81-91.
  • Odamtten, Vincent O., L'art d'Ama Ata Aidoo : polylectique et lecture contre le néocolonialisme. Presse universitaire de Floride, 1994.
  • Pujolràs-Noguer, Esther, Une (Auto)biographie africaine. La quête littéraire d'Ama Ata Aidoo : étrangeté, nation et tradition, Lap Lambert Academic Publishing, 2012.
  • Vincent O. Odamtten, The Art of Ama Ata Aidoo: Polylectics and Reading Against Neocolonialism, University Press of Florida, 1994.
  • Modupe Olaogun, Slavery and etiological discourse in the writing of Ama Ata Aidoo, Bessie Head, and Buchi Emecheta, Research in African literatures 2002, vol. 33, n° 2 ISSN 0034-5210
  • (en) Kathleen E. Sheldon, Historical Dictionary of Women in Sub-Saharan Africa, Scarecrow Press, , 405 p. (ISBN 978-0-8108-5331-7, lire en ligne), p. 13-14

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]