Claude Nozerine
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Claude Nozerine, né à Brioude en 1804 et mort à Remiremont en 1878, est un peintre et enseignant français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeune homme, Claude Nozerine se rend à Paris et est élève du baron Gros ; il entre dans l'atelier de Gros en 1828[1],[2],[3].
Il effectue ensuite un voyage à Rome et demeure quelque temps à la villa Médicis[4]. Vers 1830, il arrive à Remiremont où il épouse Antoinette Serrier[5].
En 1839, il expose deux tableaux à la Société des beaux-arts de la ville de Mulhouse : Pont près de Remiremont et La Montagne du Saint-Mont. De 1841 à 1866, il est professeur de dessin au collège de Remiremont ; parallèlement, il donne des cours à l'école gratuite de dessin linéaire des apprentis de la ville. À son enseignement se forment de nombreux peintres et dessinateurs locaux comme Antoine Marchal, Victor Jacquot, Jules Bertrand et Henry Guingot, père de Louis Guingot[5], et aussi Ernest Wittmann[6].
Seul un nombre restreint de ses œuvres nous sont parvenues[7]. Plusieurs d'entre elles sont conservées au musée Charles-de-Bruyères de Remiremont. Son Sabbat à Mabichon fut exposé en 1973 à Paris à la Bibliothèque nationale de France lors d'une rétrospective sur la sorcellerie. Une exposition rétrospective lui a été consacrée à Remiremont en 1978 à l'occasion du centième anniversaire de sa mort[5].
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La Diligence, Remiremont, musée Charles-de-Bruyères.
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Famille de Bohémiens (1832), localisation inconnue.
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Un jour de marché à Remiremont (1834), localisation inconnue.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- J. Tripier Le Franc, Histoire de la vie et de la mort du baron Gros, le grand peintre, 1880, p. 590.
- Annuaire publié par la Gazette des beaux-arts : ouvrage contenant tous les renseignements indispensables aux artistes et aux amateurs, Paris, 1870, p. 50.
- J.B. Delestre, Gros et ses ouvrages : ou mémoires historiques sur la vie et les travaux de ce célèbre artiste, Paris : Jules Labitte, 1845, p. 491.
- Sa présence n'est cependant pas attestée selon l'administration de la Villa Médicis.
- Heili (1990).
- René Perrout, « Ernest Wittmann », in Revue lorraine illustrée, quatrième volume, 1909, p. 18 : Wittmann « n’avait pas de maître pour le conseiller, le guider, le reprendre, hormis l’honnête M. Nozerine qui enseignait le dessin au collège et qui, sans deviner sa vocation, retouchait ses croquis. »
- Aymeric Rouillac, « Il était une bouvière… », sur www.lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Colonna-Ceccaldi, « Claude Nozerine », in: Almanach de Brioude et de son arrondissement, 1979, pp. 249-252.
- Pierre Heili, « Claude Nozerine », in: Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres. Dictionnaire biographique illustré, Éditions Gérard Louis, Vagney, 1990, p. 276 (ISBN 2-907016-09-1).
- Gaston Joubert, Dictionnaire biographique de la Haute-Loire, les Éd. du Roure, Polignac, 2004 (nouvelle éd.) (ISBN 2-906278-49-1).
- Jean-Pierre Stocchetti, Le Pays de Remiremont vu par les peintres et les écrivains, Éditions Gérard Louis, 1993.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Photo de Aurélien Vacheret, directeur des musées Charles-de-Bruyères et Charles-Friry, devant le tableau de Claude Nozerine, Sabbat à Mabichon.