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Charles Keller

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles Keller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jacques TurbinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Émile Gallé (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Keller, aussi connu sous son pseudonyme Jacques Turbin, né à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, le et mort le à Nancy, est un ingénieur, poète et militant politique français.

Charles Keller naît à Mulhouse, dans une famille républicaine et bourgeoise. Il obtient son diplôme d'ingénieur et devient directeur d'une filature à Willer. Il doit quitter Willer quand se diffuse l'information qu'il lit et veut diffuser le journal Les États-Unis d'Europe, organe de la Ligue de la paix et de la liberté, imprimé à Genève[1]. Il s'installe à Paris, où il se lie avec Aristide Rey, Élie Reclus et Élisée Reclus. Il est l'auteur du chant révolutionnaire Ouvrier prends la machine.

Maison du Peuple de Nancy

Il participe à la création de l'Étoile de l'Est en janvier 1902, pour remplacer Le Progrès de l'Est journal dreyfusard qui a déposé son bilan en décembre 1900[2], et finance la construction de la Maison du Peuple à Nancy. Il soutient la création de l'Université populaire de Nancy[3].

Il épouse en 1876 Mathilde Roederer[4].

Références

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  1. Didier Francfort, « Musique et politique à Nancy à la Belle Époque: Autour de Charles Keller », dans L'École de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, p. 59-82.
  2. catalogue, p.31
  3. Françoise Birck, « Une Université populaire à Nancy au début du siècle », Les Cahiers lorrains,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Marianne Enckell, « Roederer Fanny, Mathilde, épouse Charles Keller », sur Le Maitron, màj 13 août 2019 (consulté le ).
  5. Dominique Robaux, Les rues de Nancy, Berne-Nacy, Peter Lang, , 320 p. (ISBN 978-3-261-04000-8 et 3-261-04000-9), p. 83

Bibliographie

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Liens externes

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