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Charles Aubert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 Charles Aubert
Nom de naissance Marie Jacques Charles Aubert
Naissance
Châteauneuf-sur-Loire
Décès (à 67 ans)
5e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1866 – 1915
Commandement Davout
Troude
Châteaurenault
Jauréguiberry
Tempête
2e escadre
3e escadre
Conflits Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur
Mort pour la France
Autres fonctions Chef d'état-major général

Marie Jacques Charles Aubert (Châteauneuf-sur-Loire, - Paris, ) est un officier de marine français.

Fils d'un receveur de l'Enregistrement, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Il sert alors sur le vaisseau-école Jean Bart puis devient aspirant de 1re classe en et embarque sur la frégate cuirassée Gloire avant de passer en sur la Circé à la division du Brésil et de La Plata comme aspirant de majorité.

Enseigne de vaisseau (), il ramène en France un navire prussien capturé devant Montevideo en et sert en sur le Solférino en escadre du Nord avant de passer en sur le Kersaint à la division des Antilles et de Terre-Neuve où il s'occupe activement de l'école élémentaire du bord.

Sur le croiseur Volta en , il effectue une campagne de plus de deux années dans les mers de Chine et dans l'Océan Pacifique et mérite alors deux témoignages de satisfaction pour les secours qu'il a apportés à une canonnière britannique en feu ainsi que pour la qualité de sa tenue des journaux de bord.

Lieutenant de vaisseau (), il est détaché quelques mois à l'observatoire de Montsouris puis embarque en sur le croiseur Desaix en escadre de Méditerranée. Une étude qu'il rédige sur la tactique navale lui vaut les félicitions en du ministre.

Il sert à l’École des défenses sous-marines de Boyardville en avril 1879 puis commande en le torpilleur no 1 à Cherbourg où il reste de à comme officier torpilleur adjoint au commandant de la défense fixe.

Il embarque en sur la Loire puis commande en l'aviso à roues Ardent à la station du Sénégal et obtient un nouveau témoignage de satisfaction pour avoir dirigé avec succès la pacification des régions du Rio Nunez.

En , il commande le torpilleur 55 à la défense mobile de Cherbourg puis le torpilleur Doudart-de-Lagrée à la division d'expériences des torpilleurs de Toulon (). Il sert en sur la Bombe en Méditerranée puis est le commandant de la Dragonne () à bord de laquelle il mène des recherches sur les chaudières qui lui donnent de nouveau un témoignage de satisfaction ().

Capitaine de frégate (), commandant de la défense fixe à Cherbourg (), sous-directeur des défenses sous-marines (), il commande en le croiseur Davout en Méditerranée.

Aide de camp du major général à Cherbourg (), il devient en , commandant du croiseur Troude en escadre de Méditerranée. Capitaine de vaisseau (), adjoint au major général à Cherbourg (), il supervise l'achèvement du croiseur Châteaurenault à partir d' et en prend le commandement.

Il est à nouveau adjoint à la majorité de Cherbourg en mars 1901 puis commande en le cuirassé Jauréguiberry en Méditerranée et en novembre la Tempête et la division navale de Tunisie et est promu contre-amiral en .

Organisateur de la base de Bizerte, il est chef d'état-major général de la marine de à . Vice-amiral (), il commande en la 2e escadre en Méditerranée avec pavillon sur le Saint-Louis puis passe en , au commandement de la 3e escadre.

Inspecteur des écoles, à nouveau chef d'état-major général de à , il prend sa retraite en janvier 1913 mais est rappelé au service en à l'état-major général. Épuisé, il meurt six mois plus tard à Paris.

La décision d'attribuer au vice-amiral Aubert la mention « Mort pour la France » fut prise en 1930, lors de l'érection aux Invalides d'un monument à la mémoire des officiers généraux morts pendant la guerre[1].

Décorations

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  • Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur () ; grand officier () ; commandeur () ; officier () ; chevalier ()

Notes et références

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  1. « Marie Jacques Charles AUBERT », sur Mémoire des hommes

Bibliographie

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Liens externes

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