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Charivari (rituel)

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Charivari
Format
Genre

Un charivari Écouter est un rituel observé parmi les gens français depuis le XIVe siècle, dans lequel un groupe de personnes masquées se rassemble la nuit devant chez quelqu'un afin de faire beaucoup de bruit et ainsi lui donner la honte. Cette pratique, offre des similitudes avec les processions dionysiaques telles que décrites par Apulée dans l'âne d'or, et connaît des pendants dans de nombreuses autres sociétés, avec notamment la rough music chez les gens anglais, la Katzenmusik et le Haberfeldtreiben chez les gens allemands. Il est vraisemblable que cette pratique soit bien antérieure aux premiers témoignages écrits. Le charivari est un ancêtre de la casserolade d'aujourd'hui.

Historiographie

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L'histoire du charivari a intéressé des historiens de gauche comme Natalie Zemon Davis et Edward Palmer Thompson dans les années 70, à la suite des mouvements étudiants et populaires de 1968[1].

Charivari (lithographie de Grandville).

Dans l'histoire, le charivari est généralement un cortège dans lequel de nombreux musiciens et passants font du bruit avec toutes sortes d'objets, généralement détournés de leur usage traditionnel (ustensiles de cuisine), ou instruments rudimentaires tels que crécelle, claquoir ou tambour à friction. Ce cortège est une démarche symbolique de la part des charivarieurs, une démonstration empreinte de violence morale et parfois physique visant à sanctionner des personnes ayant enfreint les valeurs morales et (ou) les traditions d'une communauté[2].

Le terme désigne aussi bien le défilé en lui-même qu'un bruit discordant généré par de nombreuses personnes, du tapage ou encore du bruit accompagné de désordre. Dans ce dernier cas, on parle aussi de chahut.

Du XIVe au XVIIIe siècle

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Dès le XIVe siècle, des condamnations prononcées par les autorités catholiques attestent de la pratique du charivari[3]. À cette époque, il se tient généralement à l'occasion d'un mariage jugé mal assorti (c'est notamment le cas des charivaris organisés lors du mariage d'un homme âgé avec une jeune femme) ou d'un remariage (notamment quand un veuf ou une veuve se remarie trop vite après le décès de son premier conjoint : il s'agit alors d'un rite funéraire dans lequel le bruit est le seul moyen d'expression du défunt[4]). Le charivari pouvait durer très longtemps, tant que les personnes mises en cause n'acceptaient pas de verser une sorte de rançon, comme au minimum offrir à boire aux participants, et souvent de « courir l'âne » (asoade en Gascogne) : les conjoints devaient enfourcher un âne, la femme dans le bon sens, l'homme à l'envers, tourné vers le derrière et tenant en main la queue de l'animal, au milieu de la foule qui les conspuait[5]. Ces rituels effectués, le calme revenait. Si les personnes incriminées refusaient de « courir l'âne », ils étaient remplacés par des comparses qui jouaient leur rôle, mais en ce cas c'est leur position au sein de la communauté qui était gravement compromise. Les autorités interdisaient la pratique du charivari qui troublait l'ordre public. Un usage de substitution, essentiellement plus discret et garantissant l'anonymat des participants, fut alors, en Gascogne, Béarn et Pays basque, la jonchée, qui consistait à unir les domiciles des deux personnes accusées d'adultère par une jonchée de feuillage, de fleurs, de paille ou d'objets hétéroclites. On trouve trace de cette tradition dans le Roman de Fauvel, admonitio (mise en garde pour le roi) composé par Philippe de Vitry durant le XIVe siècle.[réf. souhaitée]

Le bal des ardents est décrit comme « une sorte de charivari » par Jean-Patrice Boudet[6].

À Québec en 1683, un charivari sanctionne le mariage de la veuve de François Vézier trois semaines après le décès de son époux. Jugeant le mariage trop hâtif, les manifestants se réunissent sous les fenêtres de la maison du couple durant six jours, réclamant une amende. François de Laval intervient pour mettre fin au charivari avec la menace d'excommunication[7]. Son intervention reflète la position de l'Église face au charivari, jugé comme empiétant sur ses prérogatives de pardon. De plus, certains charivaris pouvaient mal virer avec violence physique et décès[7]. René Hardy note que les charivaris, généralement menés par de jeunes hommes célibataires, sanctionnent des conceptions de la morale sexuelle qui sont souvent empreintes de misogynie[8].

Dès le XIXe siècle, la régulation de la sexualité est devenue une question de discipline intime et le charivari a donc perdu son rôle dans la sphère publique, mais il a été transformé pour devenir un outil de manifestation politique[9]. Dans le même mouvement, les cérémonies de mariage sont devenues davantage tournées vers des idéaux individualistes d'amour romantique[10].

XIXe et XXe siècles

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Les archives relatent des charivaris à l'encontre de personnalités politiques dans les années 1830, menés avec l'intention de donner honte pour des comportements déloyaux, par exemple de la part d'un député qui aurait trahi ses citoyens électeurs[11].

Dans le Labourd, le charivari acquiert une fonction politique après la Seconde Guerre mondiale[12]. Cette évolution s'observe aussi dans le reste de l'hexagone[13]. Le charivari a ainsi façonné l'avènement de la casserolade[14].

Rapport du charivari aux autres formes de rituels

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Le charivari français a été comparé à beaucoup d'autres formes de rituels dans le reste de l'Europe et du monde[15]. Par exemple, le capramarito des Italiens est très semblable[16]. En tant qu'objet d'étude abordé principalement par les folkloristes, les différentes pratiques qui ont été reliées sous la catégorie du charivari ont en commun un caractère populaire et traditionnel[17]. Dans la phase moderne du charivari, il a été associé à toutes les formes festives et carnavalesques de manifestation politique[18]. Dans cette acception, la charivari est surtout retenu comme représentatif du pouvoir que peuvent acquérir dans les rapports de force politique la créativité et la performance artistique[19]. Justyna Laskowska-Otwinowska note l'importance du féminisme qui est aujourd'hui le principal facteur de la vitalité du charivari comme forme de manifestation festive et axée sur la honte[20].

Monde anglais

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Chez les gens anglais, le charivari a été comparé à ce qui est appelé rough music, skimmington ou bien en Amérique shivaree par adaptation du mot français[21]. On le retrouve également en Nouvelle-Écosse au long du XXe siècle[22]. Pauline Greenhill observe que les charivaris au Canada sont parfois costumés, mais le plus souvent tenus en habits ordinaires[23]. Aux États-Unis, le rituel s'est transformé et a perdu son objectif de donner honte aux mariés, devenant une forme de simple festivité nuptiale[24].

Monde allemand

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Il existe de nombreuses pratiques similaires au charivari dans l'histoire du monde allemand, généralement regroupées sous l'appellation de Rügebräuche ou Rügegericht, en français « réprimandes ». On y compte notamment la Katzenmusik (musique de chats). La pratique la plus formalisée est celle du Haberfeldtreiben en Bavière[25].

Haberfeldtreiben

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Le Haberfeldtreiben est attesté du XVIIIe à la fin du XIXe siècle, essentiellement dans la région des préalpes bavaroises entre l'Inn et l'Isar. Au cours de cette période, il s'est transformé d'une manifestation plutôt inoffensive du type Katzenmusik à une pratique du monde du crime organisé. Des auteurs de littérature et des artistes s'en sont inspirés dans leurs œuvres, dans des version idéalisées. Le Haberfeldtreieben a par la suite été érigé en exemple de soi-disant moralité germanique par le nazisme. Au XIXe siècle, les « Haberer » formaient une société secrète bien organisée afin de pouvoir planifier et organiser leurs actions malgré les persécutions policières. Après le fameux Haberfeldtreiben de Miesbach en 1893, plus de 100 Haberer sont arrêtés et condamnés, pour certains à des peines de prison de plusieurs années. Récemment, des associations de paysans de Haute-Bavière ont mené à plusieurs reprises des actions de protestation en utilisant des éléments du Haberfeldtreiben[26].

Manifestations de 2008 et 2009

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Le Haberfeldtreiben a été interdit par la police en 1922 en raison d'excès et n'a subsisté qu'en secret[27]. En novembre 2008, il a connu une tentative de renaissance très controversée lorsque de nombreux producteurs laitiers de la commune de Ruhstorf an der Rott ont manifesté bruyamment contre la politique du Deutscher Bauernverband et de son président Gerd Sonnleitner en raison de la nouvelle baisse importante du prix du lait sur le marché local. Les participants s'en sont tenus à bien des égards au modèle historique. La fonction de Haberfeldmeister (litt. maître du Haberfeld) fut attribuée à un éleveur de bovins de Kronach. La ferme de Sonnleitner, où environ 150 personnes se sont rassemblées pour une contre-manifestation, se trouve à quelques centaines de mètres seulement de la place du marché. La manifestation, co-initiée par la Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (de), est restée non-violente. L'action a été vivement critiquée par le Deutscher Bauernverband. L'année suivante, l'action est répétée[28],[29].

Une manifestation similaire a lieu le 3 juin 2009 devant la Chancellerie de l'État de Bavière à Munich. L'Arbeitsgemeinschaft für bäuerliche Landwirtschaft avait appelé à une manifestation sous la forme d'un Haberfeldtreiben, sous la houlette de Anton Prechtl. Six cent cinquante paysans s'y sont rassemblés pour protester contre les conditions économiques générales de l'agriculture en Bavière. La manifestation a été critiquée, entre autres, par la ministre de la justice Beate Merk[30].

Monde espagnol

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Entre 1960 et 2020 en Espagne, la pratique de la cencerrada nuptiale s'efface en faveur de la cacerolada politique importée des traditions d'escrache d'Amérique latine en 1980[31].

Monde mapuche

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Au Chili, ce rituel porte le nom de funa. Il s'agit d'une manifestation contre une personne ou un groupe de personne répudié par la société, par exemple l'État[32]. Le nom provient de la langue mapudungún funa, qui correspond à quelque chose de pourri. Une personne ayant subi une funa est appelée «funado» ou «funada». On peut citer par exemple la funa réalisée contre Edwin Dimter Bianchi, l'assassin présumé de Victor Jara à Santiago[33],[34], qui mena à son interpellation[35]. La manifestation eu lieu avec le slogan Si no hay justicia, hay funa ! (« S'il n'y a pas de justice, il y a la funa ! ») et Alerta, alerta vecino ! Al lado de tu casa, vive un asesino ! (« Alerte, alerte voisin. Près de chez toi vit un assassin !) ».

La funa est devenue une forme centrale de protestation populaire dans le mouvement pour la reconnaissance et la réparation des crimes du régime de Pinochet, avec notamment la Comisión FUNA créée en 2000[36]. Par la suite, la funa est devenue populaire auprès du mouvement féministe[37], avec des utilisations sur Internet également[n 1][38].

Notes et références

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  1. En cela, la pratique de la funa rejoint celle des escrache féministes qui se sont développés en lgne dans le monde entier, voir Escraches feministas: conciencia jurídica en red, Publicaciones Universidad Externado de Colombia, (ISBN 978-958-790-668-4, lire en ligne).

Références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en allemand intitulée « Haberfeldtreiben » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) Alexandra Walsham, « Rough Music and Charivari: Letters Between Natalie Zemon Davis and Edward Thompson, 1970–1972 », Past & Present, vol. 235, no 1,‎ , p. 243–262 (ISSN 0031-2746 et 1477-464X, DOI 10.1093/pastj/gtx027, lire en ligne, consulté le )
  2. Annick Le Douguet, "Violence au village", Presses universitaires de Rennes", 2014, (ISBN 978-2-7535-3294-6)
  3. François Lebrun, « Le charivari à travers les condamnations des autorités ecclésiastiques en France du XIVe au XVIII e siècle », dans Le charivari, De Gruyter, , 221–228 p. (ISBN 978-3-11-082309-7, DOI 10.1515/9783110823097-020, lire en ligne)
  4. Victor W. Turner, Le phénomène rituel. Structure et contre-structure, PUF, , 208 p.
  5. Eric Negrel, « ”Le théâtre à l'envers de Maugouvert. Impuissance masculine et chevauchée de l'âne au XVIe siècle” », Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes = Journal of Medieval and Humanistic Studies, ”Les festivités joyeuses et leur production littéraire (XVe et XVIe siècles) no 37,‎ (DOI 10.15122/isbn.978-2-406-09701-3.p.0333, lire en ligne, consulté le )
  6. Jean-Patrice Boudet, « Un charivari tragique à la cour de Charles VI: Le bal des Ardents », dans Rituels de la vie publique et privée du Moyen Âge à nos jours, Garnier, , 12 p. (ISBN 978-2-406-11489-5, DOI 10.48611/isbn.978-2-406-11489-5.p.0081, lire en ligne)
  7. a et b Gaétan Bourdages, Autant en emporte le temps, Montréal, Éditions Histoire Québec, , 317 p. (ISBN 978-2-89586-257-4), p. 103
  8. René Hardy, « Les femmes dans le charivari », Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec, no 141,‎ , p. 8–11 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Hering Torres et Max Sebastián, « Charivari », dans Encyclopedia of Early Modern History Online, Brill, (lire en ligne)
  10. Arno Haldemann, « Charivari or the Historicising of a Question: The Irrelevance of Romantic Love for the Audio-Visual Performance of Marriage in Bern in the 18th and 19th Centuries », Journal for Religion, Film and Media,‎ (DOI 10.25969/mediarep/19479, lire en ligne, consulté le )
  11. Emmanuel Fureix, « Le charivari politique : un rite de surveillance civique dans les années 1830 », dans L'entre-deux électoral : Une autre histoire de la représentation politique en France (XIXe-XXe siècle), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 53–70 p. (ISBN 978-2-7535-6025-3, lire en ligne)
  12. Xabier Itçaina, Désordre public et ordre social : Charivari et politique en Labourd intérieur (XIX-XXe siècles), (ISBN 978-2-7535-1973-2, lire en ligne)
  13. (en) Xabier Itçaina, « Popular Justice and Informal Politics: The Charivari in Nineteenth- and Twentieth-Century France », dans Protest, Popular Culture and Tradition in Modern and Contemporary Western Europe, Palgrave Macmillan UK, , 185–207 p. (ISBN 978-1-137-50736-5, DOI 10.1057/978-1-137-50737-2_9, lire en ligne)
  14. Emmanuel Fureix, « La casserole comme objet politique : du charivari à la casserolade (xixe-xxie siècle) », Parlement[s], Revue d'histoire politique, vol. HS 18, no 3,‎ , p. 198–207 (ISSN 1768-6520, DOI 10.3917/parl2.hs18.0199, lire en ligne, consulté le )
  15. « The Forms of Rough Music », dans Informal Justice in England and Wales, 1760–1914: The Courts of Popular Opinion, Boydell & Brewer, , 62–82 p. (ISBN 978-1-78204-324-9, lire en ligne)
  16. (it) « Capramarito - Enciclopedia », sur Treccani (consulté le )
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  18. (en) Ilaria Favretto et Marco Fincardi, « Carnivalesque and Charivari Repertoires in 1960s and 1970s Italian Protest », dans Protest, Popular Culture and Tradition in Modern and Contemporary Western Europe, Palgrave Macmillan UK, , 149–183 p. (ISBN 978-1-137-50736-5, DOI 10.1057/978-1-137-50737-2_8, lire en ligne)
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  21. (en) Corrie Kiesel, « Victorian Charivari and Hardy’s “Proud Piece of Silk and Wax-Work” », Nineteenth-Century Contexts, vol. 39, no 2,‎ , p. 87–103 (ISSN 0890-5495 et 1477-2663, DOI 10.1080/08905495.2017.1284571, lire en ligne, consulté le )
  22. (en) Pauline Greenhill, « Welcoming the Newlyweds:: Charivari, Shivaree, Serenade, Banjo, and Saluting in Nova Scotia, 1917-c.1975 », Acadiensis, vol. 38, no 1,‎ , p. 52–74 (ISSN 0044-5851 et 1712-7432, lire en ligne, consulté le )
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  24. (en) Jonas Westover, Charivari, vol. 1, Oxford University Press, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.a2234702, lire en ligne)
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  26. Elmar Schieder, « Haberfeldtreiben », dans Historisches Lexikon Bayerns, (lire en ligne)
  27. Ingeborg Weber-Kellermann : Landleben im 19. Jahrhundert. Munich 1987, p. 126.
  28. Monika Goetsch : Der Bauernaufstand. Dans : Die Tageszeitung. 15 novembre 2009, p. 3
  29. Christian Sebald : Haberfeldtreiben - Es kracht zwischen Bauern und Politikern. In : Süddeutsche Zeitung. 16 novembre 2011
  30. « Bauernprotest in München - "Wir wollen Gericht halten" - Bayern - SZ.de », sur web.archive.org, (consulté le )
  31. (en) Matthew Kerry, « The death of ‘traditional’ charivari and the invention of pot-banging in Spain, c .1960–2020 », Past & Present, vol. 263, no 1,‎ , p. 249–282 (ISSN 0031-2746 et 1477-464X, DOI 10.1093/pastj/gtad016, lire en ligne, consulté le )
  32. Read, P. (2009). Following the Funa: Punishing the State in Chile. Arena Journal, (32), [45]-51. https://search.informit.org/doi/10.3316/ielapa.217410490254698
  33. (sv) « El hombre que asesinó a VÍCTOR JARA.... » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  34. (sv) « Funa a Edwin Dimter Bianchi, "el principe" Asesino de Victor Jara » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  35. « Voici l'homme qui a assassiné le chanteur Víctor Jara. Il crie “au secours!” », sur over-blog.com, Last Night in Orient, (consulté le ).
  36. Juana Kovalskys, « Trauma Social, Modernidad e Identidades Sustraídas: Nuevas Formas de Acción Social », Psykhe (Santiago), vol. 15, no 2,‎ , p. 13–24 (ISSN 0718-2228, DOI 10.4067/S0718-22282006000200002, lire en ligne, consulté le )
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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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