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415e régiment d'infanterie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

415e régiment d'infanterie
415e régiment de marche du Levant
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Champagne 1915
Verdun1916
Mézières 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre franco-turque
Guerre franco-syrienne
Fourragères Aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918 (trois palmes)

Le 415e régiment d'infanterie (415e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915 avec divers éléments provenant des dépôts de la 8e région militaire (Marseille). Il est le dernier régiment français au combat le .

Il part ensuite au Levant en 1919. Il est dissout à son retour à Marseille en 1923.

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 415e régiment d'infanterie
  • janvier 1919 : devient 415e régiment de marche du Levant
  • septembre 1923 : dissolution

Chefs de corps

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  • mars - 25 septembre 1915 : lieutenant-colonel Firmin-Auguste Strudel (tué à Perthes-lès-Hurlus le )[1]
  • 27 septembre 1915 : lieutenant-colonel Bourdon (non pas tué ainsi que l'indique l'historique[1] mais mortellement blessé (JMO de la 54e brigade d'infanterie) le jour même de sa prise de commandement)
  • 1er octobre 1915 à avril 1916 : commandant puis lieutenant-colonel Bernard (à titre provisoire puis définitif)
  • 29 avril 1916 à février 1918 : lieutenant-colonel Pierre Bornèque
  • février 1918 au 25 avril 1918 : lieutenant-colonel Jean-René-Charles Leboiteux
  • 25 avril 1918 au 16 septembre 1919 : lieutenant-colonel puis colonel Ferdinand-Marie-Louis-Clément Gizard

Historique des garnisons, combats et batailles

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Première Guerre mondiale

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Affectation

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Vosges : vieil Armand frontière Suisse, bataille de Verdun.

Somme : Moreuil, Castel, Champagne : secteur de Courmelois. Attaque du  : secteur de Normandie. L'Aisne le 2 et le .

Alors que les pourparlers d’armistice se déroulaient à Rethondes entre le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands, la 163e division commandée par le général Boichut reçut l’ordre de franchir la Meuse « coûte que coûte » le soir du dans la région de Dom-le-Mesnil et de Vrigne-Meuse. Cette ultime offensive menée dans la précipitation et l’improvisation, destinée à obtenir la capitulation de l’armée allemande, s’acheva le à 11 heures du matin. Cette opération inutile de Vrigne-Meuse coûta la vie à une vingtaine de soldats français dont la grande majorité appartenait au 415e régiment d’Infanterie commandée alors par le chef de bataillon Charles de Menditte.

Les derniers tués de la grande guerre appartenaient au 415e RI. Ils étaient au nombre de 21 soldats tués pour la France dont Augustin Trébuchon, Soldat de première classe, agent de liaison du régiment de la 9e compagnie du 3e bataillon, enrôlé le , tué au combat 5 minutes avant le cessez-le-feu, le . Il est enterré à Vrigne-Meuse dans les Ardennes[3]. Le soldat Jules Achille du 415e R.I. né en 1893 à La Poôté en Mayenne (aujourd'hui Saint-Pierre-des-Nids) et mort à Vrigne-Meuse le [4]. À 11 heures, Octave Delaluque du 415e R.I, se dresse à demi, puis tout entier, il sonne l'armistice et les Allemands lui répondent. Il est le seul clairon à avoir sonné le cessez-le-feu au milieu d'un combat du . Entre le 9, le 10 et le , le régiment déplore 68 tués et 97 blessés[5].La 163e DI à laquelle était rattaché ce régiment eut à déplorer au total 96 tués et 198 blessés.

Le régiment est désigné pour la Syrie en janvier 1919[6] pour établir la domination française sur les anciens territoires ottomans[7]. Ses éléments débarquent à Beyrouth du au [8].

Il participe à partir de juillet aux combats de Cilicie contre les nationalistes turcs. Il est rattaché à la 3e division du Levant au début de l'année 1920 puis combat en Syrie contre le royaume arabe. Le 415e RI est un des régiments engagés dans la bataille de Khan Mayssaloun le . Il combat ensuite en juillet-août 1922 contre les Druzes[8].

En 1922, le 415e régiment de marche du Levant rejoint Constantinople puis revient à Marseille où il est dissous en septembre 1923[7].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Décorations

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Le régiment a reçu trois citations à l'ordre de l'armée. Son drapeau est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec trois palmes et il porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.

Personnalités ayant servi au 415e RI

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. a et b Historique 1919, p. 1.
  2. Les morts cachés du 11 novembre Magazine Interception sur France Inter du 11 novembre 2018 par Philippe Bardonnaud , Vanessa Descouraux , Géraldine Hallot.
  3. Le capitaine Philippe Roudier du service historique des Archives militaires du Château de Vincennes livre publié en 1938 : Passage de la Meuse
  4. Article du Maine Libre vendredi 14 novembre 2008, auteur Frédérique Brehault avec la participation de Pierre Gérault de Saint-Biez-en-Belin (Sarthe)
  5. « P. 197. Augustin Trébuchon, dernier poilu mort au front le 11 novembre 1918 ??? », sur blogspot.ch (consulté le ).
  6. Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251,‎ , p. 18–34 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Jacques Sicard, « L'infanterie des troupes du Levant et ses insignes », Armes Militaria magazine, no 156,‎ , p. 44-53
  8. a et b Christophe Soulard, « Le 415e régiment d’Infanterie et la dernière bataille », La Grenade : revue de l'association nationale des réservistes de l'infanterie, no 157,‎ , p. 20-22 (lire en ligne)
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Liens externes

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Articles connexes

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