papier d’Arménie

(1885) Nom crée par son inventeur Auguste Ponsot, de papier et de Arménie.

Papier d’Arménie \pa.pje d‿aʁ.me.ni\ masculin

1. Le carnet parfumé Papier d'Arménie est à base de résine de benjoin qui une fois allumé brûle sans flamme, dégage son parfum et de la fumée.
   • Même le carnet Papier d'Arménie, le plus ancien assainissant naturel, dégage du formaldéhyde et du benzène. — (Jean-Pierre Willem , Prévenir et vaincre le cancer, éd. Guy Trédaniel, 2004)
   • Ils apportèrent toutes sortes de choses inutiles : un petit collier, de l’eau de Cologne. Il y en eut même un qui, sous prétexte qu’on était en hiver et qu’il faisait trop froid pour ouvrir les fenêtres et aérer la chambre, apporta du papier d’Arménie qui assainit et embaume les appartements. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 95)
   • Je ne connais pas non plus ce parfum : arôme de ces fougères ajourées qui ventilent l’air des cèpes et des menthes ; arôme de ces mois d’été où chaque girouette flamboie, vacillant à peine, comme du papier d’Arménie. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 63)
   • Une odeur de papier d’Arménie flottait dans l’air et je n’eus aucun mal à me rappeler que c’était son parfum. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 133)
   • Mélanie avait fait déhousser les fauteuils, aérer longuement la salle, fait brûler du papier d’Arménie pour masquer l’odeur de renfermé qui se dégageait des tapisseries et des rideaux. — (Jacques Pince, Le Goût du blé, 2006)

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