homme-grenouille
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- D'après Les Hommes Grenouilles, l'un des premiers clubs de plongée sous-marine à utiliser le détendeur et les palmes, club fondé en France dans les années 1960, nom lui-même tiré de l'anglais frogman apparu pendant la seconde guerre mondiale.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
homme-grenouille | hommes-grenouilles |
\ɔm ɡʁə.nuj\ |
homme-grenouille \ɔm ɡʁə.nuj\ masculin (pour une femme, on dit : femme-grenouille)
- Plongeur, notamment plongeur militaire, équipé d’un scaphandre autonome (avec détendeur), équipement qui lui permet d’évoluer sous l’eau en toute liberté et sans avoir à être relié à la surface par un tube respiratoire.
Muni d'un équipement d'homme-grenouille, Rongeoir plonge.
— (Willy Vandersteen, ‘’La clef de bronze’’, 1950, réédition 2009, Collection Bleue des éditions Standaard, Anvers, page 30)De telles expériences seraient très risquées au Bosphore, l’homme-grenouille pouvant être entraîné par les courants très forts existant en ce détroit.
— (4e Congrès international de la mer, vol. 2, Éditions La Simarre, 1972, page 579)Il fut le seul à la direction du M.I.6 à s’opposer résolument à la « mission de surveillance » confiée au célèbre homme-grenouille, le commandant Lionel (Buster) Crabb, sous la coque du destroyer Ordjonikidze à bord duquel Nikita Khrouchtchev et Nikolaï Boulganine étaient arrivés en visite officielle en Grande-Bretagne le 19 avril 1956.
— (Michel Bar-Zohar, L'homme qui mourut deux fois, Éditions Fayard, 1974, page 22)
- (Cirque) Contorsionniste disloqué vers l’avant.
Et puis, l’avouerai-je ? j’ai peur de me montrer parfois injuste, ne pouvant habituer ma pauvre oreille à la mode actuelle des vers brisés, rompus, désarticulés, désossés, qui ne gardent pas plus de l’harmonie poétique que l’homme en caoutchouc du Cirque ou l’homme-grenouille ne garde de la forme humaine.
— (Maxime Gaucher, « Causerie littéraire », dans la Revue bleue, no 16 du 16 avril 1887, page 706)C’est à cette dernière catégorie qu’appartiennent les hommes-serpents dont le genre fut créé par Klischnigg vers 1850, et les hommes-grenouilles. Les plus spectaculaires de leurs contorsions consistent à passer la tête entre les jambes, ou à la tourner totalement vers l’arrière par une rotation lente de la colonne vertébrale.
— (Roland Auguet, Histoire et légende du cirque, Éditions Flammarion, 1974, page 117)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- La prononciation \ɔm ɡʁə.nuj\ rime avec les mots qui finissent en \uj\.
- Aude (France) : écouter « homme-grenouille [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- homme-grenouille sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Dominique Denis, Encyclopédie du Cirque: de A à Z, Éditions Arts des 2 mondes, 2013