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- L’écuyer (du bas latin scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier », dérivé en -arius du latin scutum « écu ») est, à l'origine, un gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. Le terme est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par tous les nobles non armés chevaliers (abréviation : Ec.). Il convient de rappeler à ce titre que les rangs d'écuyer et de chevalier, sous l'Ancien Régime, n'étaient pas des titres de noblesse mais des qualifications nobles ; l'éventuel titre de noblesse attaché à une terre ne venant qu'après cette qualification. À ce titre, M. de Ludre a rappelé « qu'avant 1500 les plus grands seigneurs s'intitulaient tantôt écuyers, tantôt chevaliers et que les princes de sang royal eux-mêmes ne rougissaient pas de la qualification d'écuyer. » Cette qualification est restée officiellement en vigueur jusqu'en 1848, mais dans les faits, elle cesse d'être portée après 1789. En anglais, le mot, sous sa forme esquire, est utilisé, placé après le nom, comme un titre de respect sans signification particulière, pour indiquer un haut rang social mais indéterminé (abréviation Esq.). C'est toujours un en Belgique (également connu sous le nom de « Jonkheer » en néerlandais). (fr)
- L’écuyer (du bas latin scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier », dérivé en -arius du latin scutum « écu ») est, à l'origine, un gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. Le terme est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par tous les nobles non armés chevaliers (abréviation : Ec.). Il convient de rappeler à ce titre que les rangs d'écuyer et de chevalier, sous l'Ancien Régime, n'étaient pas des titres de noblesse mais des qualifications nobles ; l'éventuel titre de noblesse attaché à une terre ne venant qu'après cette qualification. À ce titre, M. de Ludre a rappelé « qu'avant 1500 les plus grands seigneurs s'intitulaient tantôt écuyers, tantôt chevaliers et que les princes de sang royal eux-mêmes ne rougissaient pas de la qualification d'écuyer. » Cette qualification est restée officiellement en vigueur jusqu'en 1848, mais dans les faits, elle cesse d'être portée après 1789. En anglais, le mot, sous sa forme esquire, est utilisé, placé après le nom, comme un titre de respect sans signification particulière, pour indiquer un haut rang social mais indéterminé (abréviation Esq.). C'est toujours un en Belgique (également connu sous le nom de « Jonkheer » en néerlandais). (fr)
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- L’écuyer (du bas latin scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier », dérivé en -arius du latin scutum « écu ») est, à l'origine, un gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. (fr)
- L’écuyer (du bas latin scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier », dérivé en -arius du latin scutum « écu ») est, à l'origine, un gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. (fr)
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