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- Jérusalem-Est est la partie de la ville de Jérusalem située à l'est de la ligne d'armistice de 1949. Elle inclut notamment la vieille ville et ses lieux saints : le Mur des Lamentations, le Saint-Sépulcre, la mosquée al-Aqsa et l'esplanade des Mosquées. Selon le plan de partage de la Palestine voté par l’ONU le 29 novembre 1947, la ville de Jérusalem devait être placée sous juridiction internationale et devenir un corpus separatum, qui ne soit pas géré ni par le futur État juif ni par l'État arabe prévu par le plan onusien. Mais, lors de la première guerre israélo-arabe en mai 1948, les belligérants ne respectent pas cette résolution. Alors que les Israéliens contrôlent la partie Ouest de la ville (soit environ 36 kilomètres carrés) le 25 mai 1948, la partie Est, d'une superficie d'environ 6 kilomètres carrés, passe sous contrôle des forces armées de la Légion arabe jordanienne. A compter du 7 juin 1967, au cours de la guerre des Six Jours, Jérusalem-Est passe sous contrôle d’Israël après sa conquête par les parachutistes de la 55e brigade d'infanterie placée sous l'autorité du général Uzi Narkiss, ancien élève de l'École Supérieure de Guerre à Paris, ancien attaché militaire près l'ambassade d'Israël en France, premier directeur de l'enseignement militaire supérieur en Israël en 1965, et commandant des forces israéliennes face aux Jordaniens lors de la guerre de Six Jours. Depuis cette date, Jérusalem-Est est administré comme une partie de la ville, considérée par l'État d'Israël comme étant sa capitale depuis les discours du 9 et 13 décembre 1949 du chef du gouvernement israélien à la Knesset et la déclaration unilatérale du gouvernement israélien du 31 janvier 1950 faite par le chef du gouvernement israélien, David Ben Gourion, déclarant que « Jérusalem est la capitale de l'État juif ». Tous les anciens services et personnels municipaux de Jérusalem-Est, sous compétence jordanienne depuis la conquête de cette partie de la ville fin mai 1948, sont dissous par les autorités israéliennes à compter du 28 juin 1967 et les personnels sous ancien statut jordanien qui le désiraient pouvaient continuer à servir, sous la direction de la nouvelle municipalité israélienne . Le 26 juin 1967, le conseil des ministres de l’État d'Israël décide unilatéralement d'augmenter la superficie de Jérusalem en la faisant passer à 71 kilomètres carrés, en incorporant Jérusalem-Est et des sections des villes arabes d'El-Bireh, de Ramallah et de Bethléem. Par un arrêté pris le 7 novembre 2000 par le gouvernement israélien, la superficie est encore augmentée et passe à plus de 125 kilomètres carrés. Cette décision est prise en considération de la loi fondamentale du 30 juillet 1980 adoptée par la Knesset qui déclare que Jérusalem est unifiée, indivisible et est la capitale de l’État juif. L'occupation et l'annexion israéliennes depuis le 7 juin 1967 ont été condamnées par le conseil de sécurité de l'O.N.U. et par la communauté internationale, à l'exception notable des États-Unis qui se sont abstenus lors du vote des résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité. Jérusalem-Est est revendiquée par la Palestine en tant que capitale, appelée Al Quds (en arabe : القدس). La Jordanie a quant à elle cessé ses revendications sur la ville depuis les accords de paix israélo-jordaniens, à l'exception du complexe du mont du Temple. (fr)
- Jérusalem-Est est la partie de la ville de Jérusalem située à l'est de la ligne d'armistice de 1949. Elle inclut notamment la vieille ville et ses lieux saints : le Mur des Lamentations, le Saint-Sépulcre, la mosquée al-Aqsa et l'esplanade des Mosquées. Selon le plan de partage de la Palestine voté par l’ONU le 29 novembre 1947, la ville de Jérusalem devait être placée sous juridiction internationale et devenir un corpus separatum, qui ne soit pas géré ni par le futur État juif ni par l'État arabe prévu par le plan onusien. Mais, lors de la première guerre israélo-arabe en mai 1948, les belligérants ne respectent pas cette résolution. Alors que les Israéliens contrôlent la partie Ouest de la ville (soit environ 36 kilomètres carrés) le 25 mai 1948, la partie Est, d'une superficie d'environ 6 kilomètres carrés, passe sous contrôle des forces armées de la Légion arabe jordanienne. A compter du 7 juin 1967, au cours de la guerre des Six Jours, Jérusalem-Est passe sous contrôle d’Israël après sa conquête par les parachutistes de la 55e brigade d'infanterie placée sous l'autorité du général Uzi Narkiss, ancien élève de l'École Supérieure de Guerre à Paris, ancien attaché militaire près l'ambassade d'Israël en France, premier directeur de l'enseignement militaire supérieur en Israël en 1965, et commandant des forces israéliennes face aux Jordaniens lors de la guerre de Six Jours. Depuis cette date, Jérusalem-Est est administré comme une partie de la ville, considérée par l'État d'Israël comme étant sa capitale depuis les discours du 9 et 13 décembre 1949 du chef du gouvernement israélien à la Knesset et la déclaration unilatérale du gouvernement israélien du 31 janvier 1950 faite par le chef du gouvernement israélien, David Ben Gourion, déclarant que « Jérusalem est la capitale de l'État juif ». Tous les anciens services et personnels municipaux de Jérusalem-Est, sous compétence jordanienne depuis la conquête de cette partie de la ville fin mai 1948, sont dissous par les autorités israéliennes à compter du 28 juin 1967 et les personnels sous ancien statut jordanien qui le désiraient pouvaient continuer à servir, sous la direction de la nouvelle municipalité israélienne . Le 26 juin 1967, le conseil des ministres de l’État d'Israël décide unilatéralement d'augmenter la superficie de Jérusalem en la faisant passer à 71 kilomètres carrés, en incorporant Jérusalem-Est et des sections des villes arabes d'El-Bireh, de Ramallah et de Bethléem. Par un arrêté pris le 7 novembre 2000 par le gouvernement israélien, la superficie est encore augmentée et passe à plus de 125 kilomètres carrés. Cette décision est prise en considération de la loi fondamentale du 30 juillet 1980 adoptée par la Knesset qui déclare que Jérusalem est unifiée, indivisible et est la capitale de l’État juif. L'occupation et l'annexion israéliennes depuis le 7 juin 1967 ont été condamnées par le conseil de sécurité de l'O.N.U. et par la communauté internationale, à l'exception notable des États-Unis qui se sont abstenus lors du vote des résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité. Jérusalem-Est est revendiquée par la Palestine en tant que capitale, appelée Al Quds (en arabe : القدس). La Jordanie a quant à elle cessé ses revendications sur la ville depuis les accords de paix israélo-jordaniens, à l'exception du complexe du mont du Temple. (fr)
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