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- L'infaillibilité pontificale est un dogme proclamé par l'Église catholique selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il s'exprime ex cathedra en matière de foi et de morale. Ce dogme a été défini solennellement en 1870 lors du premier concile œcuménique du Vatican dans la constitution dogmatique Pastor Aeternus. L'Église catholique lui confère des origines anciennes chez les Pères de l'Église. Les pontifes ont souvent revendiqué la constance parfaite de leurs prédécesseurs dans l'enseignement de la foi, usurpateurs mis à part. La doctrine de l'infaillibilité pontificale est à l'origine du schisme mineur de l'Église vieille-catholique. À propos de la parole enseignante du pape, Léon XIII écrivait, dans son encyclique Immortale Dei (1885) : « il est nécessaire de s'en tenir avec une adhésion inébranlable à tout ce que les pontifes romains ont enseigné ou enseigneront ». Le IIe concile œcuménique du Vatican reprend ce dogme dans la constitution dogmatique Lumen Gentium (no 12 et 25) en le replaçant dans un cadre ecclésiologique plus général, et en la situant dans la Collégialité épiscopale. Il introduit aussi le terme "définitif" pour qualifier l'infaillibilité de l'acte magistériel et l'adhésion requise. L'infaillibilité pontificale s'inscrit dans le cadre plus général de l'infaillibilité de l'Église, dont le pape est l'interprète souverain. Elle ne signifie pas que le pape soit exempt du péché. (fr)
- L'infaillibilité pontificale est un dogme proclamé par l'Église catholique selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il s'exprime ex cathedra en matière de foi et de morale. Ce dogme a été défini solennellement en 1870 lors du premier concile œcuménique du Vatican dans la constitution dogmatique Pastor Aeternus. L'Église catholique lui confère des origines anciennes chez les Pères de l'Église. Les pontifes ont souvent revendiqué la constance parfaite de leurs prédécesseurs dans l'enseignement de la foi, usurpateurs mis à part. La doctrine de l'infaillibilité pontificale est à l'origine du schisme mineur de l'Église vieille-catholique. À propos de la parole enseignante du pape, Léon XIII écrivait, dans son encyclique Immortale Dei (1885) : « il est nécessaire de s'en tenir avec une adhésion inébranlable à tout ce que les pontifes romains ont enseigné ou enseigneront ». Le IIe concile œcuménique du Vatican reprend ce dogme dans la constitution dogmatique Lumen Gentium (no 12 et 25) en le replaçant dans un cadre ecclésiologique plus général, et en la situant dans la Collégialité épiscopale. Il introduit aussi le terme "définitif" pour qualifier l'infaillibilité de l'acte magistériel et l'adhésion requise. L'infaillibilité pontificale s'inscrit dans le cadre plus général de l'infaillibilité de l'Église, dont le pape est l'interprète souverain. Elle ne signifie pas que le pape soit exempt du péché. (fr)
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