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- La bataille de la Ghouta orientale se déroule entre 2012 et 2018 pendant la guerre civile syrienne. Elle débute à l'été 2012 après la défaite des rebelles à la bataille de Damas et l'échec de leur offensive visant à prendre le contrôle de la capitale. Les combats se poursuivent alors aux alentours de Damas, dans les quartiers périphériques, les villes et les villages de la Ghouta. En 2013, les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l'est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et (en). Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Qadam, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya, Yarmouk (ville), Al-Hajar al-Aswad et de . Plusieurs groupes rebelles participent aux combats : le plus puissant dans le gouvernorat de Rif Dimachq étant le mouvement salafiste Jaych al-Islam, dirigé par Zahran Allouche, mais des groupes affiliés à l'Armée syrienne libre comme Faylaq al-Rahmane, le Liwa Shuhada al-Islam et Faylaq al-Cham sont également présents, ainsi que les salafistes d'Ahrar al-Cham, l'Union islamique Ajnad al-Cham et les djihadistes du Front al-Nosra, qui se rebaptise Front Fatah al-Cham en 2016, puis se fond dans le Hayat Tahrir al-Cham à partir de 2017. Le régime syrien conserve quant à lui plusieurs de ses forces d'élite dans la capitale, avec notamment des éléments de la 4e division blindée et la Garde républicaine. Il est également renforcé, dès le début du conflit, par de nombreuses milices islamistes chiites pro-iraniennes venues d'Irak, du Liban, d'Iran, d'Afghanistan et du Pakistan, invoquant la protection de la mosquée de Sayyida Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite au sud-est de Damas, pour justifier leur intervention aux côtés des forces de Bachar el-Assad. L'État islamique fait son apparition dans la Ghouta en 2013 et entre en conflit avec les rebelles en juillet 2014. Chassé de l'est de la Ghouta, il s'implante au sud en s'emparant du quartier de Hajar al-Aswad en juillet 2014, puis du quartier de Yarmouk en avril 2015. Pris en étau, les rebelles perdent progressivement du terrain. La ville de Daraya est reprise par le régime en août 2016, suivie par celle de Mouadamiyat al-Cham en octobre 2016. Les quartiers de Barzé et Qaboun tombent à leur tour en mars 2017. De février à avril 2018, une vaste offensive permet finalement au régime syrien de reprendre la plus importante poche rebelle dans la Ghouta orientale, comprenant principalement les villes et quartiers de Douma, (en), (en), (en) et (en). Fin mars et début avril 2018, les rebelles de Jaych al-Islam, Faylaq al-Rahmane, Ahrar al-Cham et Hayat Tahrir al-Cham capitulent et sont évacués avec des dizaines de milliers de civils vers le nord-ouest de la Syrie. Les derniers rebelles, retranchés dans les quartiers de Yalda, Bab Bila et Beit Sahem, quittent Damas le 10 mai. La dernière poche de la Ghouta, tenue par l'État islamique à Yarmouk et Hajar al-Aswad, au sud de Damas, est le théâtre de combats jusqu'au 19 mai. Après la conclusion d'un dernier accord et l'évacuation des djihadistes, Damas et sa région repassent entièrement sous le contrôle du régime syrien le 21 mai, au terme de six années de combats, la destruction de quartiers entiers, et plusieurs dizaines de milliers de morts. (fr)
- La bataille de la Ghouta orientale se déroule entre 2012 et 2018 pendant la guerre civile syrienne. Elle débute à l'été 2012 après la défaite des rebelles à la bataille de Damas et l'échec de leur offensive visant à prendre le contrôle de la capitale. Les combats se poursuivent alors aux alentours de Damas, dans les quartiers périphériques, les villes et les villages de la Ghouta. En 2013, les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l'est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et (en). Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Qadam, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya, Yarmouk (ville), Al-Hajar al-Aswad et de . Plusieurs groupes rebelles participent aux combats : le plus puissant dans le gouvernorat de Rif Dimachq étant le mouvement salafiste Jaych al-Islam, dirigé par Zahran Allouche, mais des groupes affiliés à l'Armée syrienne libre comme Faylaq al-Rahmane, le Liwa Shuhada al-Islam et Faylaq al-Cham sont également présents, ainsi que les salafistes d'Ahrar al-Cham, l'Union islamique Ajnad al-Cham et les djihadistes du Front al-Nosra, qui se rebaptise Front Fatah al-Cham en 2016, puis se fond dans le Hayat Tahrir al-Cham à partir de 2017. Le régime syrien conserve quant à lui plusieurs de ses forces d'élite dans la capitale, avec notamment des éléments de la 4e division blindée et la Garde républicaine. Il est également renforcé, dès le début du conflit, par de nombreuses milices islamistes chiites pro-iraniennes venues d'Irak, du Liban, d'Iran, d'Afghanistan et du Pakistan, invoquant la protection de la mosquée de Sayyida Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite au sud-est de Damas, pour justifier leur intervention aux côtés des forces de Bachar el-Assad. L'État islamique fait son apparition dans la Ghouta en 2013 et entre en conflit avec les rebelles en juillet 2014. Chassé de l'est de la Ghouta, il s'implante au sud en s'emparant du quartier de Hajar al-Aswad en juillet 2014, puis du quartier de Yarmouk en avril 2015. Pris en étau, les rebelles perdent progressivement du terrain. La ville de Daraya est reprise par le régime en août 2016, suivie par celle de Mouadamiyat al-Cham en octobre 2016. Les quartiers de Barzé et Qaboun tombent à leur tour en mars 2017. De février à avril 2018, une vaste offensive permet finalement au régime syrien de reprendre la plus importante poche rebelle dans la Ghouta orientale, comprenant principalement les villes et quartiers de Douma, (en), (en), (en) et (en). Fin mars et début avril 2018, les rebelles de Jaych al-Islam, Faylaq al-Rahmane, Ahrar al-Cham et Hayat Tahrir al-Cham capitulent et sont évacués avec des dizaines de milliers de civils vers le nord-ouest de la Syrie. Les derniers rebelles, retranchés dans les quartiers de Yalda, Bab Bila et Beit Sahem, quittent Damas le 10 mai. La dernière poche de la Ghouta, tenue par l'État islamique à Yarmouk et Hajar al-Aswad, au sud de Damas, est le théâtre de combats jusqu'au 19 mai. Après la conclusion d'un dernier accord et l'évacuation des djihadistes, Damas et sa région repassent entièrement sous le contrôle du régime syrien le 21 mai, au terme de six années de combats, la destruction de quartiers entiers, et plusieurs dizaines de milliers de morts. (fr)
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- La bataille de la Ghouta orientale se déroule entre 2012 et 2018 pendant la guerre civile syrienne. Elle débute à l'été 2012 après la défaite des rebelles à la bataille de Damas et l'échec de leur offensive visant à prendre le contrôle de la capitale. Les combats se poursuivent alors aux alentours de Damas, dans les quartiers périphériques, les villes et les villages de la Ghouta. En 2013, les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l'est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et (en). Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Qadam, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya, Yarmouk (ville), Al-Hajar al-Aswad et de . (fr)
- La bataille de la Ghouta orientale se déroule entre 2012 et 2018 pendant la guerre civile syrienne. Elle débute à l'été 2012 après la défaite des rebelles à la bataille de Damas et l'échec de leur offensive visant à prendre le contrôle de la capitale. Les combats se poursuivent alors aux alentours de Damas, dans les quartiers périphériques, les villes et les villages de la Ghouta. En 2013, les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l'est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et (en). Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Qadam, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya, Yarmouk (ville), Al-Hajar al-Aswad et de . (fr)
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