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- Alix Payen, née Milliet le 18 mai 1842 au Mans et morte le 24 décembre 1903 à Paris, est une ambulancière communarde française. Elle est connue pour la correspondance qu'elle a entretenue avec sa famille et qui a été publiée après sa mort. Issue d'une famille bourgeoise, républicaine et fouriériste, Alix Payen grandit en Savoie exilée du régime de Napoléon III. Elle s'établit en 1861 dans le 10e arrondissement de Paris, après s'être mariée à l'âge de 19 ans à Henri Payen, un sergent de la Garde nationale. La guerre de 1870 contre l'Allemagne perdue, la Garde nationale participe à l'insurrection de la Commune de Paris et subit un siège de l'armée régulière, dite versaillaise. Alors que son époux part combattre aux côtés des insurrectionnels, Alix Payen le suit. Elle s'engage comme ambulancière au sein du 153e bataillon de la XIe légion. Pendant un mois, d'avril à mai 1871, elle est présente au fort d'Issy, au fort de Vanves, dans les tranchées de Clamart, à Levallois puis à Neuilly. Son mari blessé et atteint du tétanos, elle se retire à Paris à la fin du mois de mai pour veiller sur lui. Il meurt durant les derniers jours de la Commune. Elle parvient à échapper à la répression versaillaise. Durant son engagement, Alix Payen maintient une correspondance régulière avec sa famille. Avec un œil bourgeois, elle décrit les conditions difficiles, le manque de vivres ou d'équipement. Elle raconte les affrontements comme la vie au sein de son bataillon. À Paris intra muros, sa mère et sa sœur témoignent de leur quotidien sous la Commune. Ses lettres, rare témoignage contemporain, rendent compte de la participation des femmes aux combats et de la place qu'elles y eurent, ambiguës entre l'outrepassement d'un espace réservé aux hommes et l'acceptation de la domination masculine, à travers les devoirs imposés à l'épouse qui suit son mari. Après la Commune, sans fortune, Alix Payen retourne habiter chez ses parents à Paris. Elle tente de vivre seule de petits travaux dans l'art, avant de connaître un second, mais court, mariage en 1880. Elle passe les trente dernières années de sa vie auprès de sa famille, réunie à la Colonie, un phalanstère fouriériste situé dans la forêt de Rambouillet. Elle meurt en 1903, à l'âge de 61 ans. Après sa mort, sa correspondance est publiée en 1910 par Paul Milliet, frère d'Alix Payen, au sein d'une biographie familiale dans les Cahiers de la Quinzaine dirigés par Charles Péguy, puis en 2020 dans un ouvrage que lui a consacré Michèle Audin. (fr)
- Alix Payen, née Milliet le 18 mai 1842 au Mans et morte le 24 décembre 1903 à Paris, est une ambulancière communarde française. Elle est connue pour la correspondance qu'elle a entretenue avec sa famille et qui a été publiée après sa mort. Issue d'une famille bourgeoise, républicaine et fouriériste, Alix Payen grandit en Savoie exilée du régime de Napoléon III. Elle s'établit en 1861 dans le 10e arrondissement de Paris, après s'être mariée à l'âge de 19 ans à Henri Payen, un sergent de la Garde nationale. La guerre de 1870 contre l'Allemagne perdue, la Garde nationale participe à l'insurrection de la Commune de Paris et subit un siège de l'armée régulière, dite versaillaise. Alors que son époux part combattre aux côtés des insurrectionnels, Alix Payen le suit. Elle s'engage comme ambulancière au sein du 153e bataillon de la XIe légion. Pendant un mois, d'avril à mai 1871, elle est présente au fort d'Issy, au fort de Vanves, dans les tranchées de Clamart, à Levallois puis à Neuilly. Son mari blessé et atteint du tétanos, elle se retire à Paris à la fin du mois de mai pour veiller sur lui. Il meurt durant les derniers jours de la Commune. Elle parvient à échapper à la répression versaillaise. Durant son engagement, Alix Payen maintient une correspondance régulière avec sa famille. Avec un œil bourgeois, elle décrit les conditions difficiles, le manque de vivres ou d'équipement. Elle raconte les affrontements comme la vie au sein de son bataillon. À Paris intra muros, sa mère et sa sœur témoignent de leur quotidien sous la Commune. Ses lettres, rare témoignage contemporain, rendent compte de la participation des femmes aux combats et de la place qu'elles y eurent, ambiguës entre l'outrepassement d'un espace réservé aux hommes et l'acceptation de la domination masculine, à travers les devoirs imposés à l'épouse qui suit son mari. Après la Commune, sans fortune, Alix Payen retourne habiter chez ses parents à Paris. Elle tente de vivre seule de petits travaux dans l'art, avant de connaître un second, mais court, mariage en 1880. Elle passe les trente dernières années de sa vie auprès de sa famille, réunie à la Colonie, un phalanstère fouriériste situé dans la forêt de Rambouillet. Elle meurt en 1903, à l'âge de 61 ans. Après sa mort, sa correspondance est publiée en 1910 par Paul Milliet, frère d'Alix Payen, au sein d'une biographie familiale dans les Cahiers de la Quinzaine dirigés par Charles Péguy, puis en 2020 dans un ouvrage que lui a consacré Michèle Audin. (fr)
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- Alix Payen, née Milliet le 18 mai 1842 au Mans et morte le 24 décembre 1903 à Paris, est une ambulancière communarde française. Elle est connue pour la correspondance qu'elle a entretenue avec sa famille et qui a été publiée après sa mort. Issue d'une famille bourgeoise, républicaine et fouriériste, Alix Payen grandit en Savoie exilée du régime de Napoléon III. Elle s'établit en 1861 dans le 10e arrondissement de Paris, après s'être mariée à l'âge de 19 ans à Henri Payen, un sergent de la Garde nationale. (fr)
- Alix Payen, née Milliet le 18 mai 1842 au Mans et morte le 24 décembre 1903 à Paris, est une ambulancière communarde française. Elle est connue pour la correspondance qu'elle a entretenue avec sa famille et qui a été publiée après sa mort. Issue d'une famille bourgeoise, républicaine et fouriériste, Alix Payen grandit en Savoie exilée du régime de Napoléon III. Elle s'établit en 1861 dans le 10e arrondissement de Paris, après s'être mariée à l'âge de 19 ans à Henri Payen, un sergent de la Garde nationale. (fr)
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