FR3094876A1

FR3094876A1 - Flacon de substance cosmétique à col perfectionné

Info

Publication number: FR3094876A1
Application number: FR1903931A
Authority: FR
Inventors: Suzanne Dalton
Original assignee: Copywrighte
Current assignee: Copywrighte
Priority date: 2019-04-12
Filing date: 2019-04-12
Publication date: 2020-10-16
Anticipated expiration: 2039-04-12
Also published as: FR3094876B1

Abstract

L’invention concerne un flacon de substance cosmétique (10 ; 10’) apte à recevoir une substance cosmétique, ledit flacon comprenant un récipient en verre (12 ; 12’) présentant un col (20 ; 20’), et un organe de bouchage (14 ; 42 ; 62 ; 76 ; 90 ; 104 ; 118 ; 14’) comportant un applicateur (28 ; 56 ; 70 ; 82 ; 92 ; 106 ; 120 ; 28’) de ladite substance cosmétique, ledit organe de bouchage étant adapté à être engagé à l’intérieur dudit col (20 ; 20’) de manière étanche pour boucher ledit récipient (12 ; 12’). Ledit col (20 ; 20’) présente un filet intérieur (25 ; 25’) ménagé à l’intérieur dudit col (20 ; 20’), tandis que ledit organe de bouchage (14 ; 42 ; 62 ; 76 ; 90 ; 104 ; 118 ; 14’) est fileté de manière à pouvoir visser ledit organe de bouchage à l’intérieur dudit col (20 ; 20’) pour boucher ledit récipient (12 ; 12’). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 8

Description

Flacon de substance cosmétique à col perfectionné

La présente invention se rapporte à un flacon de substance cosmétique permettant l’application de la substance cosmétique qu’il contient.

Un domaine d’application envisagé est notamment, mais non exclusivement, celui de la parfumerie.

Usuellement, les flacons de parfum sont réalisés en verre plus ou moins transparent pour leur conférer une valeur symbolique et luxueuse. Aussi, les flacons sont plus ou moins façonnés en verre dépoli ou non de manière à leur donner une esthétique particulière à l’effigie des marques qui le commercialisent.

La plupart des flacons de parfum présentés dans le commerce comportent un récipient en verre terminé par un col, et un organe de bouchage apte à être engagé à l’intérieur du col pour pouvoir boucher le flacon.

Il est bien reconnu que la mise en œuvre d’un pas de vis, ou filet, autour du col des flacons pour venir y visser un organe de bouchage, comme pour de nombreux flacons utilisés dans l’industrie, par exemple dans l’industrie chimique, n’est pas adaptée aux flacons de substances cosmétiques et en particulier de parfum.

Aussi, il a été imaginé de réaliser des cols de flacon en verre de géométrie conique et des organes de bouchage également coniques afin de pouvoir boucher les flacons de parfum de manière étanche. On pourra se référer au document FR 2 524 379, lequel divulgue ce type de bouchage.

En revanche, il est malaisé d’obtenir une étanchéité parfaite avec ce type de bouchage conique, et notamment pour les parfums dont la tension de vapeur est relativement élevée. Aussi, et c’est l’objet du document précité, on coiffe l’organe de bouchage conique d’un élément en matériau polymère thermoplastique relativement déformable. De la sorte, lorsque l’organe de bouchage est inséré à l’intérieur du col conique, l’élément en matériau polymère tend à se comprimé et aussi à assurer une parfaite étanchéité entre l’organe de bouchage et l’intérieur du col du flacon.

Toutefois, un tel mode de bouchage convient parfaitement lorsque le parfum contenu dans le récipient est appliqué au moyen d’un applicateur de type « touche-oreille ». En revanche, il n’est nullement adapté à d’autres types d’applicateur, par exemple à un vaporisateur. De surcroît, il est intransportable car l’organe de bouchage peut aisément se désolidariser du col du flacon.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un flacon de substance cosmétique dont l’organe de bouchage est non seulement compatible avec différents types d’applicateur, mais aussi, qui puisse être aisément transportable.

Dans le but de résoudre ce problème, il est proposé un flacon Flacon de substance cosmétique apte à recevoir une substance cosmétique, ledit flacon comprenant un récipient en verre présentant un col, et un organe de bouchage comportant un applicateur de ladite substance cosmétique, ledit organe de bouchage étant adapté à être engagé à l’intérieur dudit col de manière étanche pour boucher ledit récipient ; ledit col présente un filet intérieur ménagé à l’intérieur dudit col, tandis que ledit organe de bouchage est fileté de manière à pouvoir visser ledit organe de bouchage à l’intérieur dudit col pour boucher ledit récipient.

Ainsi, une caractéristique de l’invention réside dans la mise en œuvre d’un filet ou pas de vis, soit une saillie hélicoïdale, à l’intérieur du col du flacon, tandis que l’organe de bouchage est fileté de façon à pouvoir engager l’organe de bouchage à l’intérieur du col du flacon et à venir le visser pour assurer à la fois l’étanchéité et au surplus, l’imperdabilité. Le filet extérieur de l’organe de bouchage coopère avec le filet intérieur du col pour assurer le vissage.

Par ailleurs, grâce au vissage d’un organe de bouchage à l’intérieur du col du flacon, on s’affranchit de moyens de solidarisation couramment utilisés de type, bague de sertissage métallique. Ce type de liaison pour solidariser de manière imperdable, un applicateur du type vaporisateur sur le col d’un flacon en verre, rend plus malaisé le recyclage des flacons. De surcroît, ce type de liaison interdit l’interchangeabilité de l’applicateur que ce soit un type de vaporisateur pour un autre type, ou d’un vaporisateur pour un applicateur de type « touche-oreille ».

Selon une première variante d’exécution de l’invention particulièrement avantageuse, le flacon comprend une bague taraudée insérée à l’intérieur dudit col pour former ledit filet intérieur. De la sorte, on choisit un récipient en verre dont le col de symétrie cylindrique de révolution présente une surface cylindrique interne de même géométrie et on vient insérer à force à l’intérieur du col, une bague taraudée. Ainsi, la bague taraudée présente, d’une part une surface externe cylindrique de révolution qui vient s’appliquer précisément contre la surface cylindrique interne du col du récipient, et d’autre part à l’opposé, le filet intérieur qui s’étend alors à l’intérieur du col.

Avantageusement, ladite bague taraudée est réalisée dans un matériau polymère. Ainsi, on choisit un matériau polymère rigide, par exemple un polyéthylène, ou encore un polyamide, qui est néanmoins sensiblement déformable. La bague taraudée peut alors présenter des cotes, et en particulier un diamètre sensiblement supérieur au diamètre intérieur du col, et partant, elle peut être insérée à force axialement à l’intérieur du col en se rétractant sensiblement radialement. De la sorte, la surface externe cylindrique de la bague exerce une pression contre la surface cylindrique du col, de manière à assurer l’étanchéité entre la bague taraudée et le col.

Préférentiellement, ladite bague taraudée est montée collée à l’intérieur dudit col. De la sorte, la bague taraudée est non seulement reliée de manière étanche au col du récipient en verre, mais au surplus elle en est totalement solidaire et ne peut en être retirée qu’au moyen d’outils spéciaux conduisant à la destruction à tout le moins partielle, de la bague taraudée. Aussi, pour des raisons esthétiques, on choisira une colle transparente permettant de solidariser le verre et les matériaux polymères.

En outre, ladite bague taraudée présente une collerette d’appui. De la sorte, lorsque l’on vient enfoncer axialement la bague taraudée à l’intérieur du col, la collerette d’appui vient, en fin de course, prendre précisément appui contre le bord externe du col. Conséquemment, l’enfoncement de la bague taraudée à l’intérieur du col est réalisé selon une hauteur d’enfoncement prédéterminée. Préférentiellement, une entaille circulaire est ménagée dans le haut du col entre la surface cylindrique interne du col et le bord de manière à pouvoir recevoir la collerette d’appui. De la sorte, la collerette est escamotée dans la paroi du col et elles forment avec le bord du col une même surface d’appui circulaire axiale comme on expliquera ci-après.

Selon une autre variante d’exécution de l’invention, ledit col est taraudé. Ainsi, on ménage directement un filet intérieur à l’intérieur du col, lequel filet forme une saillie hélicoïdale de section constante dans la surface cylindrique interne du col du récipient.

En outre, et selon un mode de mise en œuvre de l’invention particulièrement avantageux, le flacon suivant l’invention comprend un joint adapté à être porté entre ledit organe de bouchage et ledit col. De la sorte, on peut s’affranchir des tolérances dimensionnelles du taraudage du col et du filetage de l’organe de bouchage qui permettent alors d’obtenir des fonctions de solidarisation mais nullement une fonction d’étanchéité. Cette dernière fonction est alors pleinement remplie par le joint. Ce joint est par exemple réalisé dans un matériau polymère de type élastomère afin d’assurer une parfaite étanchéité.

Aussi, ledit col présentant un bord externe, ledit organe de bouchage présente un élargissement formant un épaulement adapté à venir en appui contre ledit bord externe. De la sorte, lors du vissage de l’organe de bouchage à l’intérieur du col du flacon, l’épaulement vient finalement en butée contre le bord externe du col et partant, l’organe de bouchage est maintenu en position fixe sur le col du flacon. Conformément au mode de mise en œuvre précité, le joint d’étanchéité est interposé entre ledit épaulement et ledit bord externe. Au surplus, et selon la première variante d’exécution, l’épaulement vient alors avantageusement recouvrir la ligne de joint circulaire entre la bague taraudée et le bord du col du récipient. Une telle caractéristique favorise non seulement l’étanchéité du récipient mais aussi, vient masquer la bague taraudée au sommet du col.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, ledit élargissement formant un épaulement est formé d’une collerette. De la sorte, l’organe de bouchage est alors vissé dans le col du flacon jusqu’à l’appui de la collerette sur le bord externe du col. La mise en œuvre d’une collerette, ou bien d’un collet, est parfaitement adaptée lorsque la partie de l’organe de bouchage surmontant le col du flacon présente une section sensiblement égale à celle de la partie de l’organe de bouchage vissée dans le col.

Selon un autre mode de réalisation avantageux, ledit organe de bouchage est réalisé dans un matériau polymère. De la sorte, le mode de réalisation de l’organe de bouchage est rendu plus aisé et de surcroît, compte tenu de la nature du matériau, le vissage à l’intérieur du col est facilité. Cette caractéristique résulte de l’état de surface des matériaux polymères en général. Par exemple, ces matériaux polymères sont des polyéthylènes, des polypropylènes ou encore des polyamides, sans que ces exemples soient limitatifs.

Aussi, et selon la première variante d’exécution, on choisit un matériau polymère pour l’organe de bouchage de même nature que le matériau polymère de la bague taraudée. Préférentiellement, on choisit le même matériau polymère de manière à obtenir une même usure des parties en friction lors du vissage et du dévissage de l’organe de bouchage dans le col.

Par ailleurs, et selon ladite autre variante d’exécution de l’invention et dans certaines applications traditionnelles, l’organe de bouchage est réalisé dans un même matériau que celui du récipient, soit le verre.

Selon une première variante de réalisation, ledit applicateur est un vaporisateur. Ainsi l’organe de bouchage comprend un vaporisateur, de type mécanique, permettant d’aspirer le liquide contenu dans le récipient en verre grâce a un conduit plongeant dans le liquide et en exerçant une pression axiale sur un piston prolongé à l’extérieur du récipient par un bouton-poussoir.

Selon une deuxième variante de réalisation, ledit applicateur présente une tige adaptée à venir s’étendre à l’intérieur dudit récipient pour plonger dans ladite substance cosmétique. Ce type d’applicateur est communément dénommé : « touche-oreille », et sa mise en œuvre consiste à dévisser l’organe de bouchage et à venir appliquer la tige ayant préalablement baigné dans le parfum sur la peau pour l’y disséminer.

Préférentiellement, la tige et l’organe de bouchage qu’elle prolonge ne forme qu’une seule pièce. Selon cette deuxième variante de réalisation, l’organe de bouchage est avantageusement réalisé en verre et la tige est par exemple conique pour lui conférer un aspect esthétique, et aussi, pour ne pas obérer le volume libre du récipient recevant la substance cosmétique.

Aussi, l’organe de bouchage en tant que tel peut également constituer l’applicateur, puisqu’en retournant le flacon avant de dévisser l’organe de bouchage on humecte la partie situé à l’intérieur du récipient et on peut venir appliquer cette partie de l’organe de bouchage sur la peau afin de disséminer le parfum.

Grâce à l’interchangeabilité des organes de bouchage par dévissage et revissage, il est aisé de commercialiser un flacon de parfum par exemple, avec un type d’applicateur, par exemple un vaporisateur installé dans le col du flacon, et d’associer à l’emballage un autre type d’applicateur,

Selon une troisième variante de réalisation, ledit applicateur est une pompe pour fluide visqueux. Ainsi, selon cette troisième variante, le récipient est rempli d’une crème ou bien d’un savon liquide, soit un composé plus visqueux qu’un parfum. Partant, la pompe commandable par pression axiale au sommet du col est équipée d’un piston adapté au fluide visqueux et elle est prolongée par un conduit baignant dans le fluide.

Selon une quatrième variante de réalisation, ledit applicateur est une brosse. Ainsi, l’organe de bouchage se prolonge, à l’intérieur du récipient par une partie terminée par une touffe de poils sertis, et à l’extérieur du récipient par une hampe formant le manche de la brosse. Selon cette quatrième variante, le récipient contient avantageusement des substances cosmétiques pulvérulentes, par exemple des fards.

Selon une cinquième variante de réalisation, l’applicateur et une bille. Ainsi, l’organe de bouchage présente un logement de symétrie sphérique ouvert vers l’extérieur et dans lequel est installée de manière imperdable une bille. Par ailleurs, l’organe de bouchage présente un canal axial débouchant à la fois dans le logement de symétrie sphérique et à l’intérieur du récipient. Ce dernier est par exemple rempli d’une substance cosmétique du type « gel ». La bille est alors appliquée sur la peau tandis que le récipient est renversé, et ce dernier est entraîné en translation tandis que la bille roule sur la peau pour délivrer le gel par transfert.

On comprend que le flacon objet de l’invention peut être commercialisé avec un organe de bouchage équipé d’un type applicateur adapté à boucher le col du flacon durant le stockage et la période de commercialisation, et qu’il peut être livré à l’intérieur d’un emballage contenant en outre d’autres organes de bouchage équipés d’autres types d’applicateur.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique selon un premier mode de mise en œuvre et selon une première variante de réalisation conforme à l’invention;
est une vue schématique partielle en coupe axiale d’une partie d’un flacon de substance cosmétique selon la première variante de réalisation sous une autre forme ;
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique conforme au premier mode de mise en œuvre selon une deuxième variante de réalisation ;
est une vue schématique partielle en coupe axiale d’une partie d’un flacon de substance cosmétique selon la deuxième variante de réalisation sous une autre forme ;
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique conforme au premier mode de mise en œuvre selon une troisième variante de réalisation ;
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique conforme au premier mode de mise en œuvre selon une quatrième variante de réalisation ;
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique conforme au premier mode de mise en œuvre selon une cinquième variante de réalisation ; et,
est une vue schématique en coupe axiale d’un flacon de substance cosmétique selon un second mode de mise en œuvre conforme à l’invention.
La Figure montre en coupe axiale un flacon de substance cosmétique 10 comprenant un récipient en verre 12 et un premier organe de bouchage 14 comportant lui-même un applicateur comme on l’expliquera ci-après. Le récipient en verre 12 est ici de symétrie cylindrique. Il présente une partie formant fût 16, prolongée par une épaule tombante droite 18 et terminée par un col 20. Aussi, le col 20 présente un bord externe 22 et une paroi interne 24 laquelle est taraudée. Autrement dit, la paroi interne 24 présente une première rainure hélicoïdale 26 d’un pas prédéfini et d’un axe de symétrie A correspondant à l’axe de symétrie du récipient en verre 12 et du col 20. La rainure hélicoïdale 26 définit ainsi en négatif, un filet intérieur 25.

La rainure hélicoïdale 26 présente ici un profil trapézoïdal, tout comme le filet intérieur 25, ce qui permet d’engendrer des efforts axiaux importants malgré la fragilité du col comme on l’expliquera ci-après.

S’agissant du premier organe de bouchage 14, il comprend un premier applicateur 28 de type vaporisateur lequel est ici illustré schématiquement. L’organe de bouchage présente une partie formant un manchon de fixation 30 muni d’un filetage 32. Le filetage définit par ailleurs à l’inverse une deuxième rainure hélicoïdale 35. Le manchon de fixation 30 présente un diamètre externe moyen identique au diamètre moyen de l’intérieur du col 20, au jeu fonctionnel près. Quant au filetage 32, autrement dit une nervure hélicoïdale, il présente un profil trapézoïdal et un pas d’hélice identiques à ceux de la rainure hélicoïdale 26 de manière à pouvoir coopérer l’un avec l’autre.

Le manchon de fixation 30 est surmonté d’une collerette 34 qui vient alors en appui contre le bord externe 22. La collerette 34 permet ainsi de parfaire l’étanchéité du bouchage du récipient 12.

Le premier organe de bouchage 14 se prolonge au-delà de la collerette 34 par un réceptacle cylindrique de révolution 36 apte à recevoir un piston d’aspiration non représenté et un bouton-poussoir 38 venant le coiffer et qui s’étend en saillie du réceptacle cylindrique 36. Au surplus, le piston d’aspiration est installé dans une chambre d’aspiration non représentée, laquelle se prolonge d’un côté par un conduit d’aspiration s’étendant à l’intérieur du récipient 12 jusqu’au fond, et d’un côté opposé par un injecteur 40 débouchant radialement du bouton-poussoir 38.

Ainsi, le premier organe de bouchage 14 est vissé à l’intérieur du col 20 du récipient en verre 12, tandis que la collerette 34 s’appuie à force contre le bord externe 22. Malgré les efforts axiaux importants qui s’exercent sur la paroi interne du col 20, grâce au profil trapézoïdal de la rainure, cette paroi ne subit pas de contraintes excessives.

De la sorte, le premier organe de bouchage 14 est lié de manière rigide au col 20. Partant, un actionnement du bouton-poussoir 38 peut provoquer l’injection du parfum contenu dans le récipient 12 à travers l’injecteur 40.

Aussi, on se reportera à présent sur la figure montrant partiellement le récipient en verre 12 conforme à l’invention et un deuxième applicateur du même type que celui représenté sur la figure [Fig. 1], et présentant une autre forme avec un élément complémentaire. Ainsi, on retrouve le col 20 et sa paroi interne 24 taraudée présentant la rainure hélicoïdale 26.

En outre, un deuxième organe de bouchage 42 est engagé à l’intérieur du col 20 du récipient 12. Le deuxième organe de bouchage 42 comporte un manchon indépendant 44. Ce dernier présente une double paroi, une paroi externe 46 munie d’un deuxième filetage 48 venant en prise dans la rainure hélicoïdale 26 du col 20, et une paroi interne 50, reliant la paroi externe 46 dans leur extrémité interne 52.

A l’opposé, la paroi externe 46 se prolonge par une deuxième collerette 54 en appui sur le bord externe 22.

Aussi, le deuxième organe de bouchage 42 comporte un deuxième applicateur 56 équipé d’une jupe 58 qui vient alors s’étendre entre la paroi externe 46 et la paroi interne 50 du manchon indépendant 44. Par ailleurs, le manchon indépendant 44 est réalisé dans un matériau polymère sensiblement déformable, de sorte que la jupe 58 est comprimée entre les deux parois 46, 50 de manière à assurer l’étanchéité du bouchage. L’applicateur 56, de type vaporisateur, ne présente pas de caractéristiques particulières différentes de celui représenté sur la figure .

En revanche, l’applicateur 56 est recouvert d’un capot 60 qui vient le coiffer en venant s’appliquer coaxialement sur la deuxième collerette 54.

On se reportera sur la figure montrant, selon une deuxième variante de réalisation, le récipient en verre 12 présentant son col 20 lequel présente sa paroi interne 24 taraudée et la rainure hélicoïdale 26. Selon cette deuxième variante de réalisation, le flacon comprend un troisième organe de bouchage 62 formé d’une seule pièce et constituant un troisième applicateur de type : « touche-oreille ». Ainsi, le troisième organe de bouchage 62 présente une partie de préhension 64 d’une largeur supérieure à celle du diamètre du col 20. Cette partie de préhension 64 se prolonge par une partie de liaison 66 de symétrie cylindrique et munie d’un troisième filetage 68 de manière à pouvoir venir en prise dans la rainure hélicoïdale 26. Cette partie de liaison 66 se prolonge enfin par une tige conique 70 plongeant à l’intérieur du récipient 12. En outre, entre la partie de préhension 64 et la partie de liaison 66 de plus faible diamètre, un épaulement 72 vient en appui contre le bord externe 22. Un deuxième joint 74 est ainsi interposé entre le bord externe 22 et l’épaulement 72. La partie de liaison 66 est ainsi vissée à l’intérieur du col 20 du récipient 12 de manière à venir comprimer le deuxième joint 74 entre l’épaulement 72 et le bord externe 22 afin d’assurer l’étanchéité du récipient 12. Partant, en saisissant la partie de préhension 64 on vient dévisser la partie de liaisons 66, afin de pouvoir appliquer la tige conique 70 humectée de parfum sur la peau.

Sous une autre forme représentée sur la figure , le flacon comprend un quatrième organe de bouchage 76, d’une seule pièce également présentant une deuxième partie de préhension 78, une deuxième partie de liaison 80 en prise à l’intérieur du col 20 du récipient 12, laquelle partie de liaison 80 est prolongée par une tige courte cylindrique 82. La deuxième partie de liaison 80 est équipée d’un quatrième filetage 84 en prise dans la rainure hélicoïdale 26. Aussi, le quatrième organe de bouchage 76 présente un deuxième épaulement 86, venant s’appliquer contre le bord externe 22 en y pressant un troisième joint 88 pour assurer l’étanchéité.

Aussi, les organes de bouchage 62, 76 sont-ils interchangeables au gré de l’utilisateur.

Selon une troisième variante de réalisation illustrée sur la figure , un cinquième organe de bouchage 90 constitue une brosse et il comporte une partie formant pinceau 92 s’étendant à l’intérieur du récipient 12, une troisième partie de liaison 94 en prise à l’intérieur du col 20 et une troisième partie de préhension 96 formant hampe. La troisième partie de liaison 94 est munie d’un cinquième filetage 98 venant en prise dans la rainure hélicoïdale 26. Aussi, le cinquième organe de bouchage 90 présente un troisième épaulement 100 venant s’appliquer contre le bord externe 22. Un quatrième joint d’étanchéité 102 vient en prise entre le troisième épaulement 100 et le bord externe 22 pour assurer l’étanchéité.

Ainsi, la partie formant pinceau 92 s’étend à l’intérieur du récipient 12 et ce dernier peut alors être rempli d’une substance cosmétique pulvérulente de type fard. Partant, en dévissant la troisième partie de liaisons 94 du col 20, et en saisissant la troisième partie de préhension 96, on peut venir appliquer le far imprégnant la touffe de poils du pinceau 92 à la surface de la peau.

Selon une quatrième variante de réalisation telle que représentée sur la figure , un sixième organe de bouchage 104 comporte une pompe d’aspiration 106 permettant d’aspirer à l’intérieur du récipient 12 une crème, un savon liquide ou tout autre fluide visqueux. Le sixième organe de bouchage 104 comporte une quatrième partie de liaison 108 munie d’un sixième filetage 110 en prise dans la rainure hélicoïdale 26 à l’intérieur du col 20. La quatrième partie de liaison 108 est surmontée d’un collet 112 venant s’appliquer de manière étanche contre le bord externe 22 du col 20.

Aussi, la pompe d’aspiration 106 est reliée à un conduit de pompage qui s’étend à l’intérieur du récipient 12 jusqu’au fond. La pompe d’aspiration est adaptée à être actionnée au moyen d’un autre type de bouton-poussoir 114 prolongé par un bec de déversement 116.

Selon une cinquième variante de réalisation, illustrée sur la figure , un septième organe de bouchage 118 comporte une bille d’application 120. Il comporte une cinquième partie de liaison 122 équipée d’un septième filetage 124 en prise dans la rainure hélicoïdale 26 à l’intérieur du col 20. Aussi, la bille d’application 120 est emprisonnée dans un logement sphérique 126 débouchant vers l’extérieur. Au surplus, l’organe de bouchage 118 présente un canal axial 128 débouchant vers le bas à l’intérieur du récipient 12, et vers le haut dans le logement sphérique 26.

Partant, le récipient 12 rempli d’un gel par exemple, peut être renversé et la bille 120 être appliquée sur la peau pour pouvoir y délivrer le gel en couche mince en entraînant le flacon en translation, la bille 120 roulant sur la peau.
Ainsi, on comprend, dans une certaine mesure que l’on puisse inter-changer certains organes de bouchage, pour en faire varier le type d’applicateur. Au surplus, on observera que l’on peut produire un seul type de récipient permettant d’accueillir un grand nombre d’organes de bouchage différents avec des applicateurs également différents.

On se reportera maintenant à la Figure illustrant un second mode de mise en œuvre de l’invention, dans une configuration analogue à la première variante d’exécution telle que représentée sur la figure [Fig. 1], s’agissant de l’organe de bouchage.

Aussi, les nouveaux éléments présentent de nouvelles références s’inscrivant dans la continuité de la suite des références déjà attribuées, tandis que les éléments analogues de l’objet de la figure présentent respectivement la même référence affectée d’un signe prime : « ’ ».

Ainsi, la figure montre en coupe axiale un flacon de substance cosmétique 10’ comprenant un récipient en verre 12’ et un premier organe de bouchage 14’ comportant lui-même un applicateur. Le récipient en verre 12’ présente une partie formant fût 16’, prolongée par une épaule tombante droite 18’ et terminée par un col 20’. Aussi, le col 20’ présente un bord externe 22’ et une paroi interne 24’ laquelle est de symétrie cylindrique de révolution. Autrement dit, la paroi interne 24’ est sensiblement lisse.

Par ailleurs, on observera que le col 20’ présente une entaille circulaire 130 où le bord externe 22’ et la paroi interne 24’ du col 20’ se rejoignent.

Aussi, une bague taraudée 132 est insérée à l’intérieur du col 20’, et elle présente un filet intérieur 25’ qui s’étend à l’intérieur du col 20’ comme on va l’expliquer ci-après.

La bague taraudée 132 est réalisée dans un matériau polymère, par exemple en polyéthylène. Elle présente une surface externe de révolution 134 dont le diamètre est sensiblement supérieur au diamètre de la paroi interne 24’ du col 20’ avant insertion dans le col 20’. Aussi, la bague taraudée 132 présente une collerette d’appui 136. On observera que le diamètre de la paroi interne 24’ du col 20’ tel que représenté sur la figure est sensiblement supérieur au diamètre moyen de la paroi interne 24 du col 20 illustré sur la figure [Fig. 1], de manière à pouvoir y loger la bague taraudée 132, dont le diamètre de sa propre paroi interne est égale au diamètre moyen de la paroi interne 24 du col 20 illustré sur la figure [Fig. 1].

Précisément, avant l’insertion, on applique une couche de colle sur la surface externe de révolution 134 de la bague taraudée 132. Puis on enfonce axialement à force la bague taraudée 132 à l’intérieur du col 20’ jusqu’à ce que la collerette 136 vienne se loger dans l’entaille circulaire 130 en appui contre l’épaulement qu’elle définit. La bague taraudée 132 est alors totalement solidaire du col 20’.

Ainsi, la bague taraudée 132 présente à l’intérieur, une rainure hélicoïdale 26’ définissant à l’inverse le filet intérieur 25’ du pas prédéfini et d’axe de symétrie A’ correspondant à l’axe de symétrie du récipient en verre 12’ et du col 20’. La rainure hélicoïdale 26’ présente un profil trapézoïdal, tout comme le filet l’intérieur 25’.

S’agissant de l’organe de bouchage 14’ il est totalement analogue à celui de la figure . Aussi, il comprend l’applicateur 28’ du type vaporisateur. On retrouve ainsi la partie formant le manchon de fixation 30’ muni du filetage 32’.

Egalement, le manchon de fixation 30’ présente un diamètre externe moyen identique au diamètre moyen de l’intérieur du col 20’, au jeu fonctionnel près. Quant au filetage 32’, autrement dit une nervure hélicoïdale ou un filet, il présente un profil trapézoïdal et un pas d’hélice identiques à ceux de la rainure hélicoïdale 26 de manière à pouvoir coopérer l’un avec l’autre.

Aussi, le manchon de fixation 30’ est surmonté d’une collerette 34’ qui vient à la fois en appui contre le bord externe 22’, mais aussi contre la collerette d’appui 136 qu’elle recouvre. La collerette 34’ permet ainsi de recouvrir la ligne circulaire de joint entre la collerette d’appui 136 et le bord externe 22’, et partant, de parfaire l’étanchéité du bouchage du récipient 12’.

En outre, l’organe de bouchage 14’ se prolonge par le réceptacle cylindrique de révolution 36’ apte à recevoir le piston d’aspiration et le bouton-poussoir 38’ venant le coiffer et qui s’étend en saillie du réceptacle cylindrique 36’. Au surplus, le piston d’aspiration est installé dans la chambre d’aspiration, laquelle se prolonge d’un côté par le conduit d’aspiration et d’un côté opposé par l’injecteur 40’ débouchant radialement du bouton-poussoir 38’.

L’organe de bouchage 14’ est ainsi vissé à l’intérieur du col 20’ du récipient en verre 12’ grâce à la bague taraudée 132, tandis que la collerette 34’ s’appuie à force contre le bord externe 22’ et la collerette d’appui 136.

L’organe de bouchage 14’ est lié de manière rigide au col 20’. Partant, l’actionnement du bouton-poussoir 38’ provoque l’injection du parfum contenu dans le récipient 12’ à travers l’injecteur 40’. On observera que, grâce à la collerette 34’ qui vient prendre appui contre le bord externe 22’, lorsqu’une pression est exercée sur le bouton-poussoir 38’, la bague taraudée 132 ne subit aucun effort axial. Ainsi, la surface cylindrique de joint de colle entre la bague taraudée 132 et la paroi interne 24’ de col 20’ n’est nullement sollicitée.

Comme expliqué ci-dessus, le diamètre de la paroi interne de la bague taraudée 132 est égal au diamètre de la paroi interne 24 du col 20 illustré sur la figure . Et également, les filets intérieurs 25, 25’ respectivement du col 20 illustré sur la figure [Fig. 1] et du col 20’ illustré sur la figure [Fig. 8] présentent la même géométrie et les mêmes dimensions. De la sorte, tous les autres organes de bouchage 62, 76, 90, 104 et 118 respectivement illustrés sur les figures [Fig. 3], [Fig. 4], [Fig. 5], [Fig. 6] et [Fig. 7] sont adaptables sur le col 20’ illustré sur la figure [Fig. 8] à l’intérieur de la bague taraudée 132.

Claims

Flacon de substance cosmétique (10 ; 10’) apte à recevoir une substance cosmétique, ledit flacon comprenant un récipient en verre (12 ; 12’) présentant un col (20 ; 20’), et un organe de bouchage (14 ; 42 ; 62 ; 76 ; 90 ; 104 ; 118 ; 14’) comportant un applicateur (28 ; 56 ; 70 ; 82 ; 92 ; 106 ; 120 ; 28’) de ladite substance cosmétique, ledit organe de bouchage étant adapté à être engagé à l’intérieur dudit col (20 ; 20’) de manière étanche pour boucher ledit récipient (12 ; 12’), caractérisé en ce que ledit col (20 ; 20’) présente un filet intérieur (25 ; 25’) ménagé à l’intérieur dudit col (20 ; 20’), tandis que ledit organe de bouchage (14 ; 42 ; 62 ; 76 ; 90 ; 104 ; 118 ; 14’) est fileté de manière à pouvoir visser ledit organe de bouchage à l’intérieur dudit col (20 ; 20’) pour boucher ledit récipient (12 ; 12’).
Flacon de substance cosmétique selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend une bague taraudée (132) insérée à l’intérieur dudit col (20’) pour former ledit filet intérieur (25’).
Flacon de substance cosmétique selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite bague taraudée (132) est réalisée dans un matériau polymère.
Flacon de substance cosmétique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite bague taraudée (132) est montée collée à l’intérieur dudit col (20’).
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite bague taraudée (132) présente une collerette d’appui (136).
Flacon de substance cosmétique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit col (20) est taraudé.
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit applicateur est un vaporisateur (28 ; 56 ; 28’).
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit applicateur présente une tige (70 ; 82) adaptée à venir s’étendre à l’intérieur dudit récipient (12 ; 12’) pour plonger dans ladite substance cosmétique.
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit applicateur est une pompe (106) pour fluide visqueux.
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit applicateur est une brosse (92).
Flacon de substance cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit applicateur est une bille (120).