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La présente invention concerne la fabrication de sachets en ma- tière thermoplastique à partir de gaines extrudées ou de pellicules super- posées. Dans la fabrication de ces sachets qui s'obtiennent par des soudures transversales réalisées sur la gaine c les pellicules soudées longitudina- lement avec sectionnement ultérieur au droit ou au voisinage immédiat des soudures, on se heurte à de nombreuses difficultés notamment dans la fabrica- tion des sachets de petite largeur en faible épaisseur.
La première des difficultés est rencontrée lorsque l'on cherche à accroître la vitesse de fonctionnement des machines ; celle-ci est limitée par les phénomènes électrostatiques d'autant plus gênants que le matériau est plus léger, par la durée de l'opération de soudage mais surtout par le fait qu'au moment du soudage, la matière en fusion ne présente aucune résis- tance mécanique ce qui peut provoquer un allongeant des soudures allant jus- qu'à la rupture si l'on cherche à faire progresser la matière plastique par une traction exercée en aval du poste de soudage. D'autre part, les gaines présentent un taux d'allongement notable avec des irrégularités d'épaisseur qui rendent cet allongement aléatoire et obligent à procéder à un repérage précis avant impression et avant sectionnement.
L'opération de coupe devient même pratiquement impossible lorsqu'il s'agit de sachets de forme comp xe.
On a déjà proposé de coincer la matière plastique entre une bande sans fin de polytétrafluorethylène (Téflon) et un support cylindrique de fa- çon que la zone de serrage s'étende de part et d'autre de la ligne de soudage, la thermosoudure étant effectuée à travers la bande de "Téflon". Ce procédé oblige à assurer un refroidissement notoire de la soudure sur la zone de coin- cement ce qui est pratiquement irréalisable pour de très grandes cadences.
Le "Téflon" ne présente en effet aucune adhérence avec les matières.plasti- ques usuelles, ce qui le fait utiliser comme protecteur des machoires chauf- fantes de soudage.
L'invention a pour but un procédé et des moyens permettant de re- médier à l'ensemble des inconvénients ci-dessus mentionnés et qui permettent d'obtenir des sachets de toutes formes, éventuellement découpés, qui restent solidaires au droit des soudures pendant toute la durée de la fabrication des sachets imprimés ou non, et éventuellement jusque et y compris le remplissage, d'un support permettant leur manutention.
Conformément au procédé, objet de l'invention, on applique la ou les gaines ou pellicules en matériau thermoplastique sur au moins un support dont la nature permet une adhérence au moins passagère et/ou partielle entre le matériau thermoplastique et le support sous l'effet d'une thermosoudure effectuée à travers l'ensemble et on procède aux soudures destinées à former le sachet.
On obtient par ce procédé un élément complexe constitué par les sachets soudés solidarisés au droit des soudures avec le support, ce qui per- met d'entraîner la matière plastique par des efforts mécaniques exercés sur le support donc sans tenir compte de la.fragilité éventuelle de la matière plas- tique au moment du soudage et sans qu'aucun allongement ou déformation ne soit à craindre.
On conçoit en outre que le support donne une plus grande rigidité à la matière et maintient la conco dance des soudures ce qui permet de ne pro- cédér qu'à un seul repèrage pour tous les sachets d'un groupe transversal tant pour l'impression simultanée de tous ces sachets que pour la coupe.
De plus, la présence du support rend possible la découpe simulta- nément à la soudure, les sachets restant éventuellement solidaires entre-eux par le support.
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Dans la mise en oeuvre du procédé, il est possible de partir de gaines étroites alimentées en parallèle et ayant la largeur du sachet terminé, sur lesquelles on procède uniquement à des thermosoudures transversales, ou d'une gaine de grande largeur sur laquelle on réalise des soudures tant longitudinales que transversales ou de forme. Cette gaine unique peut d'ail- leurs être remplacée par deux pellicules superposées ou une seule pellicule convenablement pliée.
Le support peut être en papier, toile ou tout autre matériau pré- sentant un état de surface analogue choisi suivant que l'on recherche une so- l'idarisation provisoire ou définitive. On choisira de préférence le papier comme support lorsque le support est coupé avec le sachet. Dans ce dernier cas le support est également découpé longitudinalement entre les gaines paral- lèles et laissé comme intercalaire d'emballage entre les sachets ce qui pré- sente un intérêt pour l'empilage et la manipulation ultérieure des dits sa- chets notamment lorsqu'ils sont réalisés en gaines minces. Lorsque le support est détaché avant la coupe, on utilise, de préférence, une bande sans fin.
On peut, dans certaines applications, disposer un support sur les deux faces du matériau plastique, l'un de ces supports pouvant n'être appli - qué que pendant une partie du processus de fabrication.
Le support au lieu d'être appliqué sur toute la superficie du sa- chet peut être limité à des bandes de jonction entre gaines disposées lon- gitudinalement ou à des bandes disposées au droit des soudures délimitant les sachets longitudinalement et/ou transversalement.
Le support peut être incorporé définitivement au sachet et il peut être alors préférable, pour obtenir une solidarisation définitive, de le constituer en un matériau présentant une bonne soudabilité avec la gaine tel que, par exemple, un complexe constitué par un support enduit avec la matière constituant la gaine. On peut obtenir des sachets dont toute la sur- face ou les soudures seulement sont renforcées par le ou les supports uti- lisés dans la mise en oeuvre du procédé.
Lorsque l'on désire procéder à la découpe du sachet soudé simulta- nément à l'opération de soudage, on utilise un jeu de machoires de soudage ou électrodes dont l'une au moins présente une nervure en saillie par rapport à sa surface terminale d'appui, nervure qui a pour effet de chasser la matière thermoplastique fondue suivant sa ligne d'appui. La présence du ou des sup- ports permet d'effectuer cette opération sans retrait, ni déformation du sa- chet soudé.
La machoire de soudage présentant la nervure peut être la machoi- re non chauffée ou contre-électrode qui, dans ce cas, est constituée essen- tiellement par une surface d'appui élastique, en caoutchouc de silicone ou analogue, correspondant au tracé de la soudure et donnant à celle-ci une lar- geur suffisante pour lui assurer une résistance mécanique, et par une par- tie métallique venant affleurer la dit surface suivant le tracé de décou- page du sachet.
La soudure est, dans ce cas, effectuée avec le support appliqué con- tre l'électrode chauffante. La partie métallique de la contre-électrode s'en- fonce dans la gaine thermoplastique ramollie jusqu'au support et réalise la découpe.
La mâchoire de soudage présentant la nervure peut être la machoire ou électrode chauffante,la nervure ou couteau se trouvant légèrement en sail- lie par rapport à la surface terminale de celle-ci, la soudure étant effec- tuée avec le support appliqué entre le couteau et l'électrode chauffante, d' une part, et les pellicules thermoplastiques à souder, d'autre part, la con-
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tre-électrode étant réalisée en un matériau souple ou semi-dur.
La nervure en saillie par rapport à l'électrode ou mâchoire peut, dans les deux cas, être continue sur toute la longueur de celle-ci ou dis- continue, en présentant éventuellement des pointes en saillies assurant une perforation du support.
La saillie du couteau par rapport à la face terminale de l'électro- de ou machoire est de préférence réglable, d'une part, pour permettre le ré- glage ou fonction de l'épaisseur des matières thermoplastiques à souder, d'autre part, pour permettre éventuellement d'amorcer seulement la découpe entre sachets par une rainure qui laisse les sachets solidaires.
Le procédé, objet de l'invention, permet en outre de fabriquer des sachets en partant d'une pellicule pliée en V sur un de ses ou ses deux bords et de couper ou amorcer la découpe entre les sachets sans se heter aux difficultés rencontrées en l'absence de support. Les sachets ainsi obtenus sont ensuite enroulés sur mandrin avec leur ouverture sur l'un des bords du rouleau ce qui facilite la reprise en vue du remplissage.
La présente invention a également pour objet les machines à sou- der et électrodes ou machoires de soudage pour la mise en oeuvre.du procédé et dont les caractéristiques particulières résulteront de la description de divers exemples de réalisation faite ci-après avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en élévation schématique d'une machine pour la fabrication de sachets imprimés et coupés à partir de gaines étroites.
Fig. 2 est une vue en plan schématique de la machine de fig. 1.
Fig. 3 est une vue en élévation schématique d'une machine pour la fabrication de sachets imprimés et coupés à partir d'une gaine large.
Fig. 4 est une vue en plan schématique de la machine de fig. 3.
Fig. 5 est une coupe transversale dans un sachet dans lequel le support est appliqué uniquement et de façon définitive au droit des soudures.
Fig. 6 est une vue en coupe schématique longitudinale d'une machi- ne fonctionnant en continu avec électrodes transversales montées sur un bâti rotatif, l'écartement des dites électrodes étant réglable.
Fig. 7 est une vue correspondant à figo 6 pour un deuxième mode de réalisation de la machine de cette figure
Figo 8 est une vue en coupe par VIII-VIII de fige 7
Fig. 9 est une vue en coupe longitudinale schématique dans un premièr mode de réalisation d'un poste de soudure réalisant simultanément la coupe du sachet.
Fig. 10 est une vue à plus grande échelle d'un détail de fig. 9.
Fig. II est une vue en coupe verticale schématique dans un poste de soudage pour soudure en forme, suivant un plan transversal à la soudure.
Fig. 12 est une vue de détail de fige II à plus grande échelle au droit de l'électrode au moment du soudage.
Fig. 13 est une vue en coupe correspondant à fig. II dans un poste de soudage pour soudure rectiligne.
Fig. 14 est une vue correspondant à fig. 13 pour un poste de sou- dage modifié assurant une mise en tension des matériaux soudés.
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Fig. 15 est une vue en coupe correspondant à fig. 13 dans une élec- trode de soudage à chauffage par impulsions.
Fig. 16 est une vue correspondant à fig. 15 au cours de l'opération de soudage.
Fig. 17 est une vue enperspective schématique d'une machine pour la fabrication de sachets enroulés en continu.
Le bâti de la machine des figures 1 à 4 est schématisé par une table 1 sur laquelle sont groupés les différents postes de soudure, impres- sion et coupe. Il est bien évident que ces postes correspondent, en pratique, à une pluralité de machines juxtaposées choisies parmi les types connus ou conçues spécialement pour la mise en oeuvre du procédé.
La machine des figures 1 et 2 comporte un poste de soudure trans- versal 2, deux dispositifs d'impression 3a et 3b pour réaliser une impres- sion bicolore et un poste de cisaillage transversal 4, avec des dispositifs 5 pour la réception et l'empilage des sachets terminés. Ces dispositifs sont connus et les dispositifs d'impression et de coupe sont comme habituel- lement combinés chacun avec une cellule photo-électrique non représentée as- surant le repérage des lignes de soudures transversales réalisées dans la matière plastique par le poste 2.
La machine est, conformément à l'invention, alimentée par une bande de papier 6, par exemple du genre pelure, dont la largeur correspond à la capacité transversale de la machine et par des gaines en matière plas- tique 7 qui peuvent indifféremment avoir toutes la même largeur ou être de largeurs différentes si on désire réaliser des sachets de types différents.
Les gaines 7 sont placées parallèlement côte à côte avec un léger espace sur la bande 6' au droit de rouleaux 8 qui coopèrent à leur entraîne- ment et arrivent sous le poste de soudure 2 qui réalise des soudures trans- versales 9 dont l'écartement longitudinal correspond à la longueur des sa- chets à fabriquer. Ces soudures sont réalisées seulement au droit des gaines mais donnent un collage entre les gaines 7 et la bande de papier 6.
On réalise ainsi un complexe qui présente une solidarisation en- tre éléments suffisante pour que l'on puisse procéder simultanément à l'im- pression et à la coupe de tous les sachets se trouvant sur une transversale sans décalage longitudinal des soudures entre sachets voisins.
-Des cylindres 10 entraînent la nappe ainsi constituée vers les pos- tes ultérieurs de la fabrication.
L'impression II peut être réalisée en plusieurs couleurs sous les postes respectifs 3a et 3b. Ilreste ensuite à couper les sachets transversa- lement ce qui est effectué par les cisailles 4. Immédiatement avant cette opération de coupe, on coupe longitudinalement la bande 6 entre sachets au moyen de molettes 12. Ces molettes sont représentées au dessin comme séparant une bande de papier 13 entre filets de sachets, bandes 13 qui sont entraînées par des cylindres 14 et assurent le maintien de la tension jusqu'au droit des cisailles 4. Des dispositifs d'entraînement non représentés peuvent être égale- ment placés au delà du poste de cisaillage 4, dispositifs qui prennent le sachet plastique avec sa partie superposée de bande de papier et le dépose dans les casiers d'empilage 5.
Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, on retrouve certains éléments de la machines des figures 1 et 2, mais la machine est alimentée avec une gaine unique 15 de grande largeuro Cette gaine 15 est appliquée sur la bande 6 au droit des cylindres 8 mais le cylindre supérieur sert de ren- voi pour une bande sans fin 16 par exemple en fibres de verre siliconée qui
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se superpose ainsi à la gaine età la bande de papier. Les soudures transver- sales 17 sont ainsi effectuées à travers cette bande 16 qui se trouve collée comme la bande de papier 6 sur lapine 15.
Des molettes chauffantes 18 réalisent en outre, à travers la ban- de 16, des soudures longitudinales'19 de manière à délimiter par ces sou- dures des sachets alignées longitudinalement et transversalement. Des molet- tes 18a soudent également de préférence le long des bords de la gaine pour assurer une identité de tous les sachets terminés. Elles permettent de plus d'utiliser deux pellicules au lieu d'une' gaine.. La bande 16 est en- suite décollée de la gaine 15. On peut alors appliquer sur celle-ci des im- pressions à l'aide d'un dispositif imprimeur schématisé en 3 avant de pro- céder au découpage longitudinal des files de sachets, garnies sur une face d'une feuille de papier, au milieu des soudures 19, à l'aide des molettes 20 et au découpage transversal des sachets et de la bande 6 au moyen des cissailles 4.
A la figure 5 on a représenté en coupe un sachet réalisé par des soudures longitudinales et transversales. Le sachet comporte deux surfaces 21 réunies sur leurs bords par des soudures 22. Le procédé a été mis en oeuvre en limitant le support à des bandes étroites disposées au droit des soudures sur les deux faces de la gaine plastique. Ces bandes sont de pré- férence en un matériau complexe notamment en papier ou pellicule cellulo- sique enduit de polyéthylène. Il en résulte qu'à la soudure ces bandes se trouvent soudées également avec le polyéthylène constituant le sachet et sont coupées lors de la coupe du sachet donnant des demi-bandes 23 qui renfor- cent les soudures. Ces demi-bandes peuvent être plus ou moins larges, de tou- tes couleurs et éventuellement présenter des découpes.
La machine représentée à la figure 6 est alimentée en une gaine thermoplastique à partir d'un rouleau 24 et en une feuille support, par exem- ple en papier, à partir d'un rouleau 25.
Elle comporte un bâti schématisé par deux flasques 26 réunis par une table 27. Le dispositif destiné à réaliser les soudures transversales est porté par un axe 28 monté à rotation entre les flasques 26. Il comporte deux flasques circulaires opposés 29 comportant des fentes radiales 30. Dans les fentes correspondantes des deux flasques opposés 29 sont montées et fi- xées les extrémités d'électrodes de soudures 31. Les fentes étant à des écar- tements angulaires équidistants, les électrodes, si elles ont la même posi- tion radiale, sont équidistantes et il est possible de modifier cette équi- distance par modification de leur position radiale.
A l'extérieur des électrodes passe une bande sans fin 32 par exem- ple en toile de verre siliconée ou toute autre matière utilisable comme in- termédiaire entre les électrodes chauffées et la matière à souder.Cette toile est tendue par un clindr 33 monts à rotation mire les flasques 26 et dont la posi- tion est réglable pour compenser les variations circonférentielles dues aux différentes positions radiales des électrodes.
Deux cylindres 35 et, 35 s'appuient élastiquement sur les brins supérieur et inférieur de la bande 32 pour assurer à celle-ci une tension constante.
La gaine 24 et le support 25 passent sous le cylindre 34 entre ce- lui-ci et la bande 33, la gaine thermoplastique étant appliquée contre cette dernière. Les soudures effectuées à travers la bandé 33 au droit de chaque électrode solidarisent la gaine 24 et la feuille support 25'et celles-ci sont détachées après passage sur le cylindre 35 pour ¯venir .sur la .table 27 où des molettes'36 réalisent des soudures longitudinales parallèles.
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Les sachets formés par les deux séries de soudures sont découpés par les molettes 37 qui coupent au droit des soudures longitudinales et les cisailles 38 qui coupent à longueur.
Une variante de réalisation est représentée aux figures 7 et 8.
Le principe du dispositif destiné à réaliser les soudures transversales est identique, mais la position radiale des électrodes 31 maintenues par guida- ge dans les fentes 30 des plateaux 29, est réglée par rotation de plateaux 29' doublant les plateaux 29 et portant des fentes en arc de cercle 30', dans lesquelles sont engagés des bouts d'axes solidaires des électrodes.
En faisant tourner les plateaux 29' par rapport aux plateaux 29, on rappro- che ou écarte simultanément toutes les électrodes 31.
La bande support 25 est remplacée par une bande sans fin 39 pas- sant sur des rouleaux de guidage et de tension 40. La gaine 24 est introduite entre les bandes 32 et 39 au droit du cylindre 34, entre celui-ci et un cy- lindre 'd'appui 41.
Les soudures longitudinales sont réalisées par des fils métalliques sans fin espacés de la largeur des gaines à réaliser sur la gaine principale 24, gaines individuelles qui sont ensuite divisées par des soudures trans- versales. Ces fils 42 sont amenés au contact de la gaine 24 au droit du cylindre d'appui 41 et du cylindre de pression 34, ils ont été préalablement chauffés, dans un dispositif d'un type quelconque connu 43, à une températu- re suffisante pour pouvoir faire fondre la matière de la gaine 24 et traver- ser sensiblement celle-ci du fait de la tension communiquée aux dits fils sans fin par des galets de renvoi 44 et de la courbure du cylindre de pres- sion 34.
Les dits fils 42 se trouvent incorporés à la gaine qui est soudée longitudinalement de part et d'autre de ceux-ci et l'accompagnent au cours de l'opération de soudage transversal réalisée par les électrodes 31. A la sortie de la machine, au moment où la gaine 24 est séparée de la bande 39, les fils 42 passent sur un cylindre de renvoi 45 qui les fait traverser tota- lement la gaine pour parfaire les découpes longitudinales entre gaines uni- taires parallèles.
Le poste de soudure représenté aux figures 9 et 10 comporte une électrode chauffante 46 qui peut être rectiligne ou en forme et une contre- électrode 47 que présente sur sa face d'appui un garnissage 48 en caoutchouc de silicone ou analogue avec au centre de celui-ci un élément métallique 49 dont le tracé ou plan correspond à la ligne de découpe placée en général sui- vant l'axe de la soudure.
Le support 50 par exemple en papier est amené contre l'électrode de chauffage 46 avec sur celui-ci la gaine 51. Lorsqu'une longueur correspon- dant à une largeur de sachet a été avancée, la contre-électrode est mise en appui et réalise une soudure 52 soudant la gaine en épaisseur et provoquant l'adhérence de celle-ci avec le papier support qui empêche un retrait laté- ral de la gaine qui donnerait naissance à une déformation du sachet tandis que l'élément 49 chasse la matière en fusion et provoque la découpe 53.
Dans le mode de réalisation des figures 11 et '12 une gaine ou deux pellicules thermoplastiques superposées 54 sont dévidées d'un rouleau d'ali- mentation 55 ou sortent d'une tête d'extrusion. Elles sont introduites entre deux supports constitués par exemple par des feuillles de papier 56 dévidées de rouleaux 57. L'empilage est ensuite introduit dans le poste de soudage.
S'il s'agit de réaliser un sachet soudé en forme, le poste de soudage compor- te une électrode chauffante 58 à la forme de la soudure avec, sur toute la pé- riphérie de celle-ci, un élément 59 formant une arête mince en saillie dont la distance à la surface des électrodes 58 est réglable par des moyens quel- conques, par exemple par une fixation par serrage au moyen de boulons 60.
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L'électrode chauffante coopère avec une contre-électrode souple constituée par exemple par un tapis transporteur 61 épais, souple ou semi-dur, s'appuyant au droit du poste de soudage sur une plaque d'appui 62.
Au moment de la soudure (fig. 12) la matière thermoplastique 54 chauffée fond au droit de l'arête de l'élément 59 et au droit de l'élec- trode chauffante 58 mais l'arête de l'élément 59 exerce, suivant sa ligne de contact 64, une pression élevée qui force l'une contre l'autre les deux couches de support en tendant à les enfoncer dans la contre-électrode souple.
Il en résulte que la matière thermoplastique fondue est chassée de part et d'autre de la ligne 64 tandis que vers l'intérieur du profil, en 63, au droit de l'électrode 58, les deux épaisseurs 54 se soudent.
Il est évident qu'en réglant la saillie de l'arête 64 de l'élé- ment 59 par rapport à l'électrode 58, on peut faire en sorte qu'il subsiste une mince couche de matière thermoplastique au droit de la ligne de contact 64, la découpe n'étant alors qu'amorcée,.
Le support inférieur 56 au contact de la contre-électrode peut éventuellement être supprimé si le tapis transporteur a une surface d'une nature telle qu'il n'y ait pas adhérence de la matière thermoplastique pour les températures et pressions mises en oeuvre. Le dit support inférieur aug- mente également la rigidité de surface du tapis transporteur et donne une soudure moins écrasée donc plus solide.
Lorsque la soudure est une soudure rectiligne entre deux éléments, par exemple entre deux sachets, l'arête coupante 59' (fig. 18) est placée entre deux éléments d'électrode chauffante 58". On peut substituer au tapis transporteur 61 soit une contre-électrode rectiligne souple ou semi-rigide, soit un cylindre 65 revêtu en surface d'une couche 61'presentant les mêmes caractéristiques.
Lorsqu'on utilise un cylindre comme contre-électrode, il est pré- férable de tendre l'ensemble du support 56 et des pellicules de matière ther- moplastique 54, ce qui facilite la soudure et la coupe par tension. On peut utiliser à cet effet un dispositif du genre illustré à la figure 14. Les sur- faces latérales des deux électrodes chauffantes 58" forment une came en coin susceptible de coopérer avec deux cylindres 66 mobiles élastiquement, contre l'action de ressorts 67, dans des glissières 68 légèrement inclinées vers le plan de travail, Lorsque l'électrode descend les cylindres 66 sont écartés vers la position 66', et même au delà au moment de la soudure, en tournant en sens inverse dans le sens des flèches F et ils coopèrent avec les cylin- dres fixes 69 pour serrer les supports 56 et la matière thermoplastique 54.
Les cylindres 69 se trouvent également entraînés par frottement dans le sens des flèches F,les matériaux- en feuilles étant tendus dans le sens des 'flè- ches f. Les cylindres 69 peuvent être tangentiels à un plan horizontal lé- gèrement au dessus de l'arête supérieure du revêtement 61' du cylindre 65 ce qui améliore le décollement des matériaux delà surface de ce dernier.
Enfin il est possible d'utiliser, comme représenté à la figure 15, des électrodes chauffantes constituées par une résistance électrique 70 de section de préférence circulaire montée en semi-encastrement avec inter- position d'un isolant 71 dans la face active du corps 72 de l'électrode.
Cette contre-électrode coopère avec une contre-électrode 73 dure ou semi- dure.
Au moment de la soudure (fig. 16) la matière thermoplastique fôndue par la température développée par la résistance 70 de l'électrode chauffante est chassée par la forme hémicyclindrique de la surface de pression et don- ne naissance à deux soudures 74 séparées par une zone dans laquelle les deux supports 56 sont en contact ou rapprochés, ce qui assure simultanément la dé-
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coupe ou tout au moins crée une amorce de découpe de faible épaisseur.
Selon une autre caractéristique essentielle du présent brevet, on part, fig. 17, d'une pellicule 75 qui est repliée en V sur ses deux bords de.façon que ses bords libres viennent sensiblement au voisinage de sa ligne médiane 76. La pellicule pliée est superposée à un suppcrt 77 et passe sous un cylindre 78 à rotation intermittente muni d'un revêtement ou- ple analogue au cylindre 65 des figures 13 et 14 avec lequel coopère une élec- trode de soudage 79.
Le poste de soudage réalise, en travers des pellicules superposées, des soudures 80 avec découpe ou amorce de découpe axiale donnant naissance à deux sachets 81 opposés par leur ouverture, les paires de sachets succes- sives restant solidaires par le support 77 ou par leur amorce de découpe suivant le cas. Il suffit alors de couper selon la ligne 76 pour donner nais- sance à deux files de sachets qui peuvent être enroulées en 82 soit sur une seule bobine, comme représenté, soit sur deux bobines distinctes. On ob- tient ainsi une présentation nouvelle de sachets enroulés avec leur ouvertu- re sur l'un des bords du rouleau.
Les modes de réalisation des électrodes ou machoires de soudage ci-dessus décrits à titre d'exemples sont susceptibles de recevoir de nom- breuses modifications. C'est ainsi notamment que l'on a décrit le procédé sous forme d'une réalisation en alternatif mais il s'applique également à la soudure longitudinale en continu avec découpe ou amorce de découpe simul- tanée, l'électrode chauffante étant dans ce cas constituée par deux disques chauffants ou de pression avec entre eux un couteau en saillie, la section périphérique de l'électrode de révolution étant l'une quelconque des sections décrites aux figures 12, 13 ou 15. Les électrodes en forme peuvent également être enroulées sur la périphérie d'un cylindre.
Les dites électrodes ou machoires de soudage sont applicables aux machines décrites avec référence aux figures 1 à 4 et 6, 7 et elles permettent de réaliser simultanément le soudage et le découpage.
REVENDICATIONS.
1 ) Un procédé de fabrication de sachets en matière plastique caractérisé en ce qu'on applique la ou les gaines en matériau thermoplastique sur au moins un support dont la nature permet une adhérence au moins passa- gère et/ou partielle entre le matériau thermoplastique et le support sous l' effet d'une thermosoudure effectuée à travers l'ensemble et procède aux sou- dures destinées à former lé sachet.
2 ) Un procédé de fabrication de sachets en matière plastique se- lon l ci-dessus caractirisé en ce qu'on part de gaines étroites alimentées en parallèle et ayant la largeur du sachet terminé sur lesquelles on pro- cède à des thermosoudures transversales.
3 ) Un procédé de fabrication de sachets en matière plastique se- lon 1 ci-dessus caractérisé en ce qu'on part d'une gaine de grande largeur, ou de pellicules superposées, sur laquelle on réalise des soudures tant longi- tudinales que transversales.
4 ) Un procédé de fabrication de sachets en matière plastique se- lon les revendications 1 à 3 ci-dessus caractérisé en ce que le support est en papier, toile ou tout autre matériau présentant'une contexture tramée ou fibreuse.
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