palpiter

Du latin palpitare.

palpiter \pal.pi.te\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Être traversé de l’énergie et des mouvements rythmiques de la vie ; battre, quand il s’agit du cœur.
   • J’irai vers le bouleau délicat qui palpite, l’arbre rêveur comme un rayon de lune, je lui dirai : Que ta feuille s’envole jusqu’à celui qui a tout mon amour, pour lui en dire la douceur. — (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource  , LVIII. « Je ne te dirai plus combien je t’aime », E. Sansot et Cie, 1907, pages 119-120)
   • J’étais trop timide pour enchaîner mes pas, en public, dans un autre exercice que la marche. D’ailleurs je trouvais profondément immorale la danse en couple, ses airs absents, ses feintes froideurs de gens d’affaires qui apurent des comptes, tandis que, sous les basques des habits et sous les robes du soir, palpite la bête. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, pages 72-73)
   • On voit souvent palpiter la tête des enfants nouveau-nés, à l’endroit de la fontanelle.
2. (Médecine) Être agité de petits mouvements plus ou moins convulsifs et réguliers, qui témoigne d’une tension ou d’une excitation ; avoir des palpitations.
   • Le cœur lui palpite. Sa paupière palpite.
3. (Par extension) Être ému, excité.
   • Il palpite de crainte, d’espérance.
   • (Sens figuré) Ce souvenir fait palpiter son cœur.

• battre (1)
• battre la chamade

• France (Lyon) : écouter « palpiter [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « palpiter [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « palpiter [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (palpiter), mais l’article a pu être modifié depuis.