surmoïque
Étymologie
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
surmoïque | surmoïques |
\syʁ.mwa.ik\ ou \syʁ.mɔ.ik\ |
surmoïque \syʁ.mwa.ik\ ou \syʁ.mɔ.ik\ masculin et féminin identiques
- (Psychanalyse) Qui appartient au surmoi, qui a la même valeur que le surmoi, qui se rapporte à lui.
Le renoncement pulsionnel qu’exige toute civilisation pour s’édifier trouve donc dans la formation d’un surmoi plus impersonnel un de ses plus puissants étayages. L’instance surmoïque ne se réduit pas, toutefois, à la fonction de conscience qu’elle remplit. Dans « Le moi et le ça », Freud attire également l’attention sur la dimension fondamentalement mortifère de cette instance, dimension qui s’exprime sous une forme particulièrement aiguë dans les affections pathologiques telles que les névroses obsessionnelles et la mélancolie.
— (Sabine Delzescaux, Autocontrainte et instance surmoïque : éléments de réflexion sur la référence d’Elias à la psychanalyse freudienne, Nouvelle revue de psychosociologie 2007/2 (n° 4))
Dérivés
modifierApparentés étymologiques
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifier- Anglais : superegoistic (en), superegoic (en)
- Croate : super-ego (hr)
Prononciation
modifier- La prononciation \syʁ.mwa.ik\ rime avec les mots qui finissent en \ik\.
- La prononciation de surmoïque est sujette à un conflit entre l’usage et la règle de prononciation du tréma :
- L’usage tend à prononcer \syʁ.mwa.ik\ afin de rendre l’étymologie perceptible oralement, surmoi + -ique.
- La règle de prononciation du tréma indique que son positionnement sur une voyelle l’extrait du digramme ou de la diphtongue à laquelle elle appartient faisant ainsi se prononcer les deux voyelles indépendamment : \syʁ.mɔ.ik\. C’est ainsi qu’elle est présenté dans les dictionnaires. (→ voir hautboïste)
- Vosges (France) : écouter « surmoïque [Prononciation ?] »
Voir aussi
modifier- surmoi sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- « surmoïque », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage